La réussite ne vient jamais du néant ! Le travail et la persévérance de certains font qu’ils arrivent à porter des projets de grande importance pour le pays. C’est en tout cas l’impression que donne Noureddine Boutayeb, président de la FMPS, qui était l’invité du Groupe Le Matin et de l’émission L’Info en Face. Il n’est pas étonnant pour une personnalité comme M. Boutayeb, qui a assumé de nombreuse responsabilité, de se consacrer à l’un des secteurs névralgiques pour l’avenir économique et sociale du Maroc.
Avec son franc parler, M. Boutayeb a détaillé la vision de la FMPS pour promouvoir l’enseignement préscolaire au Maroc. D’ailleurs à ce propos, l’invité de Rachid Hallaouy explique que la fondation s’appelle désormais «Fondation Marocaine du Préscolaire», mais le sigle reste le même «FMPS». Il ne s’agit pas d’une simple simplification de l’appellation, mais comme l’explique l’invité, «la fondation a déjà dépassé la promotion de l’enseignement du préscolaire».
Pour gagner le pari de la quantité et la qualité, le président de la FMPS a souligné que le souci de la qualité a été une priorité au même niveau que la quantité. Ainsi, un programme de formation des éducatrices a été mis en place, de même qu’un système de suivi et d’évaluation des enfants pour évaluer l’acquisition des compétences inscrites dans le cadre curriculaire défini par la tutelle. Il a également évoqué «la mise en place d’une chaîne de métiers intégrée et maîtrisée» pour soutenir ces efforts. «Nous avons élaboré un système pyramidal qui comprend l’éducateur, le superviseur, le représentant provincial et l’administration centrale, dans laquelle il y a aussi des super encadrants superviseurs. Puis, nous avons pensé à mettre en place un système d’évaluation interne, en continu, pour nous assurer de la qualité des apprentissages donnés en classe. Ces éducateurs ont par ailleurs la responsabilité d’évaluer les compétences acquises par les enfants selon un certain nombre d’indicateurs», a indiqué M. Boutayeb. Et de noter que la fondation a totalement informatisé ses systèmes.
Autre particularité, les besoins en recrutement sont traités au niveau régional. D’abord pour encourager l’emploi dans le rural, puis pour éviter un éventuel dépaysement des éducatrices. «La prise en charge des enfants se fait dans leur langue maternelle ou dans leur dialecte maternel, la darija, l’amazigh, tachelhit, tarifit, etc.» À noter que la fondation compte aujourd’hui 23.000 employés. Les éducatrices touchent le SMIG, mais ont l’opportunité d’évoluer vers des postes de formatrices, de superviseur ou même de représentantes provinciales. Elles sont toutes déclarées à la CNSS. Le président lui travaille bénévolement. «Je suis bénévole, et je veux rester bénévole... et c’est un plaisir de servir mon pays», souligne notre invité.
En conclusion, le président de la FMPS a rappelé que l’objectif est d’atteindre un taux de scolarisation de 100%. C’est un objectif atteignable grâce à l’engagement de tous. Ce que je dis, c’est que notre fondation est agile, efficace, efficiente et elle est au service de notre pays.
Avec son franc parler, M. Boutayeb a détaillé la vision de la FMPS pour promouvoir l’enseignement préscolaire au Maroc. D’ailleurs à ce propos, l’invité de Rachid Hallaouy explique que la fondation s’appelle désormais «Fondation Marocaine du Préscolaire», mais le sigle reste le même «FMPS». Il ne s’agit pas d’une simple simplification de l’appellation, mais comme l’explique l’invité, «la fondation a déjà dépassé la promotion de l’enseignement du préscolaire».
Préscolaire : il n’y a pas que le quantitatif !
La question centrale de ce débat sur le préscolaire est : comment passer de la quantité à la qualité ? «La fondation n‘a pas attendu de généraliser le préscolaire pour s’occuper de la qualité», répond M. Boutayeb. Et pour étayer ses propos, le responsable est revenu en arrière pour rappeler que depuis sa création en 2008 et jusqu’en 2018, «la fondation a affûté ses armes en termes de pédagogie. Sa mallette pédagogique est passée par trois grandes révisions. Elle a affûté ses outils en termes d’ingénierie de formation et qualité de la supervision. Pour cela, la fondation s’est appuyée sur des ressources universitaires ainsi que l’association ATFAL, qui a toujours travaillé sur le préscolaire et la pédagogie dans le préscolaire pour pouvoir bâtir tout ce capital expertise et expérience en la matière». À rappeler à ce propos qu’à la création de la FMPS, Feu Meziane Belfkih avait demandé à la Fondation Mohammed VI des œuvres sociales de l’éducation et de formation de créer des écoles, de les construire, et la FMPS a été créée pour les gérer.Pour gagner le pari de la quantité et la qualité, le président de la FMPS a souligné que le souci de la qualité a été une priorité au même niveau que la quantité. Ainsi, un programme de formation des éducatrices a été mis en place, de même qu’un système de suivi et d’évaluation des enfants pour évaluer l’acquisition des compétences inscrites dans le cadre curriculaire défini par la tutelle. Il a également évoqué «la mise en place d’une chaîne de métiers intégrée et maîtrisée» pour soutenir ces efforts. «Nous avons élaboré un système pyramidal qui comprend l’éducateur, le superviseur, le représentant provincial et l’administration centrale, dans laquelle il y a aussi des super encadrants superviseurs. Puis, nous avons pensé à mettre en place un système d’évaluation interne, en continu, pour nous assurer de la qualité des apprentissages donnés en classe. Ces éducateurs ont par ailleurs la responsabilité d’évaluer les compétences acquises par les enfants selon un certain nombre d’indicateurs», a indiqué M. Boutayeb. Et de noter que la fondation a totalement informatisé ses systèmes.
FMPS : Un modèle spécifique de recrutement
Interrogé sur le modèle de recrutement des éducateurs, M. Boutayeb a indiqué que l’expansion de l’activité de la fondation au fil des ans, 350 écoles à gérer en 2018, puis 850 classes de plus en 2019, a permis d’améliorer le système et de recruter davantage de personnel compétent. Sur le modèle de recrutement, le président explique que compte tenu de l’absence d’une formation spécifique d’éducateurs dans le préscolaire, la fondation a adopté sa propre approche. «On recrute, en général, le niveau minimal du baccalauréat. Nous veillons à retenir des éducateurs ayant cette fibre de partage et de savoir-être avec les enfants», explique l’invité. Et de préciser que 92% des éducateurs sont des femmes. «Ce n’est pas voulu, mais ce sont celles qui viennent en premier !», remarque-t-il.Autre particularité, les besoins en recrutement sont traités au niveau régional. D’abord pour encourager l’emploi dans le rural, puis pour éviter un éventuel dépaysement des éducatrices. «La prise en charge des enfants se fait dans leur langue maternelle ou dans leur dialecte maternel, la darija, l’amazigh, tachelhit, tarifit, etc.» À noter que la fondation compte aujourd’hui 23.000 employés. Les éducatrices touchent le SMIG, mais ont l’opportunité d’évoluer vers des postes de formatrices, de superviseur ou même de représentantes provinciales. Elles sont toutes déclarées à la CNSS. Le président lui travaille bénévolement. «Je suis bénévole, et je veux rester bénévole... et c’est un plaisir de servir mon pays», souligne notre invité.
Fondation marocaine du préscolaire : Un modèle innovant de financement
Un budget annuel de 1,5 milliard de DH est dédié pour financer 22.000 classes de préscolaire qui accueille près de 300.000 enfants. Il est important de souligner que la quasi-totalité de ce budget est financée par l’État, démontrant ainsi l’engagement gouvernemental envers l’éducation préscolaire, a précisé M. Boutayeb. Le président de la FMPS a également souligné la flexibilité de ce budget, soulignant qu’il peut être augmenté à mesure que de nouvelles classes sont créées à l’avenir. Cette perspective ouvre des opportunités pour l’expansion et l’amélioration continues de l’éducation préscolaire au Maroc, ce qui est essentiel pour garantir un meilleur départ éducatif aux jeunes générations, a-t-il noté. «Dans le cadre du rayonnement, on va chercher d’autres moyens de financement parce que l’État nous donne le nécessaire, mais ce n’est pas suffisant. Le budget annuel aujourd’hui est de 3.500 dirhams par enfant. Si je prends les 22.000 classes et les 300.000 enfants, cela fait que nous gérons un budget de l’ordre de 1,5 milliard de dirhams. Ce budget est appelé à bouger en fonction des classes qu’on aura rajouté», explique l’invité. En plus du financement de l’État, la fondation tente de trouver des financements complémentaires pour améliorer l’existant.En conclusion, le président de la FMPS a rappelé que l’objectif est d’atteindre un taux de scolarisation de 100%. C’est un objectif atteignable grâce à l’engagement de tous. Ce que je dis, c’est que notre fondation est agile, efficace, efficiente et elle est au service de notre pays.