Le barrage Al Massira, deuxième plus grande retenue du Maroc, affiche aujourd'hui un taux de remplissage d'à peine 1%. Il y a dix ans, en 2013, ses réserves atteignaient 100%. Cette chute vertigineuse illustre à elle seule l'ampleur du défi hydrique auquel fait face le Royaume. Alors que la dotation en eau par habitant est tombée à 600 m³ par an – bien en deçà du seuil de pénurie fixé à 1.000 m³ –, le Maroc explore toutes les pistes pour sécuriser son approvisionnement. Parmi elles, la réutilisation des eaux usées traitées s'impose progressivement comme une solution incontournable.
Un patrimoine hydraulique sous pression croissante
Les chiffres sont éloquents. Avec 36,8 millions d'habitants et des ressources en eau estimées à 22 milliards de mètres cubes par an – dont 18 milliards en eau de surface et 4 milliards en eau souterraine –, le Maroc vit déjà dans une situation de stress hydrique structurel. Hassan Arejdal, chef de service assainissement liquide à la Direction générale des collectivités territoriales au ministère de l'Intérieur, rappelle que cette problématique a été intégrée dès 2006 dans la politique nationale d'assainissement. «Le Maroc a traité cette problématique en l'intégrant dans sa politique d'assainissement à travers des programmes nationaux», précise-t-il lors de son intervention.
Le contexte climatique n'arrange rien. La période 2018-2024 s'avère être la plus sèche jamais enregistrée depuis 1945, date du début des relevés hydrologiques. Les apports annuels moyens aux barrages ont chuté drastiquement, passant de pics dépassant 40 milliards de mètres cubes dans les années fastes à moins de 10 milliards durant les années récentes. Cette irrégularité temporelle s'accompagne d'une répartition spatiale déséquilibrée : 7% seulement du territoire national, situé au nord, concentre plus de la moitié des ressources en eau.
Le contexte climatique n'arrange rien. La période 2018-2024 s'avère être la plus sèche jamais enregistrée depuis 1945, date du début des relevés hydrologiques. Les apports annuels moyens aux barrages ont chuté drastiquement, passant de pics dépassant 40 milliards de mètres cubes dans les années fastes à moins de 10 milliards durant les années récentes. Cette irrégularité temporelle s'accompagne d'une répartition spatiale déséquilibrée : 7% seulement du territoire national, situé au nord, concentre plus de la moitié des ressources en eau.
L'assainissement, première étape vers la réutilisation
Face à ces contraintes, les autorités marocaines ont progressivement bâti un arsenal de réponses. Le Programme national d'assainissement, lancé en 2006 avec un budget initial de 43 milliards de dirhams, visait principalement à améliorer la qualité de vie dans les villes et centres urbains. «Ce programme a été établi pour améliorer la qualité de vie des citoyens au niveau des villes et des centres», explique Hassan Arejdal. Les objectifs fixés à l'horizon 2020 prévoyaient un taux de raccordement de 80% et une dépollution d'au moins 60%.
Les résultats ont dépassé certaines attentes. Entre 2006 et 2024, le nombre de stations d'épuration est passé de 7 à 216, dont 8 émissaires en mer. La capacité de traitement atteint désormais 4,20 millions de mètres cubes par jour avec les émissaires, et 1,38 million sans eux. Plus significatif encore, 88 stations disposent aujourd'hui d'un traitement tertiaire, permettant de mobiliser une eau réutilisable à des fins diverses. Le taux de dépollution national a bondi de 7% en 2006 à 58% fin 2024.
Cette évolution quantitative s'est accompagnée d'une transformation qualitative. Si les techniques de lagunage naturel représentaient 52% des installations dans les premières phases, les nouvelles stations privilégient des procédés intensifs comme les boues activées (49% des capacités actuelles). «L'orientation qui a été faite est d'aller vers des systèmes intensifs qui nous permettent de réutiliser les eaux usées traitées», souligne le responsable du ministère de l'Intérieur.
Les résultats ont dépassé certaines attentes. Entre 2006 et 2024, le nombre de stations d'épuration est passé de 7 à 216, dont 8 émissaires en mer. La capacité de traitement atteint désormais 4,20 millions de mètres cubes par jour avec les émissaires, et 1,38 million sans eux. Plus significatif encore, 88 stations disposent aujourd'hui d'un traitement tertiaire, permettant de mobiliser une eau réutilisable à des fins diverses. Le taux de dépollution national a bondi de 7% en 2006 à 58% fin 2024.
Cette évolution quantitative s'est accompagnée d'une transformation qualitative. Si les techniques de lagunage naturel représentaient 52% des installations dans les premières phases, les nouvelles stations privilégient des procédés intensifs comme les boues activées (49% des capacités actuelles). «L'orientation qui a été faite est d'aller vers des systèmes intensifs qui nous permettent de réutiliser les eaux usées traitées», souligne le responsable du ministère de l'Intérieur.
Un nouveau programme plus ambitieux
En 2018-2019, le Royaume a franchi un cap supplémentaire en reconfigurant son programme d'assainissement. Le Programme national d'assainissement liquide mutualisé et de réutilisation des eaux usées traitées (PNAM 2019-2040) affiche des objectifs considérablement renforcés. Avec un budget maintenu à 43 milliards de dirhams, il vise 35 millions d'habitants à l'horizon 2040, contre 10 millions pour le programme précédent.
La réutilisation des eaux usées devient l'un des trois piliers du programme, aux côtés de la continuité en milieu urbain et de l'assainissement des centres chefs-lieux de communes. Un budget de 11,3 milliards de dirhams lui est spécifiquement alloué, témoignant de son importance stratégique. «Cette composante a été conçue pour faire face à la rareté des ressources que nous avons ressentie dès 2015-2017», justifie Hassan Arejdal.
L'objectif fixé par le programme est de mobiliser 573 millions de mètres cubes d'eaux usées traitées réutilisables à terme, dont 531 millions pour les villes et centres urbains, et 42 millions pour les centres chefs-lieux de communes. Ces volumes représenteraient une contribution significative au bilan hydrique national, dans un contexte où la demande en eau devrait passer de 16 milliards de mètres cubes par an actuellement à 18,6 milliards en 2050.
La réutilisation des eaux usées devient l'un des trois piliers du programme, aux côtés de la continuité en milieu urbain et de l'assainissement des centres chefs-lieux de communes. Un budget de 11,3 milliards de dirhams lui est spécifiquement alloué, témoignant de son importance stratégique. «Cette composante a été conçue pour faire face à la rareté des ressources que nous avons ressentie dès 2015-2017», justifie Hassan Arejdal.
L'objectif fixé par le programme est de mobiliser 573 millions de mètres cubes d'eaux usées traitées réutilisables à terme, dont 531 millions pour les villes et centres urbains, et 42 millions pour les centres chefs-lieux de communes. Ces volumes représenteraient une contribution significative au bilan hydrique national, dans un contexte où la demande en eau devrait passer de 16 milliards de mètres cubes par an actuellement à 18,6 milliards en 2050.
Le PNAEPI, cadre stratégique de la réutilisation
L'intégration de la réutilisation des eaux usées dans le Programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation 2020-2027 (PNAEPI) marque une reconnaissance institutionnelle de cette ressource non conventionnelle. Abdelhamid Hmidani, ingénieur au ministère de l'Équipement et de l'eau, détaille la place centrale qu'occupe la réutilisation dans ce programme présenté à Sa Majesté le Roi en 2020. «Le recours à la réutilisation dans les documents de planification des ressources en eau répond à plusieurs raisons», énumère-t-il. Il cite notamment l'amélioration de l'adéquation entre l'offre et la demande, la diversification des ressources, la réduction de la pression sur les ressources conventionnelles, la limitation de la pollution par la diminution des rejets dans le milieu naturel et la promotion de l'économie circulaire. «C'est un choix qui est aligné avec les Objectifs de développement durable, notamment l'ODD6 qui incite les États à améliorer les conditions d'assainissement et à augmenter la disponibilité en eau», ajoute-t-il.
Le PNAEPI, qui couvre la période 2020-2027, repose sur cinq axes stratégiques. Le développement de l'offre en eau passe par la construction de nouveaux barrages, le dessalement – avec un objectif de 1,7 milliard de mètres cubes par an en 2030 – et la réutilisation des eaux usées. La gestion de la demande vise l'amélioration du rendement de distribution de l'eau potable à 78% et la conversion à l'irrigation localisée dans le secteur agricole. Le renforcement de l'approvisionnement en milieu rural, la communication et la sensibilisation complètent le dispositif. Pour la réutilisation spécifiquement, l'objectif chiffré est d'atteindre 100 millions de mètres cubes réutilisés par an en 2027. Le coût alloué à cet axe s'élève à 3 milliards de dirhams. «L'usage actuellement concerne principalement les espaces verts et les golfs», précise Abdelhamid Hmidani, tout en laissant entendre que d'autres usages, notamment agricoles et industriels, sont envisagés pour l'avenir.
Le PNAEPI, qui couvre la période 2020-2027, repose sur cinq axes stratégiques. Le développement de l'offre en eau passe par la construction de nouveaux barrages, le dessalement – avec un objectif de 1,7 milliard de mètres cubes par an en 2030 – et la réutilisation des eaux usées. La gestion de la demande vise l'amélioration du rendement de distribution de l'eau potable à 78% et la conversion à l'irrigation localisée dans le secteur agricole. Le renforcement de l'approvisionnement en milieu rural, la communication et la sensibilisation complètent le dispositif. Pour la réutilisation spécifiquement, l'objectif chiffré est d'atteindre 100 millions de mètres cubes réutilisés par an en 2027. Le coût alloué à cet axe s'élève à 3 milliards de dirhams. «L'usage actuellement concerne principalement les espaces verts et les golfs», précise Abdelhamid Hmidani, tout en laissant entendre que d'autres usages, notamment agricoles et industriels, sont envisagés pour l'avenir.
Des résultats tangibles mais encore insuffisants
Sur le terrain, les investissements commencent à porter leurs fruits. Entre 2019 et 2024, l'investissement global engagé dans la réutilisation s'élève à près de 6 milliards de dirhams. Sur ce montant, 3 milliards proviennent du PNAM, dont 418 millions déjà achevés, 1,38 milliard en cours de travaux et 1,42 milliard en cours de lancement ou d'études. S'ajoutent 2,8 milliards pour des projets menés hors programme, notamment avec l'OCP (2,1 milliards) et certaines régions (256 millions).
Le volume annuel d'eaux usées traitées réutilisées a enregistré une progression spectaculaire, passant de 23,5 millions de mètres cubes en 2019 à 52,6 millions en 2024. Cette eau sert principalement à l'arrosage des golfs (20,54 millions de mètres cubes pour 30 terrains), des espaces verts urbains (11,50 millions pour 16 sites) et à des usages industriels (20,58 millions pour 6 installations, essentiellement l'OCP).
Le projet de Marrakech illustre l'ampleur des infrastructures déployées. La station d'épuration de la ville, fonctionnant par boues activées, traite 33 millions de mètres cubes par an. L'eau traitée alimente 19 golfs et la palmeraie sur 810 hectares. À ce jour, 14 golfs sont effectivement raccordés, consommant 10,4 millions de mètres cubes. Des projets similaires à Agadir, Tanger et dans la région de Tétouan-Martil-M'diq-Fnideq mobilisent respectivement 11, 3,8 et 9 millions de mètres cubes annuels.
Le volume annuel d'eaux usées traitées réutilisées a enregistré une progression spectaculaire, passant de 23,5 millions de mètres cubes en 2019 à 52,6 millions en 2024. Cette eau sert principalement à l'arrosage des golfs (20,54 millions de mètres cubes pour 30 terrains), des espaces verts urbains (11,50 millions pour 16 sites) et à des usages industriels (20,58 millions pour 6 installations, essentiellement l'OCP).
Le projet de Marrakech illustre l'ampleur des infrastructures déployées. La station d'épuration de la ville, fonctionnant par boues activées, traite 33 millions de mètres cubes par an. L'eau traitée alimente 19 golfs et la palmeraie sur 810 hectares. À ce jour, 14 golfs sont effectivement raccordés, consommant 10,4 millions de mètres cubes. Des projets similaires à Agadir, Tanger et dans la région de Tétouan-Martil-M'diq-Fnideq mobilisent respectivement 11, 3,8 et 9 millions de mètres cubes annuels.
L'engagement exemplaire de l'OCP
Le groupe OCP s'est positionné comme un acteur de premier plan dans la réutilisation des eaux usées à des fins industrielles. Sa stratégie vise à couvrir 100% de ses besoins en eau par des sources non conventionnelles, tout en optimisant sa consommation. En 2024, six projets de réutilisation pour le lavage des phosphates ont été réalisés, permettant de couvrir plus de 20 millions de mètres cubes de besoins annuels.
Cette démarche s'inscrit dans une approche globale de gestion durable de la ressource. L'industriel collabore étroitement avec les opérateurs d'assainissement pour sécuriser ses approvisionnements en eaux usées traitées, allant jusqu'à financer lui-même certaines infrastructures de traitement lorsque cela s'avère nécessaire pour garantir la qualité requise. Cette implication du secteur privé dans le financement des infrastructures de réutilisation ouvre des perspectives intéressantes pour le développement de cette filière.
Cette démarche s'inscrit dans une approche globale de gestion durable de la ressource. L'industriel collabore étroitement avec les opérateurs d'assainissement pour sécuriser ses approvisionnements en eaux usées traitées, allant jusqu'à financer lui-même certaines infrastructures de traitement lorsque cela s'avère nécessaire pour garantir la qualité requise. Cette implication du secteur privé dans le financement des infrastructures de réutilisation ouvre des perspectives intéressantes pour le développement de cette filière.
Des expériences internationales inspirantes
Timothée Ourbak, responsable du pôle ressources naturelles à l'Agence française de développement, apporte un éclairage comparatif précieux sur les expériences menées dans d'autres pays confrontés au stress hydrique. «La zone du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord représente environ 10% de la réutilisation mondiale», indique-t-il, tout en soulignant que certains pays comme Bahreïn ou le Koweït réutilisent une proportion bien plus élevée de leurs eaux traitées.
L'AFD finance plusieurs projets de réutilisation dans la région. En Palestine, le programme «Water banking» à Gaza combine recharge de nappe, dépollution et irrigation sur 1.500 hectares. En Jordanie, les projets de North East Balqa et de Ramtha prévoient la collecte, le traitement et le transfert des eaux traitées vers des retenues destinées à l'irrigation. En Égypte, le projet de réhabilitation de la station de Helwan inclut un traitement tertiaire par filtration sur sable et chloration pour 800.000 mètres cubes par jour.
La Tunisie a adopté une stratégie nationale particulièrement ambitieuse, visant à porter la réutilisation de 8% actuellement à 80% d'ici 2050. Plus de cent projets sont programmés, devant faire passer la part de la réutilisation de 0,8 à 20% du bilan hydrique national. «C'est une ambition majeure que nous souhaitons accompagner», commente Timothée Ourbak, évoquant des études de faisabilité en cours sur le Grand Tunis et la réhabilitation de stations avec l'Union européenne.
L'AFD finance plusieurs projets de réutilisation dans la région. En Palestine, le programme «Water banking» à Gaza combine recharge de nappe, dépollution et irrigation sur 1.500 hectares. En Jordanie, les projets de North East Balqa et de Ramtha prévoient la collecte, le traitement et le transfert des eaux traitées vers des retenues destinées à l'irrigation. En Égypte, le projet de réhabilitation de la station de Helwan inclut un traitement tertiaire par filtration sur sable et chloration pour 800.000 mètres cubes par jour.
La Tunisie a adopté une stratégie nationale particulièrement ambitieuse, visant à porter la réutilisation de 8% actuellement à 80% d'ici 2050. Plus de cent projets sont programmés, devant faire passer la part de la réutilisation de 0,8 à 20% du bilan hydrique national. «C'est une ambition majeure que nous souhaitons accompagner», commente Timothée Ourbak, évoquant des études de faisabilité en cours sur le Grand Tunis et la réhabilitation de stations avec l'Union européenne.
Les défis techniques et réglementaires
Malgré ces avancées, plusieurs défis demeurent. La conception des projets de réutilisation nécessite une approche intégrée, prenant en compte simultanément les usages envisagés, la qualité de l'eau requise, les besoins de stockage et la pérennité de la demande. «Il y a trois grandes questions que nous nous posons quand un partenaire nous demande de l'accompagner», explique le représentant de l'AFD. La première concerne les usages et leurs utilisateurs, la deuxième la production et les évolutions futures des stations d'épuration, la troisième la distribution et les questions foncières associées.
Le choix technologique revêt une importance capitale. Les différentes filières de traitement – boues activées, bio-filtres, bioréacteurs à membrane – doivent être adaptées à l'usage final. Pour les cultures non alimentaires ou l'irrigation d'espaces verts non publics, une désinfection par chlore, UV ou ozone peut suffire après un traitement secondaire. Pour les cultures alimentaires ou les usages plus sensibles, un traitement tertiaire voire quaternaire s'impose, avec des technologies comme les membranes immergées, l'osmose inverse ou l'électrodialyse.
Le cadre réglementaire et institutionnel constitue un autre enjeu majeur. Au Maroc, les normes actuelles privilégient les usages pour les golfs et espaces verts, tandis que l'irrigation agricole reste encore largement informelle. «Comment encadrer cette réutilisation informelle ?», s'interroge Timothée Ourbak, évoquant la pratique courante dans plusieurs géographies où les agriculteurs utilisent directement les eaux en sortie de station, parfois sans traitement adéquat. La question de l'adaptation du traitement aux besoins des cultures se pose également, notamment pour préserver les éléments nutritifs comme l'azote et le phosphore.
Le choix technologique revêt une importance capitale. Les différentes filières de traitement – boues activées, bio-filtres, bioréacteurs à membrane – doivent être adaptées à l'usage final. Pour les cultures non alimentaires ou l'irrigation d'espaces verts non publics, une désinfection par chlore, UV ou ozone peut suffire après un traitement secondaire. Pour les cultures alimentaires ou les usages plus sensibles, un traitement tertiaire voire quaternaire s'impose, avec des technologies comme les membranes immergées, l'osmose inverse ou l'électrodialyse.
Le cadre réglementaire et institutionnel constitue un autre enjeu majeur. Au Maroc, les normes actuelles privilégient les usages pour les golfs et espaces verts, tandis que l'irrigation agricole reste encore largement informelle. «Comment encadrer cette réutilisation informelle ?», s'interroge Timothée Ourbak, évoquant la pratique courante dans plusieurs géographies où les agriculteurs utilisent directement les eaux en sortie de station, parfois sans traitement adéquat. La question de l'adaptation du traitement aux besoins des cultures se pose également, notamment pour préserver les éléments nutritifs comme l'azote et le phosphore.
