Réuni samedi dernier à Agadir pour la dixième édition du Forum des élus du Rassemblement national des indépendants, le parti de la colombe a célébré bien comme il se doit le Jour de l’An amazigh, fêté pour la première fois au Maroc en tant que jour férié payé. La tenue de ce Forum à Agadir concomitamment aux festivités amazighes n'est pas un hasard, selon Abdellah Ghazi, membre du bureau politique du RNI, coordonnateur des différentes éditions du Forum et député de Tiznit. Pour lui, ce choix symbolise la volonté de Aziz Akhannouch, à la fois président du parti, Chef du gouvernement et élu local, de mettre en valeur le rôle crucial des représentants territoriaux du RNI. Une analyse confirmée par le président du parti, qui a insisté dans son discours sur l'importance fondamentale des élus locaux, «véritable épine dorsale de l'action politique» du RNI.
Lors de ce meeting de grande importance pour le parti, le président du RNI, Aziz Akhannouch, a mis en avant le poids électoral de sa formation politique dans le Souss, forte de plus de 270.000 voix aux élections de 2021, soit «bien davantage que certains détracteurs», selon lui. M. Akhannouch a souligné l'importance de ce rendez-vous pour raffermir le rôle des élus locaux du RNI. Il annoncé dans ce cadre que son discours serait axé sur trois thématiques majeures : la question amazighe, les enjeux propres à la région Souss-Massa dont il est originaire et les réalisations du gouvernement.
Lors de ce meeting de grande importance pour le parti, le président du RNI, Aziz Akhannouch, a mis en avant le poids électoral de sa formation politique dans le Souss, forte de plus de 270.000 voix aux élections de 2021, soit «bien davantage que certains détracteurs», selon lui. M. Akhannouch a souligné l'importance de ce rendez-vous pour raffermir le rôle des élus locaux du RNI. Il annoncé dans ce cadre que son discours serait axé sur trois thématiques majeures : la question amazighe, les enjeux propres à la région Souss-Massa dont il est originaire et les réalisations du gouvernement.
Le Jour de l’An amazigh, un «cadeau» de Sa Majesté le Roi aux Marocains
Après avoir rappelé la fierté que lui procure la célébration officielle du Nouvel An amazigh lors du 10e Forum des élus, M. Akhannouch a tenu à partager avec son public l'émotion ressentie après l'annonce faite par Sa Majesté le Roi d’instaurer le Jour de l’An amazigh comme jour férié officiel payé. Pour lui, cette décision clairvoyante reflète un profond respect envers la culture amazighe, offre aux Marocains une nouvelle fête nationale et un nouveau facteur de communion. «Je vais vous faire une confidence à ce sujet que je raconte pour la première fois. J’ai reçu un jour un appel téléphonique de Sa Majesté le Roi durant lequel il m’a annoncé qu’il avait pris la décision que l’an amazigh soit une fête nationale, car les Marocains et les amazighophones méritent cette reconnaissance», a-t-il affirmé. M. Akhannouch a ajouté que cette annonce a été un de ses meilleurs jours, précisant dans ce cadre que la célébration ne se limiterait pas désormais aux foyers, mais s'étendrait aux espaces publics.
Une station de dessalement de l'eau de mer à Tiznit
Abordant sa relation avec la région du Souss, M. Akhannouch a souligné que son rôle en tant que président du parti, membre du gouvernement, et «aujourd’hui» en tant qu'élu «revêt une signification particulière» et «je n'hésite pas à dire que j'en suis fier, car c'est avec vous ici, dans le Souss, que j'ai acquis ma compréhension de la politique». Il a retracé son parcours politique, énumérant ses élections successives à Tafraout, sa participation au conseil provincial de Tiznit, sa présidence régionale, et son rôle de parlementaire de Tiznit. «Ce que j'ai appris en politique, je vous le dois. Ainsi, si je réussis, c'est grâce à vous, autrement, c'est à cause de vous», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, M. Akhannouch a profité de cette rencontre pour aborder le défi que pose le stress hydrique, en particulier dans cette région. Il a souligné à cet égard les progrès réalisés par la station de traitement d'eau à Chtouka Aït Baha, tout en appelant à une augmentation de la production pour répondre à la forte demande en eau potable et d'irrigation. Dans ce contexte, il a précisé que la station construite à Tafraout-Aït Baha a réussi à résoudre plusieurs problèmes, mais sa production reste insuffisante. Ainsi, il a préconisé d'augmenter sa production dans les plus brefs délais, car la demande en eau potable et en eau d'irrigation est très importante.
Par ailleurs, M. Akhannouch a profité de cette rencontre pour aborder le défi que pose le stress hydrique, en particulier dans cette région. Il a souligné à cet égard les progrès réalisés par la station de traitement d'eau à Chtouka Aït Baha, tout en appelant à une augmentation de la production pour répondre à la forte demande en eau potable et d'irrigation. Dans ce contexte, il a précisé que la station construite à Tafraout-Aït Baha a réussi à résoudre plusieurs problèmes, mais sa production reste insuffisante. Ainsi, il a préconisé d'augmenter sa production dans les plus brefs délais, car la demande en eau potable et en eau d'irrigation est très importante.
Il a également souligné que Tiznit a besoin, à son tour, de la construction d'une station spécifique, dans les plus brefs délais, indiquant que des études relatives à ce projet étaient en cours. Cette station vise non seulement à produire de l'eau potable, mais aussi à soutenir l'agriculture, en irriguant des milliers d'hectares, a-t-il indiqué, attirant l'attention sur le fait que Tafraout et Anzi souffrent également d'une pénurie d'eau. Face à ces défis, M. Akhannouch a appelé à un usage rationnel des ressources en eau, mettant en garde contre les menaces qui pèsent sur la région en raison de la rareté de cette substance vitale. Pour lui, il n’est normal de «transmettre cette crise aux générations futures».
Investir dans le futur : perspectives pour le RNI
Après avoir mis en avant la forte présence des élus RNI dans la région – quelque 1.500 représentants –, M. Akhannouch a affirmé qu’ils jouent un rôle essentiel dans le développement local en proposant des solutions aux problématiques de la population. Il a ainsi évoqué l’importance du programme de développement basé sur les suggestions des élus exprimées lors des différentes sessions du Forum des élus rnistes. Un programme qui sera finalisé et proposé aux partenaires de la coalition gouvernementale. Il reste deux étapes, les forums des régions de Lâayoune-Sakia El Hamra et de la région de Dakhla-Oued Eddahab. «Le RNI cherche à répondre aux problèmes locaux. Au terme des sessions du Forum, nous allons nous mettre ensemble et inviter les élus pour livrer les résultats des échanges et des recommandations auxquels nous sommes arrivés», a-t-il promis.
Sur un autre volet, M. Akhannouch ne pouvait pas ne pas évoquer les efforts déployés par le gouvernement dans le cadre de «l’État social», un projet qui lui est cher. À cet égard, il a affirmé que le gouvernement mettait en œuvre des programmes concrets, avec un impact réel et qu’il ne «promettait pas monts et merveilles aux Marocains». Après avoir promis une prochaine visite à la région de Tata, il a affirmé que cette session du forum avait été un succès et avait suscité une forte participation. Il a conclu en soulignant que les élus du parti avaient bien assimilé le programme gouvernemental, mais que le challenge serait de passer à l’étape suivante : l’expliquer aux citoyens «afin qu'ils comprennent les nouvelles initiatives et le sérieux travail du gouvernement».
Sur un autre volet, M. Akhannouch ne pouvait pas ne pas évoquer les efforts déployés par le gouvernement dans le cadre de «l’État social», un projet qui lui est cher. À cet égard, il a affirmé que le gouvernement mettait en œuvre des programmes concrets, avec un impact réel et qu’il ne «promettait pas monts et merveilles aux Marocains». Après avoir promis une prochaine visite à la région de Tata, il a affirmé que cette session du forum avait été un succès et avait suscité une forte participation. Il a conclu en soulignant que les élus du parti avaient bien assimilé le programme gouvernemental, mais que le challenge serait de passer à l’étape suivante : l’expliquer aux citoyens «afin qu'ils comprennent les nouvelles initiatives et le sérieux travail du gouvernement».
Le Maroc à la tête du CDH, la consécration d'un parcours de longue date, selon Mohamed Aujjar
Membre du bureau politique du Rassemblement national des indépendants, Mohamed Aujjar a mis l'accent, lors des travaux de la 10e édition du Forum des élus du parti, sur l'élection du Maroc à la tête du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Cette victoire, selon lui, est le couronnement des efforts du Royaume et de son engagement pour la promotion de l’État de droit et l’élargissement du champ des libertés. Rappelant que S.M. le Roi Mohammed VI a fait de cette question une priorité dès Son accession au Trône, il a relevé des chantiers comme l'Instance équité et réconciliation ou encore la révision de la Moudawana ont permis des avancées notables. Le Maroc a fourni des «efforts considérables», triomphant brillamment des manigances de ses adversaires. Pour l'ancien ministre de la Justice, le Royaume doit capitaliser sur ses acquis en matière de droits humains en accordant plus d’importance aux droits économiques et culturels. M. Aujjar a rappelé que les récentes manifestations dans le secteur de l'enseignement ont été gérées suivant une approche responsable. Malgré l'ampleur du mouvement, le droit de manifester a été respecté. Ce qui illustre selon lui la volonté du Royaume de consolider l’édification de l’État de droit et des institutions et consacrer irréversiblement le choix démocratique.