Le secrétaire général du Syndicat national de la santé publique (FDT), Dr Karim Belmokadem, a déclaré que cette coalition reflète « l'ampleur de la tension que connaît le secteur de la santé et le niveau de mécontentement des professionnels », ajoutant que la coordination considère que l'échec à motiver les cadres de santé porte atteinte à l'un des quatre piliers de la réforme du système du secteur, "ce qui représente donc un début difficile pour la réforme".
Lors d'une conférence de presse organisée ce mardi à Rabat, Belmokadem a expliqué, au nom de la coordination, que parallèlement à la réforme de l'arsenal juridique, un processus de dialogue sectoriel a été engagé visant principalement à répondre aux demandes matérielles et professionnelles, ce qui a conduit, dans une première étape, à un accord préliminaire signé le 24 février 2022, soulignant la nécessité de poursuivre le dialogue sur les revendications catégorielles et communes restantes.
Et d’ajouter que le dialogue s'est poursuivi jusqu'à la signature d'un accord préliminaire le 29 décembre 2023 entre le ministère de la Santé et les organisations syndicales représentatives du secteur, en conclusion de réunions avec une commission ministérielle. Cet accord a abouti à un consensus sur 14 points essentiels à impact financier, suivi de la signature des procès-verbaux annexes contenant les détails des revendications de chaque catégorie, en particulier celles qui n'ont pas bénéficié de l'accord de 2022 et de la mise en œuvre des points restants de cet accord concernant les assistants médicaux.
A la fin de janvier 2024, tous les procès-verbaux des accords et propositions des syndicats ont été transmis à la présidence du gouvernement pour trancher sur les délais d'application de ces accords, note le responsable. Toutefois, « les travailleurs sont surpris par le silence incompréhensible et injustifié du gouvernement ainsi que le déni des conclusions du dialogue et de négociations qui ont nécessité des dizaines de réunions et donc des efforts, des souffrances et des sacrifices des travailleurs du secteur de la santé, considérés comme la pierre angulaire de toute réforme du système de santé », renchéri le responsable syndical. Et de préciser que la coordination demande la mise en œuvre de l'accord du 29 décembre 2023 et des procès-verbaux signés avec tous les syndicats sectoriels fin janvier 2024 selon les délais spécifiés et les contenus convenus dans leurs volets matériels, professionnels et juridiques.
Pour rappel, l'accord prévoit, selon Belmokadem, une augmentation générale du salaire fixe de 1.500 dirhams pour les cadres infirmiers et techniciens de santé, les infirmiers auxiliaires et les infirmiers préparateurs, et une augmentation générale du salaire fixe de 1.200 dirhams nets pour les professionnels de la santé des catégories des assistants administratifs et techniques, des techniciens, des rédacteurs, des techniciens de transport, des ambulanciers de santé, des assistants en odontologie, des assistants en urgences, des gestionnaires et des ingénieurs.
Les termes de l'accord incluent également l'amélioration des conditions de promotion avec la création d'un nouveau grade pour toutes les catégories, l'organisation de concours professionnels internes et l'adoption d'une formule optimale pour le calcul des indemnités, ainsi que d'autres revendications.
Belmokadem a précisé que cette action revendicative s'inscrit dans un programme de lutte élaboré par la coordination syndicale, affirmant qu’elle tient le gouvernement pour responsable, et que « si ce dernier ne répond pas aux demandes justes et légitimes des professionnels de la santé, l'escalade sera la seule et unique solution, avec la prise de mesures de lutte sans précédent ».
Lors d'une conférence de presse organisée ce mardi à Rabat, Belmokadem a expliqué, au nom de la coordination, que parallèlement à la réforme de l'arsenal juridique, un processus de dialogue sectoriel a été engagé visant principalement à répondre aux demandes matérielles et professionnelles, ce qui a conduit, dans une première étape, à un accord préliminaire signé le 24 février 2022, soulignant la nécessité de poursuivre le dialogue sur les revendications catégorielles et communes restantes.
Et d’ajouter que le dialogue s'est poursuivi jusqu'à la signature d'un accord préliminaire le 29 décembre 2023 entre le ministère de la Santé et les organisations syndicales représentatives du secteur, en conclusion de réunions avec une commission ministérielle. Cet accord a abouti à un consensus sur 14 points essentiels à impact financier, suivi de la signature des procès-verbaux annexes contenant les détails des revendications de chaque catégorie, en particulier celles qui n'ont pas bénéficié de l'accord de 2022 et de la mise en œuvre des points restants de cet accord concernant les assistants médicaux.
A la fin de janvier 2024, tous les procès-verbaux des accords et propositions des syndicats ont été transmis à la présidence du gouvernement pour trancher sur les délais d'application de ces accords, note le responsable. Toutefois, « les travailleurs sont surpris par le silence incompréhensible et injustifié du gouvernement ainsi que le déni des conclusions du dialogue et de négociations qui ont nécessité des dizaines de réunions et donc des efforts, des souffrances et des sacrifices des travailleurs du secteur de la santé, considérés comme la pierre angulaire de toute réforme du système de santé », renchéri le responsable syndical. Et de préciser que la coordination demande la mise en œuvre de l'accord du 29 décembre 2023 et des procès-verbaux signés avec tous les syndicats sectoriels fin janvier 2024 selon les délais spécifiés et les contenus convenus dans leurs volets matériels, professionnels et juridiques.
Pour rappel, l'accord prévoit, selon Belmokadem, une augmentation générale du salaire fixe de 1.500 dirhams pour les cadres infirmiers et techniciens de santé, les infirmiers auxiliaires et les infirmiers préparateurs, et une augmentation générale du salaire fixe de 1.200 dirhams nets pour les professionnels de la santé des catégories des assistants administratifs et techniques, des techniciens, des rédacteurs, des techniciens de transport, des ambulanciers de santé, des assistants en odontologie, des assistants en urgences, des gestionnaires et des ingénieurs.
Les termes de l'accord incluent également l'amélioration des conditions de promotion avec la création d'un nouveau grade pour toutes les catégories, l'organisation de concours professionnels internes et l'adoption d'une formule optimale pour le calcul des indemnités, ainsi que d'autres revendications.
Belmokadem a précisé que cette action revendicative s'inscrit dans un programme de lutte élaboré par la coordination syndicale, affirmant qu’elle tient le gouvernement pour responsable, et que « si ce dernier ne répond pas aux demandes justes et légitimes des professionnels de la santé, l'escalade sera la seule et unique solution, avec la prise de mesures de lutte sans précédent ».