Un nouveau round de négociations devrait se tenir aujourd’hui entre le ministère de la Santé et de la protection sociale et le Syndicat national de la santé affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT). Cette réunion intervient après l’annonce par la formation syndicale d’une série de formes de protestation en réponse à l'offre «très maigre» du gouvernement concernant les revendications des fonctionnaires de la santé.
Dans un communiqué publié mercredi dernier, le syndicat a annoncé avoir élaboré un programme de protestation national pour faire face à «la négligence et au mépris du gouvernement envers les fonctionnaires de la santé», tout particulièrement les infirmiers qui se sont vu accorder une augmentation nette de 800 DH dans le cadre d’une proposition formulée par le ministère lors d’une réunion de dialogue tenue mardi dernier. La même proposition a aussi prévu une augmentation d'une valeur nette de 600 DH pour toutes les catégories d'administrateurs et de techniciens.
Dans un communiqué publié mercredi dernier, le syndicat a annoncé avoir élaboré un programme de protestation national pour faire face à «la négligence et au mépris du gouvernement envers les fonctionnaires de la santé», tout particulièrement les infirmiers qui se sont vu accorder une augmentation nette de 800 DH dans le cadre d’une proposition formulée par le ministère lors d’une réunion de dialogue tenue mardi dernier. La même proposition a aussi prévu une augmentation d'une valeur nette de 600 DH pour toutes les catégories d'administrateurs et de techniciens.
Le ministère s’est également engagé à améliorer les conditions de promotion des différentes catégories en acceptant d'étudier le quota, les concours de passage aux grades supérieurs ainsi que la durée d’ancienneté ouvrant droit à une promotion. «Nous avons tenu une réunion mardi dernier avec le responsable des ressources humaines du ministère qui nous a déclaré qu’il parlait au nom du gouvernement. Mais nous avons été très déçus de l’offre du ministère, que nous avons clairement refusée au cours de la même réunion», souligne Mustapha Chennaoui, secrétaire général du syndicat, dans une déclaration accordée au «Matin».
Selon le même responsable, les propositions gouvernementales sont jugées très insuffisantes par le syndicat. C’est pour cette raison que le syndicat a annoncé une grève nationale mercredi prochain (24 janvier) qui sera accompagnée de sit-in régionaux. La formation syndicale a appelé par ailleurs tous les fonctionnaires à porter des brassards en guise de protestation à partir de mercredi. «Nous sommes optimistes quant aux résultats de cette nouvelle réunion puisqu’on nous a fait comprendre qu’une nouvelle proposition serait formulée par le ministère, mais nous restons vigilants et annonçons le maintien de notre programme de protestation jusqu’à nouvel ordre», ajoute le secrétaire général.
Le syndicat appelle même les autres formations syndicales à adopter la même ligne de conduite et à adhérer au programme de protestation annoncé afin de constituer une force de pression sur le gouvernement. Selon M. Chennaoui, le Syndicat national de la santé a déjà coordonné avec son homologue le Syndicat indépendant des infirmiers, qui avait prévu une grève générale de 48 heures les 24 et 25 janvier.
Selon le même responsable, les propositions gouvernementales sont jugées très insuffisantes par le syndicat. C’est pour cette raison que le syndicat a annoncé une grève nationale mercredi prochain (24 janvier) qui sera accompagnée de sit-in régionaux. La formation syndicale a appelé par ailleurs tous les fonctionnaires à porter des brassards en guise de protestation à partir de mercredi. «Nous sommes optimistes quant aux résultats de cette nouvelle réunion puisqu’on nous a fait comprendre qu’une nouvelle proposition serait formulée par le ministère, mais nous restons vigilants et annonçons le maintien de notre programme de protestation jusqu’à nouvel ordre», ajoute le secrétaire général.
Le syndicat appelle même les autres formations syndicales à adopter la même ligne de conduite et à adhérer au programme de protestation annoncé afin de constituer une force de pression sur le gouvernement. Selon M. Chennaoui, le Syndicat national de la santé a déjà coordonné avec son homologue le Syndicat indépendant des infirmiers, qui avait prévu une grève générale de 48 heures les 24 et 25 janvier.
Quid des revendications des fonctionnaires de la santé
Pour ce qui est des revendications, on apprend que le syndicat appelle à une augmentation générale des salaires d’au moins 3.000 dirhams, et l’unification des indemnités liées aux risques professionnels à hauteur de 4.000 dirhams pour toutes les catégories, tout en instaurant les 13e et 14e mois pour chaque professionnel de santé. «Les cadres de santé ont joué un rôle héroïque durant la pandémie de Covid-19. La crise sanitaire a, de fait, démontré le rôle important que les infirmiers et techniciens de santé jouent à tous les niveaux. Ces derniers, qui se sont engagés en première ligne, exigent une meilleure prise en compte des risques qu'ils prennent. N’avons-nous pas le droit à une revalorisation salariale correspondant à notre rendement ?» s’interroge M. Chennaoui.
Notons qu’outre la valorisation des salaires, le syndicat appelle également à une accélération et à une unification des critères de promotion, basés sur la réussite à l’examen d’aptitude professionnelle après quatre ans d’ancienneté dans le grade. Il insiste sur l’abolition de l’examen oral et la suppression du «quota», tout en garantissant la promotion par diplôme. Il revendique également la clarification des déductions sur les salaires et les rémunérations, avec des détails sur les pourcentages, la valeur, le mode de calcul, le contrôle et les procédures. Il souligne par ailleurs la nécessité de procéder au transfert des travailleurs des Centres hospitaliers universitaires (CHU) du Régime collectif d’allocation de retraite (RCAR) à la Caisse marocaine des retraites (CMR), en liquidant tous les arriérés liés à la promotion et aux rémunérations.
Notons qu’outre la valorisation des salaires, le syndicat appelle également à une accélération et à une unification des critères de promotion, basés sur la réussite à l’examen d’aptitude professionnelle après quatre ans d’ancienneté dans le grade. Il insiste sur l’abolition de l’examen oral et la suppression du «quota», tout en garantissant la promotion par diplôme. Il revendique également la clarification des déductions sur les salaires et les rémunérations, avec des détails sur les pourcentages, la valeur, le mode de calcul, le contrôle et les procédures. Il souligne par ailleurs la nécessité de procéder au transfert des travailleurs des Centres hospitaliers universitaires (CHU) du Régime collectif d’allocation de retraite (RCAR) à la Caisse marocaine des retraites (CMR), en liquidant tous les arriérés liés à la promotion et aux rémunérations.