À peine présenté samedi dernier, le Projet de loi de Finances (PLF) 2025 suscite déjà les réactions dans certains secteurs. En effet, le Collectif national des syndicats de la santé a exprimé ses vives préoccupations quant à certaines dispositions du Projet de loi de Finances pour 2025, affirmant qu’elles ne reflétaient pas l'accord signé avec le gouvernement le 23 juillet 2024. Accord qui prévoit, rappelons-le, le versement des salaires à partir du budget général de l'État, à travers la création de postes budgétaires permanents.
Dans un communiqué publié dimanche dernier et dont «Le Matin» détient copie, le Collectif, qui regroupe six syndicats, a exprimé ses vives inquiétudes concernant certains éléments du Projet de loi de Finances pour 2025, qui, selon lui, ne reflètent pas l'accord conclu notant que les formulations déployées soulèvent des interrogations parmi les professionnels de santé.
Les professionnels de la santé ont également dénoncé certaines dispositions du projet de loi de finances pour 2025, qui, selon eux, laissent présager une réduction des postes alloués au secteur au lieu de leur renforcement. Ils craignent ainsi une suppression de ces postes, avec toutes les conséquences que cela entraînerait pour beaucoup de personnels.
«Nous avons constaté que le projet de loi de finances évoque une éventuelle suppression des postes d’emploi au lieu de renforcer le nombre de postes alloués au secteur chaque année entraînant une incertitude quant à l’avenir des professionnels de la santé», ajoute le communiqué.
Il convient de rappeler que la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, a annoncé lors d'une session conjointe des deux Chambres du Parlement, le 19 octobre, que le Projet de loi de Finances pour 2025 prévoit la création de 6.500 nouveaux postes dans le secteur de la santé et de la protection sociale pour répondre aux besoins en ressources humaines. Elle a également précisé que des efforts seraient déployés pour améliorer la gouvernance hospitalière et le partage des ressources sanitaires, tout en mettant en œuvre des systèmes d'information dans toutes les structures de santé d'ici la fin de l'année 2025. Pour ce faire, le gouvernement a prévu un Budget de 32,6 milliards de dirhams pour le secteur de la Santé et de la protection sociale, soit une augmentation de 1,9 milliard de dirhams par rapport à 2024.
Dans un communiqué publié dimanche dernier et dont «Le Matin» détient copie, le Collectif, qui regroupe six syndicats, a exprimé ses vives inquiétudes concernant certains éléments du Projet de loi de Finances pour 2025, qui, selon lui, ne reflètent pas l'accord conclu notant que les formulations déployées soulèvent des interrogations parmi les professionnels de santé.
Le PLF menace-t-il les acquis du secteur ?
Le Collectif a dans ce sens exprimé son rejet de toute tentative visant la «réinterprétation ou de reformulation des deux points essentiels» de l'Accord qui videraient ce dernier de sa substance. Il s’agit des points relatifs à la préservation du statut de fonctionnaire et la centralité des salaires. «Ces aspects ne doivent pas faire l’objet d’une quelconque réinterprétation, surtout que la protection des acquis est un principe constitutionnel que le gouvernement est tenu de respecter», note le communiqué.Les professionnels de la santé ont également dénoncé certaines dispositions du projet de loi de finances pour 2025, qui, selon eux, laissent présager une réduction des postes alloués au secteur au lieu de leur renforcement. Ils craignent ainsi une suppression de ces postes, avec toutes les conséquences que cela entraînerait pour beaucoup de personnels.
«Nous avons constaté que le projet de loi de finances évoque une éventuelle suppression des postes d’emploi au lieu de renforcer le nombre de postes alloués au secteur chaque année entraînant une incertitude quant à l’avenir des professionnels de la santé», ajoute le communiqué.
PLF : 1,9 milliard de dirhams de plus à la santé par rapport à 2024
Le Syndicat a appelé ainsi le Chef du gouvernement et la ministre des Finances à revenir sur ces propositions pour protéger les droits et acquis des fonctionnaires et garantir la stabilité professionnelle, soulignant qu'il est «inacceptable que les professionnels de la santé paient le prix d'une mise en œuvre hâtive et maladroite des réformes du système de santé».Il convient de rappeler que la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, a annoncé lors d'une session conjointe des deux Chambres du Parlement, le 19 octobre, que le Projet de loi de Finances pour 2025 prévoit la création de 6.500 nouveaux postes dans le secteur de la santé et de la protection sociale pour répondre aux besoins en ressources humaines. Elle a également précisé que des efforts seraient déployés pour améliorer la gouvernance hospitalière et le partage des ressources sanitaires, tout en mettant en œuvre des systèmes d'information dans toutes les structures de santé d'ici la fin de l'année 2025. Pour ce faire, le gouvernement a prévu un Budget de 32,6 milliards de dirhams pour le secteur de la Santé et de la protection sociale, soit une augmentation de 1,9 milliard de dirhams par rapport à 2024.