L’analyste politique et professeur émérite de droit international Rachid Lazrak a minimisé la portée stratégique du sommet tripartite tenu lundi dernier entre les Chefs d’État tunisien et algérien ainsi que le président du Conseil présidentiel de Libye. Invité de l’émission «L’Info en Face» pour analyser les enjeux et les dimensions de cet événement, M. Lazrak a estimé que cette mini-rencontre ne pourrait en aucun cas façonner de nouvelles relations entre les pays du Maghreb et encore moins favoriser l’émergence d’un nouveau bloc régional au Maghreb. Bien au contraire, cette démarche ne peut que provoquer le désordre dans la région, particulièrement en l’absence de la Mauritanie et du manque d’un soutien franc de la Libye, a-t-il expliqué, d’autant plus que le Maroc, grand acteur régional et promoteur de paix, ne fait pas partie de ce projet.
«Le régime algérien tente de faire émerger un cadre informel où il peut exhiber un leadership régional de façade. Mais à défaut de pouvoir instaurer un nouveau regroupement maghrébin sans le Maroc, à cause de l’opposition de la Libye (pourtant représentée par le conseil présidentiel) et de l’absence de la Mauritanie, la nouvelle manœuvre ne fera qu’accentuer la division dans la région, malgré l’appui du président tunisien dont la politique extérieure brille par son incohérence», a souligné en substance l’analyste politique.
En effet, selon l’intervenant, ce «non-événement» devrait être ramené à sa juste proportion, une simple manœuvre du régime algérien visant à imposer son hégémonie sur le Maghreb et contrecarrer le grand succès que connaît la politique extérieure du Royaume, qui parvient à bâtir des relations solides avec divers partenaires, que ce soit en Europe ou en Afrique. «Le régime algérien tente, à chaque fois que le Maroc prend une initiative, s’entreprendre une action pour la contrer, mais ces manœuvres tombent toujours à l’eau, vu leur manque d’intérêt stratégique. Partant de là, je puis dire que le projet du groupement maghrébin à trois États est une réaction à l’Initiative Royale visant à favoriser l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique», ajoute M. Lazrak.
Questionné sur les chances d’aboutissement de l’initiative visant la création d’un nouveau groupement maghrébin, le professeur de droit a estimé qu’une telle démarche était vouée à l’échec, du fait que les principaux «alliés» sur lesquels table l’Algérie, notamment la Mauritanie et la Libye, tiennent fermement à une union maghrébine à «Cinq», telle qu’elle a été instituée par le Traité de Marrakech de 1989. En plus, les parlementaires libyens demeurent solidaires de la cause marocaine, particulièrement suite au soutien affiché par le Maroc à l’initiative de paix dans ce pays. «Les manœuvres algériennes ne pourront jamais isoler le Royaume, car la clairvoyance de Sa Majesté le Roi a fait du Maroc un acteur incontournables sur la scène régionale et internationale et un partenaire fiable et crédible. Ce qui devrait inquiéter en revanche, c’est cette haine que voue le régime algérien aux Marocains et qu’il essaie de transmettre au peuple algérien. Ce faisant, le régime algérien prend en otage le développement économique et social des cinq pays de l’UMA», a conclut l’expert.
«Le régime algérien tente de faire émerger un cadre informel où il peut exhiber un leadership régional de façade. Mais à défaut de pouvoir instaurer un nouveau regroupement maghrébin sans le Maroc, à cause de l’opposition de la Libye (pourtant représentée par le conseil présidentiel) et de l’absence de la Mauritanie, la nouvelle manœuvre ne fera qu’accentuer la division dans la région, malgré l’appui du président tunisien dont la politique extérieure brille par son incohérence», a souligné en substance l’analyste politique.
En effet, selon l’intervenant, ce «non-événement» devrait être ramené à sa juste proportion, une simple manœuvre du régime algérien visant à imposer son hégémonie sur le Maghreb et contrecarrer le grand succès que connaît la politique extérieure du Royaume, qui parvient à bâtir des relations solides avec divers partenaires, que ce soit en Europe ou en Afrique. «Le régime algérien tente, à chaque fois que le Maroc prend une initiative, s’entreprendre une action pour la contrer, mais ces manœuvres tombent toujours à l’eau, vu leur manque d’intérêt stratégique. Partant de là, je puis dire que le projet du groupement maghrébin à trois États est une réaction à l’Initiative Royale visant à favoriser l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique», ajoute M. Lazrak.
Questionné sur les chances d’aboutissement de l’initiative visant la création d’un nouveau groupement maghrébin, le professeur de droit a estimé qu’une telle démarche était vouée à l’échec, du fait que les principaux «alliés» sur lesquels table l’Algérie, notamment la Mauritanie et la Libye, tiennent fermement à une union maghrébine à «Cinq», telle qu’elle a été instituée par le Traité de Marrakech de 1989. En plus, les parlementaires libyens demeurent solidaires de la cause marocaine, particulièrement suite au soutien affiché par le Maroc à l’initiative de paix dans ce pays. «Les manœuvres algériennes ne pourront jamais isoler le Royaume, car la clairvoyance de Sa Majesté le Roi a fait du Maroc un acteur incontournables sur la scène régionale et internationale et un partenaire fiable et crédible. Ce qui devrait inquiéter en revanche, c’est cette haine que voue le régime algérien aux Marocains et qu’il essaie de transmettre au peuple algérien. Ce faisant, le régime algérien prend en otage le développement économique et social des cinq pays de l’UMA», a conclut l’expert.