Connexion
Le président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Habib El Malki, a estimé que la violence en milieu scolaire est devenue un phénomène inquiétant qui entrave la réalisation des objectifs fixés par le Maroc et qui prévoient la mise en place d’un nouveau modèle de l’école nationale.
Intervenant lors d’une conférence internationale sur la violence en milieu scolaire organisée par le Conseil supérieur en partenariat avec l’Unicef, M. El Malki a indiqué que cette rencontre intervient dans le cadre des missions du Conseil en tant qu’instance consultative appelée à mobiliser tous les acteurs pour la promotion de l'école nouvelle et mettre en œuvre les 8e et 21e leviers de la vision stratégique portant sur la lutte contre toutes les formes de violence.
Le haut responsable a rappelé à cet égard que le Conseil œuvre en tant que force de proposition à mieux comprendre le phénomène de la violence en milieu scolaire et évaluer son impact sur la qualité des apprentissages et sur l’environnement scolaire en vue d’élaborer des politiques publiques qui soient adaptées, efficientes et réalisables. Dans la même lignée, M. El Malki a souligné que l’étude réalisée par l’Autorité nationale d’évaluation relevant du Conseil, avec le soutien de l’Unicef, sur la violence en milieu scolaire, s’inscrit dans cet objectif. Cette étude évalue justement le degré de propagation de la violence au sein des écoles marocaines et il en ressort que le niveau enregistré est alarmant, s'approchant des données enregistrées à l'échelle internationale, et ce malgré les efforts déployés pour éradiquer ce phénomène.
Ainsi, l’étude indique dans le détail que pour ce qui est de la violence verbale, par exemple, ce phénomène s’étend à tous les niveaux scolaires, sachant qu’il varie d’un niveau à l'autre. Ainsi, l’étendue du phénomène est estimée à 16% au niveau primaire contre 23% au niveau du secondaire qualifiant (lycée). L’étude, qui s’est basée sur des déclarations d'élèves, a révélé que le taux de dénonciation de la violence physique était estimé à 15% au niveau primaire, contre 13% pour le secondaire qualifiant.
Intervenant lors d’une conférence internationale sur la violence en milieu scolaire organisée par le Conseil supérieur en partenariat avec l’Unicef, M. El Malki a indiqué que cette rencontre intervient dans le cadre des missions du Conseil en tant qu’instance consultative appelée à mobiliser tous les acteurs pour la promotion de l'école nouvelle et mettre en œuvre les 8e et 21e leviers de la vision stratégique portant sur la lutte contre toutes les formes de violence.
Le haut responsable a rappelé à cet égard que le Conseil œuvre en tant que force de proposition à mieux comprendre le phénomène de la violence en milieu scolaire et évaluer son impact sur la qualité des apprentissages et sur l’environnement scolaire en vue d’élaborer des politiques publiques qui soient adaptées, efficientes et réalisables. Dans la même lignée, M. El Malki a souligné que l’étude réalisée par l’Autorité nationale d’évaluation relevant du Conseil, avec le soutien de l’Unicef, sur la violence en milieu scolaire, s’inscrit dans cet objectif. Cette étude évalue justement le degré de propagation de la violence au sein des écoles marocaines et il en ressort que le niveau enregistré est alarmant, s'approchant des données enregistrées à l'échelle internationale, et ce malgré les efforts déployés pour éradiquer ce phénomène.
Ainsi, l’étude indique dans le détail que pour ce qui est de la violence verbale, par exemple, ce phénomène s’étend à tous les niveaux scolaires, sachant qu’il varie d’un niveau à l'autre. Ainsi, l’étendue du phénomène est estimée à 16% au niveau primaire contre 23% au niveau du secondaire qualifiant (lycée). L’étude, qui s’est basée sur des déclarations d'élèves, a révélé que le taux de dénonciation de la violence physique était estimé à 15% au niveau primaire, contre 13% pour le secondaire qualifiant.
Quels impacts sur les résultats académiques des élèves ?
Selon le président du Conseil, l’étude s’est également intéressée à l’incidence de la violence dont ont été victimes les élèves sur leur cursus académique, et les résultats sont inquiétants. En effet, les élèves du primaire qui ont été exposés à des actes de violence ont obtenu des scores inférieurs de 12 à 17 points à ceux de leurs camarades de classe qui n’ont pas été exposés à ces actes, sachant que cet écart devient plus important encore au niveau du premier cycle du secondaire. Ainsi, pour pallier cette situation, M. El Malki a plaidé pour la mise en place d’une batterie de mesures qu'il a considérées «nécessaires et décisives» pour créer un climat éducatif apaisé, garantissant un sentiment d’assurance aux apprenants. Il s’agit, d’abord, d'intégrer la question de la lutte contre la violence à l'école comme un axe fondamental du processus de réforme du système éducatif, et de comprendre les causes du phénomène et toutes ses manifestations afin de le contenir.
Le président du Conseil supérieur préconise par ailleurs de mettre en place des systèmes de surveillance et de contrôle tout en veillant à renforcer les procédures disciplinaires et à garantir leur mise en œuvre de manière à créer un climat de sécurité chez les élèves. Enfin, M. El Malki propose de mettre en place des mécanismes organisationnels efficaces au sein de chaque établissement pour obliger les élèves à respecter les règles de conduite. Il appelle ainsi à l’adoption d’un code et d’une charte de conduite au sein de chaque établissement.
Le président du Conseil supérieur préconise par ailleurs de mettre en place des systèmes de surveillance et de contrôle tout en veillant à renforcer les procédures disciplinaires et à garantir leur mise en œuvre de manière à créer un climat de sécurité chez les élèves. Enfin, M. El Malki propose de mettre en place des mécanismes organisationnels efficaces au sein de chaque établissement pour obliger les élèves à respecter les règles de conduite. Il appelle ainsi à l’adoption d’un code et d’une charte de conduite au sein de chaque établissement.
