À la veille d’une énième mobilisation syndicale dans le secteur de la santé, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Amine Tahraoui, envoie un message d’apaisement aux partenaires sociaux. Dans un contexte marqué par des tensions croissantes, il a réaffirmé l’engagement de son département à honorer les accords conclus et à renforcer le dialogue social, qu’il considère comme la pierre angulaire de toute réforme durable et profonde du système de santé.
Dans le cadre du projet de loi de Finances 2025, le ministre a annoncé une collaboration étroite avec les partenaires sociaux et les ministères concernés pour trouver des solutions aux articles dits problématiques. Il s’agit notamment des points relatifs à la centralisation des salaires et la préservation du statut de fonctionnaire public, et qui se trouvent au cœur des revendications des syndicats. Réaffirmant son engagement à poursuivre le dialogue, Amine Tahraoui a promis de poursuivre les échanges avec tous les partenaires sociaux, sans exclusivité. «Ces efforts s’inscrivent pleinement dans l’esprit des hautes orientations Royales, qui appellent à une refonte profonde et ambitieuse de notre système de santé», a-t-il déclaré.
Valoriser les ressources humaines pour porter la réforme
Interpellé par le conseiller Khalid Essatti, représentant de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), sur les mesures que le ministère entend prendre pour calmer les tensions après l’annonce de la reprise des protestations par le collectif syndical national, Amine Tahraoui a insisté sur le rôle central des professionnels. «Les ressources humaines constituent le socle fondamental qui porte la réforme du système de santé», a-t-il déclaré. Il a également souligné l’importance de valoriser ces «acteurs clés», tant sur le plan matériel qu’en termes de reconnaissance sociale. Lors de son intervention à la Chambre des conseillers, mardi dernier, le ministre a rappelé que son département s’était engagé depuis la signature de l’accord du 23 juillet 2024 à en assurer la mise en œuvre avec diligence. Et de préciser que son département privilégiait une approche participative impliquant partenaires sociaux et départements gouvernementaux, pour garantir une restructuration harmonieuse et efficace du système de santé.Des efforts concrets pour apaiser les tensions
Amine Tahraoui a évoqué dans ce sens les nombreuses rencontres organisées avec les syndicats et la mise en place de commissions techniques mixtes, réunissant des représentants des deux parties. Ces initiatives reflètent, selon lui, l’importance stratégique du dialogue social sectoriel. «Depuis ma prise de fonction, je veille à ce que le dialogue social bénéficie de toute l’attention et des moyens nécessaires», a-t-il assuré.Dans le cadre du projet de loi de Finances 2025, le ministre a annoncé une collaboration étroite avec les partenaires sociaux et les ministères concernés pour trouver des solutions aux articles dits problématiques. Il s’agit notamment des points relatifs à la centralisation des salaires et la préservation du statut de fonctionnaire public, et qui se trouvent au cœur des revendications des syndicats. Réaffirmant son engagement à poursuivre le dialogue, Amine Tahraoui a promis de poursuivre les échanges avec tous les partenaires sociaux, sans exclusivité. «Ces efforts s’inscrivent pleinement dans l’esprit des hautes orientations Royales, qui appellent à une refonte profonde et ambitieuse de notre système de santé», a-t-il déclaré.