Le temps où les négociations entre l’Exécutif et les syndicats s’apparentait à un rapport de force est bel et bien révolu, affirme Younes Sekkouri, qui semble défendre une nouvelle approche en matière dialogue social. En appelant à passer «d’une culture de confrontation à une culture de négociation», le responsable gouvernemental vient de poser un cadre novateur des relations entre partenaires sociaux. Pour lui, ce changement de paradigme est essentiel pour instaurer la confiance entre l’État et les citoyens.
C’est cette approche constructive que le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, membre du bureau politique du Parti authenticité et modernité (PAM), s’est évertué à défendre lors de sa participation à une rencontre-débat organisée mardi dernier à Rabat par la Fondation Lafquih Titouani. Décryptage.
Younes Sekkouri, a souligné que le coût du dialogue social, hors session d’avril 2024, a atteint près de 27 milliards de dirhams, ajoutant que le gouvernement est déterminé à honorer ses engagements, à respecter les accords conclus avec ses partenaires, et à poursuivre la mise en œuvre des résultats de l’accord social du 30 avril 2022. Rappelant que le dialogue social est un axe essentiel du programme gouvernemental, il a précisé que lors du round d’avril, d’autres dossiers seront abordés dans le but d’obtenir des résultats positifs. «Nous assumerons pleinement notre responsabilité», a-t-il martelé, promettant d’aboutir «à des accords substantiels d’ici fin avril».
C’est cette approche constructive que le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, membre du bureau politique du Parti authenticité et modernité (PAM), s’est évertué à défendre lors de sa participation à une rencontre-débat organisée mardi dernier à Rabat par la Fondation Lafquih Titouani. Décryptage.
Les vertus du dialogue apaisé
«Une approche basée sur la confiance mutuelle permettra de résoudre rapidement les problèmes et ouvrir la voie à des discussions constructives», a insisté le ministre donnant ainsi le la d’entrée de jeu. Exit la conflictualité stérile, place à l’intelligence collective pour dénouer les dossiers les plus complexes. Cette méthode a été appliquée avec succès récemment dans le dossier brûlant de la grève de l’enseignement. «Grâce au dialogue social, nous nous sommes mis autour de la même table avec les syndicats et avons atteint une paix sociale», a rappelé Younes Sekkouri qui estime que ce changement de cap est salutaire, tant les vieilles habitudes ont fait leur temps. «Il faut des conditions pour mener une négociation, la plus importante étant la confiance», a martelé le ministre, déplorant les logiques de défiance réciproque qui ont trop souvent prévalu par le passé.Younes Sekkouri, a souligné que le coût du dialogue social, hors session d’avril 2024, a atteint près de 27 milliards de dirhams, ajoutant que le gouvernement est déterminé à honorer ses engagements, à respecter les accords conclus avec ses partenaires, et à poursuivre la mise en œuvre des résultats de l’accord social du 30 avril 2022. Rappelant que le dialogue social est un axe essentiel du programme gouvernemental, il a précisé que lors du round d’avril, d’autres dossiers seront abordés dans le but d’obtenir des résultats positifs. «Nous assumerons pleinement notre responsabilité», a-t-il martelé, promettant d’aboutir «à des accords substantiels d’ici fin avril».