La justice marocaine ne tolère plus les entraves au bon fonctionnement des transports publics. Le 1er mai 2025, un individu ayant volontairement provoqué l'arrêt d’exploitation du tramway à Casablanca a été condamné à 18 mois de prison ferme et au paiement de 20.000 DH de dommages et intérêts au profit de l’exploitant du réseau. Un jugement exemplaire, salué par Casa Transport SA et RATP Dev Casablanca.
La veille, le 14 juillet 2025, un revendeur illégal de tickets a lui aussi été jugé : 3 mois de prison ferme et 10.000 DH de dommages ont été prononcés à son encontre par le tribunal correctionnel de Casablanca.
Même les dégradations commises sur les distributeurs automatiques de tickets n’échappent pas à la rigueur judiciaire : un mineur a été condamné à verser 15.000 DH de dommages, tandis qu’un majeur impliqué dans une autre affaire similaire a été sanctionné par 6 mois de prison ferme assortis de la même somme.
Ces chiffres illustrent l’intensification des actions judiciaires contre toute tentative de porter atteinte à la sécurité des usagers et à la fiabilité du réseau. La stratégie des autorités est claire : chaque infraction fera l’objet de poursuites systématiques.
Dans un contexte où la mobilité urbaine devient un enjeu central du quotidien des citoyens, la tolérance zéro adoptée à Casablanca envoie un signal fort : le transport en commun n’est pas un espace de non-droit, mais un bien collectif à protéger.
La veille, le 14 juillet 2025, un revendeur illégal de tickets a lui aussi été jugé : 3 mois de prison ferme et 10.000 DH de dommages ont été prononcés à son encontre par le tribunal correctionnel de Casablanca.
Des actes d’incivilité jugés avec rigueur
Les sanctions ne se limitent pas à ces cas récents. En février 2024, un autre individu avait déjà écopé de 18 mois de prison ferme et d’une amende de 10.000 DH pour des faits similaires. Quelques mois plus tard, en juin 2024, un acte de vandalisme contre un véhicule du Busway s’est soldé par une peine identique, mais alourdie d’une amende de 50.000 DH.Même les dégradations commises sur les distributeurs automatiques de tickets n’échappent pas à la rigueur judiciaire : un mineur a été condamné à verser 15.000 DH de dommages, tandis qu’un majeur impliqué dans une autre affaire similaire a été sanctionné par 6 mois de prison ferme assortis de la même somme.
Un bilan judiciaire en forte hausse depuis 2024
Depuis le début de l’année 2024, plus d’une trentaine d’interpellations ont été enregistrées pour des faits de vandalisme, de revente illégale de tickets, d’agressions contre le personnel ou d’obstruction au bon déroulement du service public. Plus de 20 jugements ont été rendus à ce jour, traduisant une volonté partagée de dissuasion.Ces chiffres illustrent l’intensification des actions judiciaires contre toute tentative de porter atteinte à la sécurité des usagers et à la fiabilité du réseau. La stratégie des autorités est claire : chaque infraction fera l’objet de poursuites systématiques.
Un engagement collectif pour la sécurité des usagers
Casa Transport SA, maître d’ouvrage du réseau tramway et busway, et RATP Dev Casablanca, en charge de son exploitation, réaffirment leur engagement envers la qualité du service public. Elles saluent l’implication continue des autorités judiciaires, policières et administratives, toutes mobilisées pour garantir un environnement de transport fiable, serein et sécurisé.Dans un contexte où la mobilité urbaine devient un enjeu central du quotidien des citoyens, la tolérance zéro adoptée à Casablanca envoie un signal fort : le transport en commun n’est pas un espace de non-droit, mais un bien collectif à protéger.
