Elles sont environ 1.600 femmes, réparties sur les plages des quatre ports de pêche de la province, à savoir El Jadida, Jorf Lasfar, Sidi Abed et Lahdida. Elles travaillent avec dévouement et ardeur dès les premières heures du matin tout au long de la saison de récolte des algues, afin de collecter ces ressources marines qui constituent une source de revenu importante pour elles et leurs familles.
Le processus de récolte est laborieux et s'étend sur toute la journée, comme l'explique Fatima, une employée de 57 ans travaillant dans une coopérative locale. «Nous commençons les récoltes dès le lever du soleil, avant de passer au tri, une opération qui dure jusqu'au coucher du soleil, puis au transport des récoltes en ballots sur la terre ferme, là où nous attendent les acheteurs avec leurs camionnettes», a-t-elle indiqué, dans une déclaration à la MAP.
«La saison de récolte des algues fournit une source de revenus importants pendant la période où la cueillette est autorisée», a souligné, pour sa part, Bouchaïb Samsami, président de la coopérative de pêche «Nour». À titre d’exemple, a-t-il expliqué, chaque femme peut cueillir entre 40 et 50 kg/jour, générant un revenu quotidien de 150 à 200 DH, tandis que les barques ramassent entre 25 et 30 tonnes durant la période où la cueillette est autorisée, le produit est vendu à 4,5 DH le kg pour les algues humides, selon la même source.
Selon les données du département de la Pêche maritime (DPM), ces travailleuses collectent chaque année près de 5% de la quantité totale des algues échouées sur les côtes, ce qui représente environ 950 tonnes. Une activité qui représente une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles de la région. Pour la majorité de ces femmes, l'argent gagné sert à subvenir aux besoins quotidiens de leur foyer.
La récolte des algues marines illustre également comment les communautés côtières peuvent tirer parti des ressources naturelles locales de manière durable. Cette activité contribue non seulement à l'économie locale, mais aussi à la gestion environnementale des côtes, en récupérant une partie des algues échouées. «Cette activité n'est pas seulement un gagne-pain pour des centaines de familles, elle représente aussi un engagement envers une gestion durable des ressources naturelles. Chaque jour, nous nettoyons nos plages des algues échouées, contribuant ainsi à maintenir la beauté de notre littoral tout en créant de la valeur économique», a souligné Lahcen, plongeur quadragénaire.
Afin de préserver cette ressource marine importante, tant sur le plan environnemental que socio-économique, plusieurs mesures sont prises, notamment la fixation d'une période spécifique pour la récolte des algues et la détermination d'une quantité maximale à ne pas dépasser. À ce titre, le délégué provincial de la Pêche maritime, Abdelouahad Rouigbi, a affirmé, dans une déclaration à la MAP, que pour réussir la campagne de récolte des algues, le DPM a pris une batterie de mesures, notamment des campagnes de sensibilisation et d'encadrement s’articulant autour d’une approche participative et appuyées sur un programme de consultation et de coopération impliquant l’ensemble des intervenants. Cela dit, le DPM a donné le 1er août le coup d’envoi de la campagne de récolte des algues marines à El Jadida, qui se poursuivra jusqu'au 30 septembre 2024, pour un quota total de près de 19.100 tonnes d'algues humides, contre 18.414 tonnes l’année précédente.
À noter qu’à travers le Plan de développement des lieux de cueillette des algues marines, le ministère de tutelle veille à soumettre les algues extraites à un système de traçabilité du produit similaire aux autres produits marins. Il a également établi un système de suivi et de réglementation du processus d’exportation, avec 80% destinés à la transformation et 20% aux algues brutes.
Selon les données du département de la Pêche maritime (DPM), ces travailleuses collectent chaque année près de 5% de la quantité totale des algues échouées sur les côtes, ce qui représente environ 950 tonnes. Une activité qui représente une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles de la région. Pour la majorité de ces femmes, l'argent gagné sert à subvenir aux besoins quotidiens de leur foyer.
La récolte des algues marines illustre également comment les communautés côtières peuvent tirer parti des ressources naturelles locales de manière durable. Cette activité contribue non seulement à l'économie locale, mais aussi à la gestion environnementale des côtes, en récupérant une partie des algues échouées. «Cette activité n'est pas seulement un gagne-pain pour des centaines de familles, elle représente aussi un engagement envers une gestion durable des ressources naturelles. Chaque jour, nous nettoyons nos plages des algues échouées, contribuant ainsi à maintenir la beauté de notre littoral tout en créant de la valeur économique», a souligné Lahcen, plongeur quadragénaire.
Afin de préserver cette ressource marine importante, tant sur le plan environnemental que socio-économique, plusieurs mesures sont prises, notamment la fixation d'une période spécifique pour la récolte des algues et la détermination d'une quantité maximale à ne pas dépasser. À ce titre, le délégué provincial de la Pêche maritime, Abdelouahad Rouigbi, a affirmé, dans une déclaration à la MAP, que pour réussir la campagne de récolte des algues, le DPM a pris une batterie de mesures, notamment des campagnes de sensibilisation et d'encadrement s’articulant autour d’une approche participative et appuyées sur un programme de consultation et de coopération impliquant l’ensemble des intervenants. Cela dit, le DPM a donné le 1er août le coup d’envoi de la campagne de récolte des algues marines à El Jadida, qui se poursuivra jusqu'au 30 septembre 2024, pour un quota total de près de 19.100 tonnes d'algues humides, contre 18.414 tonnes l’année précédente.
À noter qu’à travers le Plan de développement des lieux de cueillette des algues marines, le ministère de tutelle veille à soumettre les algues extraites à un système de traçabilité du produit similaire aux autres produits marins. Il a également établi un système de suivi et de réglementation du processus d’exportation, avec 80% destinés à la transformation et 20% aux algues brutes.