Le constat dressé par Amine Tehraoui, lors de la séance des questions orales de ce lundi 27 octobre à la Chambre des représentants, sonne comme un signal d’alarme. La santé mentale reste le parent pauvre du système de santé marocain. « Nous ne disposons aujourd’hui que de 1,7 psychiatre pour 100.000 habitants, alors que l’Organisation mondiale de la santé recommande dix », a reconnu le ministre de la santé.
Selon lui, cette situation ne relève pas uniquement d’un manque de moyens, mais d’un déséquilibre structurel dans la formation, la planification et l’encadrement des professions liées à la santé psychique. Pour y remédier, le ministère dit travailler sur une feuille de route nationale de santé mentale, dont la finalisation est « pratiquement achevée » et qui sera déployée à l’horizon 2030.
Cette stratégie, élaborée en concertation avec les acteurs institutionnels et les professionnels du domaine, s’articule autour de plusieurs axes : le renforcement de la formation et du recrutement, la création d’un cadre juridique pour les psychologues, et la mise en place d’un environnement favorisant la coordination entre psychiatres, psychologues et structures de proximité.
Le ministre a insisté sur la nécessité d’encadrer l’exercice des psychologues, aujourd’hui sans statut légal, alors même qu’ils constituent un maillon essentiel dans la prise en charge des troubles mentaux. « Nous voulons leur offrir un cadre de travail reconnu et réglementé afin qu’ils puissent contribuer efficacement à réduire le déficit en soins psychiques », a-t-il expliqué.
Au-delà de la réforme juridique, ce chantier vise à moderniser l’approche de la santé mentale au Maroc, longtemps freinée par la stigmatisation et l’absence de coordination entre les différents intervenants. Pour Amine Tahraoui, il s’agit d’un « changement de paradigme » : replacer la santé mentale au même niveau de priorité que la santé physique, et garantir à chaque citoyen un accompagnement psychologique digne, sûr et accessible.
Selon lui, cette situation ne relève pas uniquement d’un manque de moyens, mais d’un déséquilibre structurel dans la formation, la planification et l’encadrement des professions liées à la santé psychique. Pour y remédier, le ministère dit travailler sur une feuille de route nationale de santé mentale, dont la finalisation est « pratiquement achevée » et qui sera déployée à l’horizon 2030.
Cette stratégie, élaborée en concertation avec les acteurs institutionnels et les professionnels du domaine, s’articule autour de plusieurs axes : le renforcement de la formation et du recrutement, la création d’un cadre juridique pour les psychologues, et la mise en place d’un environnement favorisant la coordination entre psychiatres, psychologues et structures de proximité.
Le ministre a insisté sur la nécessité d’encadrer l’exercice des psychologues, aujourd’hui sans statut légal, alors même qu’ils constituent un maillon essentiel dans la prise en charge des troubles mentaux. « Nous voulons leur offrir un cadre de travail reconnu et réglementé afin qu’ils puissent contribuer efficacement à réduire le déficit en soins psychiques », a-t-il expliqué.
Au-delà de la réforme juridique, ce chantier vise à moderniser l’approche de la santé mentale au Maroc, longtemps freinée par la stigmatisation et l’absence de coordination entre les différents intervenants. Pour Amine Tahraoui, il s’agit d’un « changement de paradigme » : replacer la santé mentale au même niveau de priorité que la santé physique, et garantir à chaque citoyen un accompagnement psychologique digne, sûr et accessible.
