Après une longue accalmie, la Covid-19 refait parler de lui à l’approche des vacances d’été. Un nouveau variant, appelé «KP.2» et surnommé «FLiRT», circule actuellement dans de nombreux pays du monde. Plus contagieux que ses prédécesseurs, ce variant est passé de 14% des infections à plus de 28% en l'espace de six semaines aux États-Unis. Il a également été repéré dans 14 pays en Europe. Ce qui préoccupe particulièrement les scientifiques, c’est que ce variant semble plus résistant aux vaccins. Ils craignent qu’il provoque une nouvelle vague de contaminations durant la saison estivale, période propice aux rassemblements et aux déplacements. Qu’en est-il au Maroc ? Est-ce que ce nouveau variant peut réellement présenter une menace pour notre système de santé ?
Contacté par nos soins à ce sujet, Dr Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, nous affirme que ce variant n’a pas encore été détecté dans le Royaume. «L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a désigné les sous-variants “KP.2” et “KP.3” comme des variants sous surveillance (VUM), en raison de l’augmentation constante de leurs proportions dans les dernières semaines. Ces variants appelées aussi “FLiRT” sont en augmentation permanente dans plusieurs pays. Mais cette augmentation n’est pas corrélée à une hausse des hospitalisations ni des décès aux États-Unis où le variant est dominant, selon les données disponibles sur le site web de US-CDCs», affirme Dr Mrabet. Et d’ajouter que «jusqu’à cette heure, ni l’OMS ni les autres instances internationales de santé publique n’ont produit une évaluation des risques relative aux variants “FLiRT”. Cependant, la probabilité d'augmentation de la circulation virale de ce variant est réelle que ce soit au niveau international ou national».
Pour l’instant, le nombre de cas d'infection à la Covid-19 est toujours faible au Maroc. Selon, le dernier bulletin sur la situation épidémiologique couvrant la période du 18 au 24 mai 2024, un total de 35 nouveaux cas et un seul décès ont été enregistrés. D’après Dr Mouad Mrabet, au Maroc, le très faible recours au test explique les chiffres bas, mais aussi la faible circulation du virus. «Nous surveillons de près l’évolution de ce nouveau variant. Nous ne comptons pas uniquement sur les tests effectués par les citoyens, il y a d'autres indicateurs et tests épidémiologiques que nous utilisons pour statuer sur les niveaux de circulation».
De son côté, Dr Tayeb Hamdi, médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé, déclare au journal «Le Matin» que sur le plan médical, le nouveau variant «FLiRT» ne présente pas de menace pour le système de santé marocain. «Bien qu’il soit dominant dans certains pays comme les États-Unis, ce nouveau variant ne semble pas très dangereux. Je ne pense pas qu’il puisse changer grand-chose à la situation actuelle, que ce soit sur le plan individuel ou pour la santé publique», indique le médecin. Ce dernier estime que le variant «KP.2» n’affectera pas la vie des Marocains durant les prochaines vacances et que la prise de mesures restrictives est hautement improbable.
Contacté par nos soins à ce sujet, Dr Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, nous affirme que ce variant n’a pas encore été détecté dans le Royaume. «L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a désigné les sous-variants “KP.2” et “KP.3” comme des variants sous surveillance (VUM), en raison de l’augmentation constante de leurs proportions dans les dernières semaines. Ces variants appelées aussi “FLiRT” sont en augmentation permanente dans plusieurs pays. Mais cette augmentation n’est pas corrélée à une hausse des hospitalisations ni des décès aux États-Unis où le variant est dominant, selon les données disponibles sur le site web de US-CDCs», affirme Dr Mrabet. Et d’ajouter que «jusqu’à cette heure, ni l’OMS ni les autres instances internationales de santé publique n’ont produit une évaluation des risques relative aux variants “FLiRT”. Cependant, la probabilité d'augmentation de la circulation virale de ce variant est réelle que ce soit au niveau international ou national».
Pour l’instant, le nombre de cas d'infection à la Covid-19 est toujours faible au Maroc. Selon, le dernier bulletin sur la situation épidémiologique couvrant la période du 18 au 24 mai 2024, un total de 35 nouveaux cas et un seul décès ont été enregistrés. D’après Dr Mouad Mrabet, au Maroc, le très faible recours au test explique les chiffres bas, mais aussi la faible circulation du virus. «Nous surveillons de près l’évolution de ce nouveau variant. Nous ne comptons pas uniquement sur les tests effectués par les citoyens, il y a d'autres indicateurs et tests épidémiologiques que nous utilisons pour statuer sur les niveaux de circulation».
De son côté, Dr Tayeb Hamdi, médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé, déclare au journal «Le Matin» que sur le plan médical, le nouveau variant «FLiRT» ne présente pas de menace pour le système de santé marocain. «Bien qu’il soit dominant dans certains pays comme les États-Unis, ce nouveau variant ne semble pas très dangereux. Je ne pense pas qu’il puisse changer grand-chose à la situation actuelle, que ce soit sur le plan individuel ou pour la santé publique», indique le médecin. Ce dernier estime que le variant «KP.2» n’affectera pas la vie des Marocains durant les prochaines vacances et que la prise de mesures restrictives est hautement improbable.