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Dissolution des bureaux des étudiants en médecine à Casablanca et Rabat

Plus de trois mois après le lancement de leur mouvement de protestation, les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie sont désormais au pied du mur. Les présidents des universités de Casablanca et de Rabat ont décidé de dissoudre les bureaux des étudiants en médecine et pharmacie et d'interdire toutes leurs activités dans l'enceinte universitaire.

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Le bras de fer entre les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie et les autorités de tutelle se poursuit. Les présidents des Universités Hassan II à Casablanca et Mohammed V à Rabat ont décidé de dissoudre les bureaux des étudiants en médecine et pharmacie et d'interdire toutes leurs activités dans l'enceinte universitaire.



Dans le détail, il s'agit du Bureau des étudiants en médecine (BDEM) et du Conseil des étudiants en pharmacie (CEP) à Rabat et du Conseil des étudiants en médecine (CEMC) et du Bureau des étudiants en pharmacie à Casablanca (BDEPC). Cette annonce intervient quelques jours après la décision des étudiants de mener une nouvelle série de protestations dans différentes villes du Royaume.

Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie a affirmé avoir essayé toutes les pistes possibles pour relancer le dialogue autour de leur cahier revendicatif mais s'est heurtée au refus des départements de la Santé et de l'Enseignement supérieur.



La réaction du gouvernement était très claire auparavant : Plus de concession avec les grévistes! En effet, lors d’un point de presse tenu à Rabat il y a quelques semaines, Abdellatif Miraoui et Khalid Aït Taleb, respectivement ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé, ont été catégoriques en soulignant que la formation en 6 ans sera maintenue, l’année scolaire prendra fin dans les délais, les examens se dérouleront selon l’agenda initial et les étudiants « agitateurs » seront sanctionnés.

Le spectre d'une année blanche n'est pas écarter, en cas de maintien du rythme actuel des grèves.
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