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Jeudi 02 Mai 2024
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«Lkessa ou mafiha» : Immersion dans le quotidien des policiers à Casablanca

«Lkessa ou mafiha» poursuit son enquête sur l’évolution de la criminalité au Maroc. Suite à l’entretien avec le préfet de police de Casablanca, Abdellah El Wardi, l’équipe de l’émission s’est rendue sur le terrain pour constater les efforts des éléments de la police pour veiller à la sécurité dans la ville.

Constater l’organisation des opérations de la sécurité sur le terrain et recueillir les avis des Casablancais sur ce sujet étaient les deux principaux objectifs de l’équipe de «Lkessa ou mafiha» qui a reçu l’autorisation d’accompagner des agents de la police dans leur travail quotidien.



Durant toute la journée, nous avons sillonné les rues et quartiers de la métropole aux côtés des agents de la police. L’occasion pour nous de découvrir comment les équipes s’organisent et quels sont les quartiers ciblés ainsi que le type de délits constatés.

Pas plus de 20 arrestations ont été opérées ce jour-là pour des violations du Code de la route, vérification des documents d’identité, recel de drogues... Les agents de police sont partout : dans les grandes avenues, dans les ruelles, dans les cafés, devant les écoles... C’est un travail de fourmi assuré par des agents engagés pour assurer la sécurité des citoyens.

Interrogé sur la gestion de leurs opérations sur le terrain, Amrou Lachheb, officier de police à la préfecture de Casablanca, a expliqué que les unités déployées dans la ville priorisent la sécurité des citoyens. Il appelle par ailleurs les habitants à apporter un soutien à ces efforts en informant les autorités en cas de risques ou de doutes. C’est donc un travail collectif qu’il faut engager pour assurer la sécurité de tous.

Pour rappel, le préfet de police de Casablanca avait indiqué que des plans sécuritaires ont été mis en place puis adoptés et exécutés par l’ensemble des services sécuritaires, y compris dans les nouvelles zones d’urbanisation comme Médiouna et Rahma. Des moyens matériels et logistiques importants comme les voitures et les motos ont été déployés à cette fin. «Je tiens à préciser qu’une importance extrême est accordée à ce volet par le directeur de la DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale), essentiellement à Casablanca, étant convaincu qu’on ne peut pas avancer et assurer la sécurité des citoyens sans avoir les moyens nécessaires. Sans parler du capital humain formé de façon continue. Il faut aussi noter que pour lutter contre les crimes électroniques, 29 brigades régionales ont été constituées au niveau national employant des policiers judiciaires formés par l’Institut Royal de Police (IRP)», souligne Abdellah El Wardi. Et de noter que «le souci qui se pose aujourd’hui, c’est le cas de certains citoyens qui déposent leurs plaintes, mais ne complètent pas les démarches, ce qui constitue un frein à la résolution de l’affaire. Je peux vous assurer que nous sommes plus que compétents, grâce essentiellement à la formation des agents de police chargés de ce type d’investigations».

L’équipe de «Lkessa ou mafiha» n’a pas hésité à interroger les habitants pour recueillir leurs avis. Globalement, les citoyens sont convaincus que d’énormes efforts sont déployés dans ce sens et reconnaissent, toutefois, que ce n’est pas évident de maîtriser la sécurité à Casablanca. Certains Casablancais ont lancé un appel à travers «Le Matin» pour renforcer la sécurité, essentiellement dans des quartiers populaires à haut risque.

À noter qu’après l’immersion dans le quotidien de la police dans les rues de Casablanca, l’équipe de «Lkessa ou mafiha» vous donne rendez-vous le 12 janvier 2024 pour une visite guidée derrière les barreaux de la prison locale de Casablanca, communément appelée Oukacha.
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