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Moutons importés : voici comment l'ONSSA s’assure de la bonne santé des ovins

Alors que l’offre nationale en moutons s’avère incapable de répondre à la demande, le ministère de l’Agriculture a autorisé cette année l’importation de 600.000 ovins destinés à l’abattage à l’occasion de Aïd Al-Adha. L’opération n’est pas exempte de risque puisque certaines bêtes pourraient être porteuses de maladies contagieuses. Mais l’ONSSA assure que des contrôles stricts sont effectués en plusieurs étapes pour protéger le cheptel local.

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Alors que les prix des moutons de Aïd Al-Adha s’annoncent hors de portée des petites bourses cette année, une autre préoccupation taraude l’esprit des consommateurs : la provenance et la qualité des animaux importés. Ils se demandent, à juste titre d’ailleurs, si ces derniers répondent aux normes de qualité et de contrôle requises et s’ils seraient plus abordables, d’autant que le gouvernement a autorisé cette année l’importation de 600.000 ovins destinés à l’abattage à l’occasion de Aïd Al-Adha, soit le double de l’année dernière.

Contactée par nos soins, une source à l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) assure que ses services effectuent un contrôle sanitaire rigoureux et strict de tous les animaux vivants importés, y compris les ovins de Aïd Al-Adha, dans le but de garantir la bonne santé des animaux importés sur le territoire national. Ces contrôles interviennent à plusieurs étapes, allant du pays d’origine à l’arrivée des ovins importés sur le territoire national, ajoute notre source. «Au niveau du pays d’origine, le contrôle sanitaire des ovins destinés à l’export est assuré par l’autorité vétérinaire officielle, conformément aux exigences sanitaires précisées dans le modèle de certificat sanitaire vétérinaire en vigueur validé d’un commun accord entre les deux pays, y compris les analyses de laboratoire relatives à certaines maladies animales contagieuses», explique-t-on du côté de l’ONSSA.



Mieux encore, «une fois arrivés sur le territoire national, les ovins importés sont soumis à deux types de contrôle par les services vétérinaires de l’Office. D’abord, un contrôle à l’arrivée au niveau des postes d’inspection : les ports, où on vérifie les documents accompagnant les animaux (certificats sanitaires, bulletins d’analyse, etc.). Ensuite, le contrôle physique afin de s’assurer de leur état sanitaire et de leur conformité par rapport aux documents les accompagnant», précise-t-on.

Pour autant, la procédure de contrôle n’est pas terminée. Car après cette étape, les ovins sont mis en quarantaine dans des lazarets agréés par l’ONSSA, et le contrôle de leur état sanitaire est assuré par un vétérinaire sanitaire mandaté sous la supervision du service vétérinaire provincial de l’Office. «De même, des prélèvements sont réalisés sur le lot importé aux fins d’analyses dans les laboratoires de l’Office les plus proches, afin de s’assurer de l’absence de certaines maladies contagieuses chez ces bêtes. Au terme de ces contrôles, seuls les ovins en bonne santé, indemnes de toute maladie contagieuse et répondant aux exigences sanitaires de l’ONSSA sont définitivement admis sur le territoire national», souligne l’Office, précisant que le Maroc exige de tout pays exportateur des ovins de remplir les conditions sanitaires requises vis-à-vis de certaines maladies animales et de disposer d’un statut sanitaire reconnu par l’Organisation mondiale de la santé animale.
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