Prévu initialement début mars, le lancement de la nouvelle banque de questions de l’examen du permis de conduire, a été reporté au 25 du mois afin de pouvoir apporter les derniers réglages et de fignoler la plateforme. Pour autant, le passage au nouveau système ne s’est pas fait sans accroc. Les examens du permis de conduire dans leur nouvelle formule qui ont eu lieu entre le 25 et le 26 mars ont enregistré un taux d’échec anormalement élevé. Selon de nombreux témoignages, ce taux d’échec auraient atteint 100% dans certaines villes.
De quoi provoquer la colère de la majorité des candidats recalés qui imputent leur «contre-performance» au changement subit de la banque de questions qui en comprend 1.000 au lieu de 600. Manifestant devant les auto-écoles, certains d’entre eux ont appelé à revoir les délais de préparation aux examens, alors que d’autres ont même émis le souhait de voir cette réforme abandonnée purement et simplement.
De leur côté, plusieurs responsables d’auto-écoles estiment que cette expérience est «un échec dès le départ», tout en appelant les contraintes techniques liées à la nouvelle plateforme d’apprentissage des conducteurs. Par exemple, à Casablanca, qui comprend 4 centres d’examen, seuls 3 candidats ont réussi à Hay Hassani, 1 candidat à Sidi Othmane et un autre à Anfa, selon le directeur d’une auto-école qui nous confie également qu’au niveau de Rabat et Khouribga, le taux d’échec était de 100% le premier jour d’examen.
Parmi les raisons expliquant cet insuccès, notre interlocuteur cite le problème de la langue utilisée par la plateforme. «Celle-ci est en arabe, ce qui pose des difficultés à certains candidats subsahariens ou d’autres nationalités qui ne la maîtrisent pas», a-t-il précisé, notant également qu’«il y a toujours des contraintes techniques et les candidats rencontrent toujours des difficultés à se connecter et utiliser la plateforme, ce qui les empêche de s’entraîner».
Interrogé par «Le Matin» sur les raisons de ce lancement embrouillé et les mesures envisagées pour y remédier, Benacer Boulaajoul, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Narsa), affirme que ces perturbations sont compréhensibles. «C’est normal d’avoir des cas d’échec après tout changement majeur», a-t-il souligné. Pour le responsable, il est encore trop tôt pour évaluer l’impact de la migration vers le nouveau système. Et d’ajouter qu’«il faut attendre au moins une semaine pour être fixé sur la réussite ou non de ce projet».
Le directeur de la Narsa a assuré que l’Agence suivait de près l’impact du changement sur les performances des candidats au permis de conduire. Toutefois, il évoque la nécessité pour les auto-écoles de faire des efforts en termes de préparation des candidats et de leur sensibilisation aux enjeux de cette réforme qui vise la maîtrise du nouveau Code de la route. M. Boulaajoul appelle enfin à mettre en place des mesures d’accompagnement pour garantir une transition fluide vers ce nouveau système d’examen.
De quoi provoquer la colère de la majorité des candidats recalés qui imputent leur «contre-performance» au changement subit de la banque de questions qui en comprend 1.000 au lieu de 600. Manifestant devant les auto-écoles, certains d’entre eux ont appelé à revoir les délais de préparation aux examens, alors que d’autres ont même émis le souhait de voir cette réforme abandonnée purement et simplement.
De leur côté, plusieurs responsables d’auto-écoles estiment que cette expérience est «un échec dès le départ», tout en appelant les contraintes techniques liées à la nouvelle plateforme d’apprentissage des conducteurs. Par exemple, à Casablanca, qui comprend 4 centres d’examen, seuls 3 candidats ont réussi à Hay Hassani, 1 candidat à Sidi Othmane et un autre à Anfa, selon le directeur d’une auto-école qui nous confie également qu’au niveau de Rabat et Khouribga, le taux d’échec était de 100% le premier jour d’examen.
Parmi les raisons expliquant cet insuccès, notre interlocuteur cite le problème de la langue utilisée par la plateforme. «Celle-ci est en arabe, ce qui pose des difficultés à certains candidats subsahariens ou d’autres nationalités qui ne la maîtrisent pas», a-t-il précisé, notant également qu’«il y a toujours des contraintes techniques et les candidats rencontrent toujours des difficultés à se connecter et utiliser la plateforme, ce qui les empêche de s’entraîner».
Interrogé par «Le Matin» sur les raisons de ce lancement embrouillé et les mesures envisagées pour y remédier, Benacer Boulaajoul, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Narsa), affirme que ces perturbations sont compréhensibles. «C’est normal d’avoir des cas d’échec après tout changement majeur», a-t-il souligné. Pour le responsable, il est encore trop tôt pour évaluer l’impact de la migration vers le nouveau système. Et d’ajouter qu’«il faut attendre au moins une semaine pour être fixé sur la réussite ou non de ce projet».
Le directeur de la Narsa a assuré que l’Agence suivait de près l’impact du changement sur les performances des candidats au permis de conduire. Toutefois, il évoque la nécessité pour les auto-écoles de faire des efforts en termes de préparation des candidats et de leur sensibilisation aux enjeux de cette réforme qui vise la maîtrise du nouveau Code de la route. M. Boulaajoul appelle enfin à mettre en place des mesures d’accompagnement pour garantir une transition fluide vers ce nouveau système d’examen.