Alors que les vacances scolaires tirent à leur fin, les familles qui se préparent à la rentrée des classes ont été surprises d’apprendre que des hausses touchent les prix des manuels scolaires importés.
Cette hausse, qui ne concerne que les écoles privées, n’a pas manqué d’indigner les parents dont le budget est déjà mis à mal par l’inflation. Et leur colère est d’autant plus grande qu’ils sont dans l’impossibilité de réutiliser les anciennes éditions de ces manuels. «Mes enfants étudient dans une école privée et je dois à chaque rentrée acheter de nouveaux manuels, sous prétexte que l’édition précédente n’est plus valable, car elle n'a pas été mise à jour, alors que la différence ne concerne que la couverture et de petits détails de forme», révèle Imane, mère de deux enfants, avant de préciser les prix qui ont augmenté par rapport à l’année passée diffèrent d’une librairie à une autre. Mais le coût exorbitant n’est pas le seul motif de la colère des familles. «Ces manuels coûtent très cher, mais nos enfants ne les utilisent que quelques fois durant toute l’année scolaire. C’est aberrant !» déplore Imane.
Pour le président de l'Alliance des libraires au Maroc, El Hassan Moatassim, cette flambée des prix des manuels scolaires nécessite une intervention des autorités gouvernementale. «Ce problème ne peut être traitée que par l'intervention des autorités compétentes». Et d’ajouter : «Augmenter les prix des livres importés pèse lourdement sur les familles. C’est injustifié, surtout dans le contexte économique difficile actuel. Les importateurs et les institutions d'enseignement privé contribuent à ces hausses injustes imposées aux familles. Il est nécessaire de trouver des solutions pour protéger le pouvoir d'achat des citoyens. Il faudrait penser à promouvoir l'utilisation de livres nationaux et offrir des alternatives à des prix raisonnables répondant aux besoins des programmes scolaires».
El Hassan Moatassim, qui remet en question la pertinence du recours aux manuels importés, rappelle que l’idée consistant à unifier les programmes scolaires a déjà été proposée par le Conseil de la concurrence. Selon lui, cette solution pourrait «contribuer à la dynamisation de l’industrie de l’édition, à la promotion des imprimeries nationales, à l'emploi de main-d'œuvre, le tout à moindre coût. Il ne reste plus pour le gouvernement qu'à prendre la décision appropriée», conclut le président de l’Association des libraires au Maroc.
Par : Malak Zougagh, journaliste stagiaire
Cette hausse, qui ne concerne que les écoles privées, n’a pas manqué d’indigner les parents dont le budget est déjà mis à mal par l’inflation. Et leur colère est d’autant plus grande qu’ils sont dans l’impossibilité de réutiliser les anciennes éditions de ces manuels. «Mes enfants étudient dans une école privée et je dois à chaque rentrée acheter de nouveaux manuels, sous prétexte que l’édition précédente n’est plus valable, car elle n'a pas été mise à jour, alors que la différence ne concerne que la couverture et de petits détails de forme», révèle Imane, mère de deux enfants, avant de préciser les prix qui ont augmenté par rapport à l’année passée diffèrent d’une librairie à une autre. Mais le coût exorbitant n’est pas le seul motif de la colère des familles. «Ces manuels coûtent très cher, mais nos enfants ne les utilisent que quelques fois durant toute l’année scolaire. C’est aberrant !» déplore Imane.
Pour le président de l'Alliance des libraires au Maroc, El Hassan Moatassim, cette flambée des prix des manuels scolaires nécessite une intervention des autorités gouvernementale. «Ce problème ne peut être traitée que par l'intervention des autorités compétentes». Et d’ajouter : «Augmenter les prix des livres importés pèse lourdement sur les familles. C’est injustifié, surtout dans le contexte économique difficile actuel. Les importateurs et les institutions d'enseignement privé contribuent à ces hausses injustes imposées aux familles. Il est nécessaire de trouver des solutions pour protéger le pouvoir d'achat des citoyens. Il faudrait penser à promouvoir l'utilisation de livres nationaux et offrir des alternatives à des prix raisonnables répondant aux besoins des programmes scolaires».
El Hassan Moatassim, qui remet en question la pertinence du recours aux manuels importés, rappelle que l’idée consistant à unifier les programmes scolaires a déjà été proposée par le Conseil de la concurrence. Selon lui, cette solution pourrait «contribuer à la dynamisation de l’industrie de l’édition, à la promotion des imprimeries nationales, à l'emploi de main-d'œuvre, le tout à moindre coût. Il ne reste plus pour le gouvernement qu'à prendre la décision appropriée», conclut le président de l’Association des libraires au Maroc.
Par : Malak Zougagh, journaliste stagiaire