Les Marocains sont depuis plus d'un mois soulagés de constater une baisse significative des prix des fruits et légumes. Mais à la veille du Ramadan, les craintes reprennent le dessus et les inquiétudes sur la disponibilité et les prix des produits les plus consommés pendant ce mois reviennent.
La sécheresse, la spéculation et la multiplicité des intermédiaires sont autant d'éléments qui font grimper les prix des fruits et légumes. Mais durant le mois de janvier et février, les fruits et légumes ont été disponibles en grandes quantités dans les marchés et à des prix abordables, qui ont même surpris les consommateurs et les professionnels. D'abord, comment expliquer ces baisses et surtout vont-elles durer pendant le mois sacré de Ramadan
Selon le professionnel, les récentes précipitations ont redonné espoir aux agriculteurs qui espèrent un impact positif sur la campagne agricole actuelle.
Le secrétaire général de l'Association du marché de gros des fruits et légumes de Casablanca affirme ainsi qu'à moins d'une semaine du mois sacré, les prix des pommes de terre sur le marché de gros variaient entre 1,5 et 2 DH le kilogramme, ceux des oignons vont de 8 centimes à 1,5 DH le kilo. Le prix du kilo de la tomate va de 2 à 3 DH.
Sur les marchés de Casablanca, les prix du kilo de la tomate et de la pommes de terre ne dépassent pas 3 DH. Le kilo de l'oignon coûte de 4 à 5 DH, carottes 4DH et poivron 5DH. Ces prix ne devraient pas trop changer durant les deux premières semaines de Ramadan, affirment les professionnels du secteur.
La sécheresse, la spéculation et la multiplicité des intermédiaires sont autant d'éléments qui font grimper les prix des fruits et légumes. Mais durant le mois de janvier et février, les fruits et légumes ont été disponibles en grandes quantités dans les marchés et à des prix abordables, qui ont même surpris les consommateurs et les professionnels. D'abord, comment expliquer ces baisses et surtout vont-elles durer pendant le mois sacré de Ramadan
Retour en arrière pour comprendre la basse des pris des fruits et légumes
Dès la fin du mois de janvier et durant le mois de février, l’abondance de l’offre des fruits et légumes sur le marché national avec des prix relativement bas était bien accueillie par les consommateurs, surtout dans un contexte de stress hydrique et d’inflation des intrants agricoles. Cette tendance, nous disait le président de la COMADER, Rachid Benali, est l’effet des conditions climatiques qui ont favorisé un mûrissement précoce de certaines cultures, en plus des perturbations à l’export vers le reste du continent africain et certains marchés européens. De même, la politique de soutien aux prix des intrants agricoles (engrais azotés et semences) a joué en faveur du consommateur, le prix de revient ayant été amorti pour les producteurs. Mais passée cette euphorie, les prix devront repartir à la hausse dans les 2 mois qui viennent. Mais, assurait Benali, cette tendance allait être éphémère. "Les volumes de tomates excédentaires qui sont actuellement écoulés sur le marché à des prix plus bas sont le résultat d’un mûrissement précoce mais aussi des mesures de soutien que l’État avait instaurées en vue d’amortir le coût des intrants agricoles, dont les semences et les engrais azotés. Les effets de ces mesures sur les prix sont visibles, les agriculteurs ayant ainsi pu vendre leurs tomates au champs à 2,40 jusqu’à 2,50 dirhams le kilo", note l'expert. Selon lui, cet effet allait durer de février à avril. A noter que la baisse des prix était également dû à la nette diminution de l’export de ces produits issus de l’agriculture marocaine vers la Mauritanie. À l’origine, une décision de Nouakchott d’en augmenter les droits de douane de 100%.La tendance baissière va-t-elle persister pendant le Ramadan ?
Maâiden Abdelkebir, secrétaire général de l'Association du marché de gros des fruits et légumes de Casablanca (AMGFLC), est rassurant. Dans une déclaration au quotidien "Assahra Al Maghribia", le responsable indique "je tiens à rassurer les citoyens que pendant le Ramadan, il n'y a pas lieu de s'inquiéter, les produits seront disponibles sur les marchés et répondront aux besoins des consommateurs et des citoyens". Et d'ajouter, "il n'y a aucune crainte concernant la disponibilité des produit agricoles. Tous les légumes et fruits, de toutes sortes, seront disponibles sur les marchés en abondance, et les prix seront abordables pour les consommateurs marocains en général".Selon le professionnel, les récentes précipitations ont redonné espoir aux agriculteurs qui espèrent un impact positif sur la campagne agricole actuelle.
Le secrétaire général de l'Association du marché de gros des fruits et légumes de Casablanca affirme ainsi qu'à moins d'une semaine du mois sacré, les prix des pommes de terre sur le marché de gros variaient entre 1,5 et 2 DH le kilogramme, ceux des oignons vont de 8 centimes à 1,5 DH le kilo. Le prix du kilo de la tomate va de 2 à 3 DH.
Sur les marchés de Casablanca, les prix du kilo de la tomate et de la pommes de terre ne dépassent pas 3 DH. Le kilo de l'oignon coûte de 4 à 5 DH, carottes 4DH et poivron 5DH. Ces prix ne devraient pas trop changer durant les deux premières semaines de Ramadan, affirment les professionnels du secteur.