Dès le début de l’année scolaire, le casse-tête des lunch box refait surface pour de nombreuses mamans. À peine trois semaines après la rentrée, la recherche d'idées pour concocter le repas des enfants devient une véritable épreuve.
Entre la course du matin et les contraintes de la vie quotidienne, il devient de plus en plus difficile de concilier variété, équilibre et rapidité pour préparer un repas que les enfants mangeront avec plaisir. Pourtant, l’importance d’une alimentation saine reste au cœur des préoccupations, car un bon repas conditionne souvent l’énergie et la concentration tout au long de la journée. «Les repas scolaires doivent être bien planifiés pour répondre aux besoins spécifiques des enfants, qui évoluent rapidement au cours de leur croissance. Adapter ces repas signifie avant tout privilégier la diversité alimentaire. Un bon menu scolaire doit inclure une source de protéines comme la viande maigre, le poisson, les œufs ou les légumineuses, pour soutenir le développement musculaire et cérébral. À cela, on ajoute des glucides complexes tels que des céréales complètes (pâtes, riz brun, quinoa), qui fournissent une énergie soutenue tout au long de la journée», explique Dre Nouhaila Kharrat, nutritionniste diététicienne. Et d’ajouter que «les légumes, sous toutes leurs formes, doivent être au cœur des repas. Ils apportent des fibres, des vitamines et des minéraux essentiels pour renforcer le système immunitaire et favoriser une bonne digestion. Il est important de varier les types de légumes pour éviter la monotonie et inciter les enfants à goûter à de nouvelles saveurs. En complément, il faut inclure des fruits, frais de préférence, pour un apport en vitamines et une alternative saine aux desserts sucrés». La nutritionniste insiste également sur l’importance du contrôle des portions. Il faut, en effet, s’assurer que les enfants reçoivent la bonne quantité de nourriture selon leur âge et leurs besoins énergétiques. De plus, les repas scolaires doivent limiter les aliments ultra-transformés, riches en sel, en graisses saturées et en sucre, qui peuvent entraîner des problèmes de santé à long terme.
Dre Kharrat nous rappelle, par ailleurs, qu’une alimentation déséquilibrée chez les enfants peut avoir des conséquences graves à long terme. Sur le plan physique, elle peut entraîner des problèmes de croissance, des carences nutritionnelles, qui affectent non seulement le développement physique, mais aussi la fonction cognitive, un affaiblissement du système immunitaire et une prédisposition à des maladies chroniques comme le diabète de type 2, l’hypertension ou les maladies cardiovasculaires. Sur le plan cognitif, une mauvaise alimentation peut altérer la concentration, la mémoire et les capacités d’apprentissage, affectant ainsi les performances scolaires. Une alimentation trop riche en sucre ou en graisses peut également causer des variations de l’humeur, de l’anxiété ou des troubles du comportement. «Les mauvaises habitudes alimentaires acquises dans l’enfance ont tendance à persister à l’âge adulte. C’est pourquoi il est essentiel de promouvoir une alimentation équilibrée dès le plus jeune âge pour garantir une bonne santé mentale et physique à long terme», insiste-t-elle.
Entre la course du matin et les contraintes de la vie quotidienne, il devient de plus en plus difficile de concilier variété, équilibre et rapidité pour préparer un repas que les enfants mangeront avec plaisir. Pourtant, l’importance d’une alimentation saine reste au cœur des préoccupations, car un bon repas conditionne souvent l’énergie et la concentration tout au long de la journée. «Les repas scolaires doivent être bien planifiés pour répondre aux besoins spécifiques des enfants, qui évoluent rapidement au cours de leur croissance. Adapter ces repas signifie avant tout privilégier la diversité alimentaire. Un bon menu scolaire doit inclure une source de protéines comme la viande maigre, le poisson, les œufs ou les légumineuses, pour soutenir le développement musculaire et cérébral. À cela, on ajoute des glucides complexes tels que des céréales complètes (pâtes, riz brun, quinoa), qui fournissent une énergie soutenue tout au long de la journée», explique Dre Nouhaila Kharrat, nutritionniste diététicienne. Et d’ajouter que «les légumes, sous toutes leurs formes, doivent être au cœur des repas. Ils apportent des fibres, des vitamines et des minéraux essentiels pour renforcer le système immunitaire et favoriser une bonne digestion. Il est important de varier les types de légumes pour éviter la monotonie et inciter les enfants à goûter à de nouvelles saveurs. En complément, il faut inclure des fruits, frais de préférence, pour un apport en vitamines et une alternative saine aux desserts sucrés». La nutritionniste insiste également sur l’importance du contrôle des portions. Il faut, en effet, s’assurer que les enfants reçoivent la bonne quantité de nourriture selon leur âge et leurs besoins énergétiques. De plus, les repas scolaires doivent limiter les aliments ultra-transformés, riches en sel, en graisses saturées et en sucre, qui peuvent entraîner des problèmes de santé à long terme.
L’éducation nutritionnelle au sein de l’école importante
«Les repas scolaires sont une excellente opportunité pour influencer positivement les habitudes alimentaires des enfants et prévenir des problèmes comme l’obésité infantile. En premier lieu, des repas équilibrés, composés de protéines de qualité, de glucides complexes, de lipides sains et riches en fibres, favorisent la satiété et évitent les pics glycémiques. Ces derniers, souvent associés à une surconsommation de sucres rapides et à une faim accrue, sont un facteur clé du surpoids. Les aliments riches en fibres (comme les légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes) ralentissent la digestion et régulent l’appétit, ce qui aide à maintenir un poids santé», affirme Dre Kharrat. Cette dernière souligne aussi que l’environnement scolaire offre une opportunité unique pour normaliser la consommation d’aliments sains tout en réduisant l’exposition aux produits transformés, souvent responsables d’un déséquilibre calorique. «Des études montrent qu'une alimentation riche en aliments ultra-transformés pendant l'enfance augmente le risque de développer des troubles métaboliques, y compris l’obésité, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. L’école, en tant que cadre structuré, peut donc limiter l’accès à ces produits tout en encourageant des choix alimentaires bénéfiques grâce à une offre variée de plats nutritifs», indique la nutritionniste. «L’éducation nutritionnelle au sein de l’école, intégrée aux repas, permet de renforcer les connaissances des enfants sur l’importance d'une alimentation saine. L’acquisition de ces compétences alimentaires peut non seulement influencer leur comportement à court terme, mais aussi avoir des effets à long terme sur leur santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la promotion de la nutrition en milieu scolaire est essentielle pour réduire la prévalence de l’obésité infantile. En combinant des repas équilibrés avec des programmes éducatifs autour de la nutrition, les écoles peuvent aider à prévenir l'apparition de pathologies chroniques tout en favorisant un développement optimal de l’enfant», appuie-t-elle.Dre Kharrat nous rappelle, par ailleurs, qu’une alimentation déséquilibrée chez les enfants peut avoir des conséquences graves à long terme. Sur le plan physique, elle peut entraîner des problèmes de croissance, des carences nutritionnelles, qui affectent non seulement le développement physique, mais aussi la fonction cognitive, un affaiblissement du système immunitaire et une prédisposition à des maladies chroniques comme le diabète de type 2, l’hypertension ou les maladies cardiovasculaires. Sur le plan cognitif, une mauvaise alimentation peut altérer la concentration, la mémoire et les capacités d’apprentissage, affectant ainsi les performances scolaires. Une alimentation trop riche en sucre ou en graisses peut également causer des variations de l’humeur, de l’anxiété ou des troubles du comportement. «Les mauvaises habitudes alimentaires acquises dans l’enfance ont tendance à persister à l’âge adulte. C’est pourquoi il est essentiel de promouvoir une alimentation équilibrée dès le plus jeune âge pour garantir une bonne santé mentale et physique à long terme», insiste-t-elle.