Au Maroc, le sida est encore un sujet délicat qu’on évite encore d’aborder en raison des tabous culturels qui l’entourent. Cette réticence à parler ouvertement de la maladie alimente les craintes et aggrave la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, de même qu’elle freine les efforts de prévention et de traitement. Pour remédier à cela, il est crucial d’aborder cette question de santé publique de manière franche et objective. C’est ce qui ressort en gros du colloque national organisé, jeudi 12 septembre à Rabat, par l’Association de lutte contre le sida (ALCS) en collaboration avec le Conseil national des droits de l’Homme et le Syndicat national de la presse marocaine.
La rencontre a mis ainsi en lumière le rôle fondamental des médias, non seulement pour faire évoluer les mentalités, mais aussi pour contrer la désinformation sur le sida. «En diffusant des informations claires et précises sur le VIH/Sida, les médias peuvent jouer un rôle clé dans la promotion de la compréhension de la maladie, le changement des perceptions, mais aussi et surtout la lutte contre les fake news qui se répandent rapidement à travers les réseaux sociaux», déclare Mehdi Karkouri, président de l’ALCS. Ce dernier déplore que malgré les efforts déployés pour sensibiliser les citoyens, le sida reste encore profondément entouré de stéréotypes, notamment en ce qui concerne les modes de transmission de la maladie. «Ces stéréotypes empêchent une compréhension claire de la maladie. Ils perpétuent de ce fait la peur et la stigmatisation et freinent également les efforts de prévention, de dépistage et de traitement», relève M. Karkouri avant d’appeler les journalistes à intensifier leurs efforts pour diffuser des messages éducatifs et inclusifs en vue de lutter contre les préjugés associés à cette maladie.
Dans le même ordre d’idées, Younes Mjahed, président de la Commission provisoire pour la gestion des affaires du secteur de la presse et de l’édition, souligne que les médias sont capables d’agir sur les perceptions et les comportements et par conséquent permettre une meilleure compréhension des enjeux sanitaires à travers la diffusion d’informations précises et fiables. M. Mjahed insiste à cet égard sur la nécessité d’adhérer aux principes de professionnalisme, de responsabilité sociale et d’éthique pour contrer la désinformation, appelant les journalistes à puiser leurs informations auprès de sources fiables telles que les spécialistes et les experts.
La responsable qui a passé en revue les orientations du «Plan stratégique national intégré de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles et les hépatites virales 2024-2030», a par ailleurs affirmé que l’enjeu à l’horizon 2030 était de réduire de 90% le nombre des nouvelles infections. Il s’agit également, a-t-elle ajouté, de surmonter les obstacles à l’accès à la prévention et aux soins pour les personnes porteuses du VIH, à assurer une coordination au niveau national et à mettre en place des partenariats efficaces avec les institutions publiques, les organisations de la société civile et le secteur privé dans le contexte de la réforme du système de santé et de la généralisation de la couverture médicale.
Des objectifs ambitieux qui nécessitent forcément l’implication responsable des professionnels de l’information. Les journalistes jouent, en effet, un rôle primordial dans la lutte contre cette maladie et les perceptions négatives qui l’entourent, comme cela a été souligné unanimement lors des travaux du colloque organisé jeudi dernier par l’ALCS.
La rencontre a mis ainsi en lumière le rôle fondamental des médias, non seulement pour faire évoluer les mentalités, mais aussi pour contrer la désinformation sur le sida. «En diffusant des informations claires et précises sur le VIH/Sida, les médias peuvent jouer un rôle clé dans la promotion de la compréhension de la maladie, le changement des perceptions, mais aussi et surtout la lutte contre les fake news qui se répandent rapidement à travers les réseaux sociaux», déclare Mehdi Karkouri, président de l’ALCS. Ce dernier déplore que malgré les efforts déployés pour sensibiliser les citoyens, le sida reste encore profondément entouré de stéréotypes, notamment en ce qui concerne les modes de transmission de la maladie. «Ces stéréotypes empêchent une compréhension claire de la maladie. Ils perpétuent de ce fait la peur et la stigmatisation et freinent également les efforts de prévention, de dépistage et de traitement», relève M. Karkouri avant d’appeler les journalistes à intensifier leurs efforts pour diffuser des messages éducatifs et inclusifs en vue de lutter contre les préjugés associés à cette maladie.
Dans le même ordre d’idées, Younes Mjahed, président de la Commission provisoire pour la gestion des affaires du secteur de la presse et de l’édition, souligne que les médias sont capables d’agir sur les perceptions et les comportements et par conséquent permettre une meilleure compréhension des enjeux sanitaires à travers la diffusion d’informations précises et fiables. M. Mjahed insiste à cet égard sur la nécessité d’adhérer aux principes de professionnalisme, de responsabilité sociale et d’éthique pour contrer la désinformation, appelant les journalistes à puiser leurs informations auprès de sources fiables telles que les spécialistes et les experts.
Environ 23.000 personnes vivent avec le sida au Maroc
Intervenant à cette occasion, Dre Amina Al-Kattani, représentante du ministère de la Santé et de la protection sociale, a partagé quelques chiffres éloquents concernant la situation épidémiologique du sida au Maroc. Selon cette responsable ministérielle, le nombre de personnes vivant avec le VIH dans le Royaume se monte à environ 23.000 fin 2023, dont 1.000 cas signalés au cours de l’année dernière. La majorité de ces contaminations, précise-t-elle, sont enregistrées dans quatre régions principales : Souss-Massa, Marrakech-Safi, Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra.La responsable qui a passé en revue les orientations du «Plan stratégique national intégré de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles et les hépatites virales 2024-2030», a par ailleurs affirmé que l’enjeu à l’horizon 2030 était de réduire de 90% le nombre des nouvelles infections. Il s’agit également, a-t-elle ajouté, de surmonter les obstacles à l’accès à la prévention et aux soins pour les personnes porteuses du VIH, à assurer une coordination au niveau national et à mettre en place des partenariats efficaces avec les institutions publiques, les organisations de la société civile et le secteur privé dans le contexte de la réforme du système de santé et de la généralisation de la couverture médicale.
Des objectifs ambitieux qui nécessitent forcément l’implication responsable des professionnels de l’information. Les journalistes jouent, en effet, un rôle primordial dans la lutte contre cette maladie et les perceptions négatives qui l’entourent, comme cela a été souligné unanimement lors des travaux du colloque organisé jeudi dernier par l’ALCS.