"Les erreurs d’arbitrage répétitives pourraient émaner d’une mauvaise intention". Une protestation que l’on pourrait attribuer à n’importe quel club en Botola Pro Inwi D1, tellement l’arbitrage cristallise presque toutes les formes de polémique autour du championnat national au Maroc.
>>Lire aussi : La FRMF se désengage de l'arbitrage et élargit le champ d'action des Ligues nationales
Près d’un an après le désengagement de la FRMF de la gestion des hommes en noir, voulu par le président Fouzi Lekjaâ, la situation n’a pas changé d’un iota. Les communiqués des clubs visant le corps arbitral se font de plus en plus nombreux. Pas plus tard que lundi, l’Ittihad de Tanger a indiqué avoir saisi «la Commission centrale d’arbitrage (CCA), la Direction nationale d’arbitrage (DNA) et la Ligue nationale de football professionnel, en protestation contre les graves erreurs d’arbitrage commises», selon le communiqué, par Samir El Guezzaz, l’arbitre du match, et Hamza El Fariq, son assistant VAR.
Les Tangérois attribuent directement la défaite de leur équipe (0-1) aux erreurs arbitrales, «qui nuisent à la réputation du football national». Si le communiqué de l’IRT n’a, à aucun moment, remis en cause l’intégrité des arbitres, celui de composantes proches des clubs s’en donnent à cœur-joie. C’est le cas notamment des adhérents de la Renaissance de Berkane. Les adhérents de la RSB relatent les erreurs qui, selon eux, ont marqué les 15e, 16e et 17e journées de Botola. Le communiqué dézingue ensuite l’utilisation du VAR, allant même jusqu’à mettre en cause son introduction dans le football national. Mais là où les choses deviennent problématiques, c’est quand les adhérents expriment «leurs craintes de voir ces erreurs répétées et dirigées envers notre club.» Même son de cloche de la part des Ultras du Wydad, qui ont déplié des banderoles s’attaquant à un ancien arbitre international et membre de la Commission centrale d’arbitrage. Pourtant annoncée comme dissoute par la FRMF il y a près d’une année, la DNA a repris ses activités, comme si de rien n’était.
En octobre 2023, Slimane El Barhmi a été désigné comme nouveau directeur, alors que Abderrahim El Moutamani a été nommé président de la CCA. Les vidéos qui ont pour fonction d’expliquer les cas litigieux continuent d’être publiées, mais avec une fréquence réduite. La dernière en date remonte à un mois, soit la fin de la phase aller. En réalité, l’arbitrage au Maroc connaît une véritable crise et les principaux acteurs semblent peu enclins à en endosser la responsabilité. Ce qui pose un sérieux problème de gouvernance dans ce secteur vital pour la promotion du football.
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Près d’un an après le désengagement de la FRMF de la gestion des hommes en noir, voulu par le président Fouzi Lekjaâ, la situation n’a pas changé d’un iota. Les communiqués des clubs visant le corps arbitral se font de plus en plus nombreux. Pas plus tard que lundi, l’Ittihad de Tanger a indiqué avoir saisi «la Commission centrale d’arbitrage (CCA), la Direction nationale d’arbitrage (DNA) et la Ligue nationale de football professionnel, en protestation contre les graves erreurs d’arbitrage commises», selon le communiqué, par Samir El Guezzaz, l’arbitre du match, et Hamza El Fariq, son assistant VAR.
Les Tangérois attribuent directement la défaite de leur équipe (0-1) aux erreurs arbitrales, «qui nuisent à la réputation du football national». Si le communiqué de l’IRT n’a, à aucun moment, remis en cause l’intégrité des arbitres, celui de composantes proches des clubs s’en donnent à cœur-joie. C’est le cas notamment des adhérents de la Renaissance de Berkane. Les adhérents de la RSB relatent les erreurs qui, selon eux, ont marqué les 15e, 16e et 17e journées de Botola. Le communiqué dézingue ensuite l’utilisation du VAR, allant même jusqu’à mettre en cause son introduction dans le football national. Mais là où les choses deviennent problématiques, c’est quand les adhérents expriment «leurs craintes de voir ces erreurs répétées et dirigées envers notre club.» Même son de cloche de la part des Ultras du Wydad, qui ont déplié des banderoles s’attaquant à un ancien arbitre international et membre de la Commission centrale d’arbitrage. Pourtant annoncée comme dissoute par la FRMF il y a près d’une année, la DNA a repris ses activités, comme si de rien n’était.
En octobre 2023, Slimane El Barhmi a été désigné comme nouveau directeur, alors que Abderrahim El Moutamani a été nommé président de la CCA. Les vidéos qui ont pour fonction d’expliquer les cas litigieux continuent d’être publiées, mais avec une fréquence réduite. La dernière en date remonte à un mois, soit la fin de la phase aller. En réalité, l’arbitrage au Maroc connaît une véritable crise et les principaux acteurs semblent peu enclins à en endosser la responsabilité. Ce qui pose un sérieux problème de gouvernance dans ce secteur vital pour la promotion du football.