La sélection nationale olympique affronte, ce lundi à 17 heures, au stade Vélodrome à Marseille, son homologue espagnole, en demi-finale du tournoi de football masculin, aux Jeux olympiques Paris 2024. Après avoir dominé son groupe B, surclassant l’Argentine, l’Irak et l’Ukraine, puis terrassé les États-Unis en quart de finale, les Lionceaux U23 affrontent dans le dernier carré l’une des sélections favorites pour la médaille d’or.
L’Espagne, l’adversaire qu’on aime bien
Pour les hommes de Tarik Sektioui, toutes les conditions sont réunies pour réaliser l’exploit ce lundi. Arrivé en France amputé de plusieurs habitués de cette sélection, le groupe s’est forgé autour du sélectionneur et son aura fédératrice. Même lorsque le doute a commencé à s’installer au lendemain de la défaite face à l’Ukraine (1-2, deuxième journée du groupe B), ce groupe n’a pas implosé. Avec des joueurs au talent et au potentiel pas encore évalués à leur juste valeur, tout semble possible, en dépit de la difficulté et de la qualité de l’adversaire. Il faut dire que l’Espagne en regorge, de qualité. En effet, la «Rojita» n’est pas une équipe d’inconnus. En plus des nombreux stages et rencontres amicales, les joueurs se connaissent et sont même coéquipiers en clubs. Comme c’est le cas d’Achraf Hakimi et Arnau Tenas (PSG), Ilias Akhomach et Alex Baena (Villarreal) ou encore Abdessamad Ezzalzouli et Juan Miranda (Bétis).
Sur le terrain, la seule véritable difficulté pour Sektioui réside dans l’absence du métronome Bilal El Khannouss, suspendu pour cumul de cartons jaunes. À sa place, le technicien doit choisir entre la qualité de Benjamin Bouchouari ou la profusion de Yassine Kechta. Le plus important est de garder l’équilibre, en cimentant la défense et en étant clinique dans la finition. Le reste, on a bien vu que les Lionceaux de l’Atlas en sont largement capables.
Sur le terrain, la seule véritable difficulté pour Sektioui réside dans l’absence du métronome Bilal El Khannouss, suspendu pour cumul de cartons jaunes. À sa place, le technicien doit choisir entre la qualité de Benjamin Bouchouari ou la profusion de Yassine Kechta. Le plus important est de garder l’équilibre, en cimentant la défense et en étant clinique dans la finition. Le reste, on a bien vu que les Lionceaux de l’Atlas en sont largement capables.