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JO 2024 : toute honte bue, le DTN du CNOM considère que le sport marocain «s’améliore»

Le rideau est tombé dimanche sur les Jeux olympiques, Paris 2024. La quinzaine a laissé, comme il est de coutume, des performances pour l’Histoire. Mais l’une des meilleures performances reste la médaille d’or du maniement de la langue de bois, dont le médaillé d’or n’est autre que le directeur technique national du CNOM, Hassan Fekkak.

Dans l’imaginaire collectif marocain, personne ne prétendait avant le coup d’envoi de la XXXIIIe Olympiade d’été à ce que le Royaume rivalise avec les États-Unis et la Chine, pour le leadership du tableau des médailles. Tout humble qu’il est, le Marocain moyen a vibré pour l’équipe nationale de football et sauté de joie lorsque Soufiane El Bakkali a franchi la ligne d’arrivée du 3.000 m steeple, en encourageant les autres sportifs, sans jamais vraiment y croire. Mais s’il y a une chose que les Marocains détestent, c’est qu’on les nargue. Difficile de ne pas considérer comme tels, les propos du DTN du Comité national olympique marocain (CNOM), Hassan Fekkak, au micro d’Arryadia. Tout de suite, on commence par enfoncer les portes ouvertes : «Le fait qu’El Bakkali ait défendu sa médaille d’or est un exploit, s’extasie le responsable technique. La deuxième chose, c’est la médaille de bronze de l’équipe nationale de football.» Sans blague !



Fekkak ne s’arrête pas en si bon chemin et réalise l’exploit historique de faire une opération arithmétique : «De manière générale, deux médailles à Paris, c’est mieux que Tokyo, Rio de Janeiro et Londres (une médaille marocaine à chacune de ces éditions). Il y a une amélioration pour le sport national. Et ça, c’est un grand exploit !»

Il y a effectivement un énorme progrès dans le sport marocain. Cependant, il ne concerne que les responsables. Certains ont battu le record de vitesse de récupération, d’autres ont battu celui du lâchage de lest et ont viré les coachs et réprimandé les athlètes, sans se regarder dans une glace.



Le pire dans tout ça est que Hassan Fekkak, par courage ou par témérité, n’a pas suivi le parcours classique des responsables, qui disparaissent en général quelques semaines, le temps que la Botola efface les séquelles des JO. Fekkak a préféré faire face à l’ouragan de critiques, quitte à le provoquer. Et pour ça, il mérite une médaille.
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