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JO de Paris 2024 : une cérémonie d’ouverture qui casse les codes

La cérémonie d’ouverture des XXXIIIᵉ olympiades d’été se déroule, ce vendredi, sur le mythique fleuve de la capitale française, la Seine. Contrairement aux autres versions des JO, l’édition parisienne veut casser les codes en se tenant pour la première fois hors d’un stade, se déroulant même sur la Seine, à bord d’embarcations qui passeront devant les monuments historiques de la ville lumière. Les différentes délégations participant aux JO défileront sur une centaine d’embarcations depuis le pont d'Austerlitz jusqu'à la tour Eiffel et le Trocadéro, où aura lieu le bouquet final.

La cérémonie d'ouverture telle que l'a imaginée son concepteur, Thomas Jolly.
La cérémonie d'ouverture telle que l'a imaginée son concepteur, Thomas Jolly.
Événement le plus important du monde sportif après la Coupe du monde de football, les Jeux olympiques démarrent, ce vendredi, avec une cérémonie d’ouverture qui se veut originale et qui casse les codes. En effet, pour la première fois de l’histoire des JO, la cérémonie d’ouverture se déroule en dehors d’un stade et aura lieu sur le mythique fleuve de la Seine qui traverse la capitale française.



Mêlant l’artistique au sportif, la cérémonie sera une occasion pour le monde de redécouvrir les monuments emblématiques de Paris à travers un parcours sur la Seine depuis le pont d’Austerlitz jusqu’à la tour Eiffel et le Trocadéro, où aura lieu le bouquet final. De 6.000 à 7.000 athlètes (sur les 10.500 au total), représentant les nations participantes, défileront sur 85 bateaux sur la Seine aux couleurs de leurs délégations.

Quelque 3.000 danseurs, musiciens et comédiens prendront d'assaut les berges, les ponts et le ciel, sur un parcours de six km, le long duquel sont attendus 326.000 spectateurs. Environ 200 habilleurs et près de 300 coiffeurs et maquilleurs seront postés dans des loges de chaque côté de la Seine.

Le «plus grand spectacle du monde» se doit d'être «merveilleux, divertissant, spectaculaire, mais aussi porteur de sens», a confié à l'AFP son concepteur Thomas Jolly. Le parcours sera composé de douze tableaux qui célèbreront les athlètes et raconteront «l’histoire de France».
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