Fin de parcours pour les Lions de l’Atlas de futsal, après leur défaite (1-3), dimanche en quart de finale de la Coupe du monde, organisée en Ouzbékistan (14 septembre-6 octobre). Comme il y a trois ans en Lituanie, les hommes de Hicham Dguig ne se hissent pas au-delà du top 8. Comme il y a trois ans, le Brésil était un brin trop fort pour les Lions de l’Atlas. Mais contrairement à leur dernière confrontation officielle au Mondial, les Brésiliens étaient amplement préparés et ont affiché une discipline et une concentration digne d’une finale. La première période est partagée et tactiquement très serrée. Pourtant, ce sont bien les Brésiliens qui mènent à la pause, grâce à des buts de Marcel, le buteur de l’édition actuelle, et de Leandro Lino.
En face, les coéquipiers d’Anas El Ayyane peinent à trouver la brèche, dans une défense brésilienne parée à toute épreuve. En deuxième mi-temps, le jeu est complètement dominé par les hommes de Hicham Dguig, mais la mésentente, les mauvais choix devant les buts et surtout la fatigue, due au fait que les joueurs cadres comme El Mesrar, Charraoui ou El Ayyane sont sollicités, en raison des nombreuses blessures.
En face, les coéquipiers d’Anas El Ayyane peinent à trouver la brèche, dans une défense brésilienne parée à toute épreuve. En deuxième mi-temps, le jeu est complètement dominé par les hommes de Hicham Dguig, mais la mésentente, les mauvais choix devant les buts et surtout la fatigue, due au fait que les joueurs cadres comme El Mesrar, Charraoui ou El Ayyane sont sollicités, en raison des nombreuses blessures.
Sans le haut niveau national et continental, la flamme risque de s’éteindre
Lorsque le capitaine brésilien Dyego signe le troisième but pour les siens, Hicham Dguig sait que les Lions de l’Atlas n’ont plus rien à perdre. Il fait alors appel à Othmane Boumezou, qui joue en «Power Player» de façon permanente. C’est lui justement qui marque la réduction du score. El Mesrar, El Ayyane et Charraoui tentent, mais n’y arrivent pas. Le parcours de l’équipe nationale s’arrête en quart de finale, égalant l’exploit de 2021. Mais ce groupe, qui mérite tellement d’éloges, a besoin d’être renforcé par un championnat national digne de ce nom et d’une véritable compétitivité sur le plan continental, s’inspirant du modèle asiatique. Autrement, les exploits et les réalisations seront dépendants d’un homme et ou d’un groupe d’hommes qui, aussi héroïques soient-ils, sont vulnérables face aux blessures et l’âge.