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Mondial de futsal : les leçons à retenir pour le Maroc

Parvenus pour la deuxième fois d’affilée aux quarts de finale de la Coupe du monde, les Lions de l’Atlas ont dû s’incliner face au Brésil. En proie aux blessures et à la fatigue, les hommes de Hicham Dguig ont montré un visage conquérant et une volonté presque à toute épreuve. Cependant, les éloges qu’ils ont amplement mérités ne devraient pas cacher le manque flagrant de niveau dont cette discipline souffre au Maroc.

Ph. FRMF
Ph. FRMF
Comme en Lituanie il y a trois ans, la sélection nationale échoue aux portes de la demi-finale de la Coupe du monde de futsal. Comme en Lituanie il y a trois ans, le parcours des Lions de l’Atlas est stoppé net par la meilleure sélection de la discipline, le Brésil. Cette fois encore, la sélection nationale n’a pas démérité, mais le challenge était très difficile pour une formation en proie aux blessures, qui ont réduit la marge de manœuvre du staff technique presque à néant. Il est indéniable que l’équipe nationale de futsal a rehaussé le niveau, tant sur le parquet que dans les aspirations du public marocain. Jamais une formation, tous sports confondus, n’a été aussi performante, aussi longtemps. C’est la seule à avoir disputé la Coupe du monde quatre fois de suite, la seule à avoir enchaîné trois succès en Coupe d’Afrique et autant en Coupe arabe. La sélection de futsal a été, en ce sens, la seule à avoir maintenu la barre haute sur une période de plusieurs années. Du coup, la déception est énorme et elle ne peut être compensée que par le sentiment de reconnaissance que beaucoup partagent.

Relever le niveau au quotidien demeure la priorité absolue

«La Fédération a engagé un énorme projet et a cru en cette discipline. Le travail ne doit pas s’arrêter en si bon chemin et nous devons continuer pour que, très prochainement, le Maroc s’offre une place au podium», a souligné Hicham Dguig devant nos confrères présents à Boukhara. Certes, la Fédération permet à la sélection de maintenir un certain niveau d’excellence, en organisant régulièrement des matchs amicaux face à des équipes du monde entier, dont les gros calibres que sont le Brésil, l’Espagne ou encore l’Argentine. La FRMF a également mis en place un championnat professionnel de 16 équipes, une D2 scindée en deux groupes et même un championnat national U19. Cependant, la Botola de futsal a son lot de difficultés, avec certains clubs mauvais payeurs ou encore le manque d’encadrement dans une discipline qui n'a commencé à gagner véritablement en popularité que depuis une décennie.

L’autre paire de manches réside dans le niveau abyssal de la concurrence. On le voit très clairement : lors de la CAN et de la Coupe arabe, les Lions de l’Atlas sont largement au-dessus du lot. La nécessité de relever le niveau tant au niveau régional que continental devient pressante. Mais on ne peut obliger les autres à suivre le rythme. En revanche, on peut continuer à renforcer la compétition locale, élargissant ainsi le bassin où pioche le sélectionneur national. Autrement, ces réalisations et ces exploits seront tributaires d’un homme, voire d’un groupe d’hommes qui nous a tellement donné de satisfactions et de joies. Le meilleur moyen de leur montrer de la gratitude est de leur fournir davantage de matériel et de moyens pour continuer d’exaucer nos rêves.
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