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Dans une lettre adressée au président du Conseil de la Concurrence, la Fédération nationale des propriétaires des cafés et restaurants au Maroc dénonce la hausse des prix qui impacte négativement le secteur. La fédération a ainsi listé les changements des prix des principaux produits de base fortement utilisés dans les cafés et les restaurants.
"Depuis environ deux ans et demi, et plus précisément depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement actuel, les prix de tous les produits de base et des matières premières ont augmenté de manière extraordinaire, au point de devenir insupportables et disproportionnés par rapport à la capacité des professionnels et des citoyens à les supporter", indique la fédération. Dans leur lettre, les professionnels détaillent les hausses des prix par produits : Le prix de la viande rouge est passé de 60,00 dirhams à 140,00 dirhams le kilogramme, celui de la viande blanche de 11,00 dirhams à 28,00 dirhams, le beurre de 35 dirhams à 120 dirhams, les olives de 12,00 dirhams à 40 dirhams, et l'huile d'olive de 25 dirhams à 110 dirhams le litre.
Les prix de tous les fruits, toutes catégories confondues, ont également doublé par rapport à la même période il y a deux ans.
Le prix du café, qui constitue un produit de base dans le secteur des cafés et restaurants, a augmenté de plus de 100 % en moins de trois mois, tout comme les carburants et d'autres produits essentiels, déplorent les professionnels. Et d'ajouter que "même les taxes n'ont pas échappé à ces hausses, avec le coût de la redevance d'occupation temporaire du domaine public dans certaines communes ayant augmenté de 600 %. Les communes ont porté la taxe sur les boissons à 10 % du chiffre d'affaires réalisé par les cafés et restaurants".
En conséquence à cette situation, les propriétaires des cafés et restaurants disent avoir enregistré plusieurs cas de fermetures de plusieurs unités à travers le royaume provoquant ainsi un perte des emplois pour de nombreuses personnes. Il expliquent également le risque sur les investissements dans le secteur ainsi que l'avenir des petites et très petites entreprises.
Après avoir exposé ces contraintes, la Fédération nationale des propriétaires des cafés et restaurants au Maroc appelle le président du Conseil, Ahmed Rahhou, à fournir une explication à cette flambée des prix et demande s'il y a une échéance précise pour la stabilisation de ces prix et le retour à un équilibre du système économique de manière générale.
A rappeler que le Conseil de la concurrence avait mené des investigations préliminaires qui ont permis de relever des éléments selon lesquels certains propriétaires et gérants de cafés, étudient une éventuelle augmentation des prix des boissons servies dans les cafés, soulignant que si ces faits sont avérés, une enquête sera ouverte à ce sujet. Une déclaration qui avait mis les professionnels du secteur en colère dénonçant une "sortie ratée et irresponsable". Les deux parties avaient ensuite annoncé un retour au dialogue et la nécessité de coopérer pour maintenir l’équilibre des prix sur le marché. Ahmed Rahhou avait tout de même tenu à rappeler aux professionnels la nécessité de respecter la loi sur la liberté des prix et la concurrence, soulignant que la loi est claire sur la garantie de la liberté des prix et de la concurrence.
"Depuis environ deux ans et demi, et plus précisément depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement actuel, les prix de tous les produits de base et des matières premières ont augmenté de manière extraordinaire, au point de devenir insupportables et disproportionnés par rapport à la capacité des professionnels et des citoyens à les supporter", indique la fédération. Dans leur lettre, les professionnels détaillent les hausses des prix par produits : Le prix de la viande rouge est passé de 60,00 dirhams à 140,00 dirhams le kilogramme, celui de la viande blanche de 11,00 dirhams à 28,00 dirhams, le beurre de 35 dirhams à 120 dirhams, les olives de 12,00 dirhams à 40 dirhams, et l'huile d'olive de 25 dirhams à 110 dirhams le litre.
Les prix de tous les fruits, toutes catégories confondues, ont également doublé par rapport à la même période il y a deux ans.
Le prix du café, qui constitue un produit de base dans le secteur des cafés et restaurants, a augmenté de plus de 100 % en moins de trois mois, tout comme les carburants et d'autres produits essentiels, déplorent les professionnels. Et d'ajouter que "même les taxes n'ont pas échappé à ces hausses, avec le coût de la redevance d'occupation temporaire du domaine public dans certaines communes ayant augmenté de 600 %. Les communes ont porté la taxe sur les boissons à 10 % du chiffre d'affaires réalisé par les cafés et restaurants".
En conséquence à cette situation, les propriétaires des cafés et restaurants disent avoir enregistré plusieurs cas de fermetures de plusieurs unités à travers le royaume provoquant ainsi un perte des emplois pour de nombreuses personnes. Il expliquent également le risque sur les investissements dans le secteur ainsi que l'avenir des petites et très petites entreprises.
Après avoir exposé ces contraintes, la Fédération nationale des propriétaires des cafés et restaurants au Maroc appelle le président du Conseil, Ahmed Rahhou, à fournir une explication à cette flambée des prix et demande s'il y a une échéance précise pour la stabilisation de ces prix et le retour à un équilibre du système économique de manière générale.
A rappeler que le Conseil de la concurrence avait mené des investigations préliminaires qui ont permis de relever des éléments selon lesquels certains propriétaires et gérants de cafés, étudient une éventuelle augmentation des prix des boissons servies dans les cafés, soulignant que si ces faits sont avérés, une enquête sera ouverte à ce sujet. Une déclaration qui avait mis les professionnels du secteur en colère dénonçant une "sortie ratée et irresponsable". Les deux parties avaient ensuite annoncé un retour au dialogue et la nécessité de coopérer pour maintenir l’équilibre des prix sur le marché. Ahmed Rahhou avait tout de même tenu à rappeler aux professionnels la nécessité de respecter la loi sur la liberté des prix et la concurrence, soulignant que la loi est claire sur la garantie de la liberté des prix et de la concurrence.
