Le contrat à durée indéterminée (CDI) et le contrat à durée déterminée (CDD) sont les deux principales formes de contrat de travail adoptées par les employeurs. «Ils constituent la matérialisation de l’engagement de l’employé de fournir une prestation de travail pour le compte et sous la subordination de l’employeur en contrepartie d’une rémunération», explique Nabila Benohoud, professeure de Communication et Développement personnel à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FJES) d’Agdal. Invitée à l’émission emploi «Kifach Nel9a Khadma», notre experte reconnaît que le CDI constitue le type de contrat le plus «rassurant» pour les employés qui recherchent la stabilité et la durabilité au travail. «Comme son nom l’indique, le CDI ne prévoit pas de date de fin. Il offre donc à l’employé une certaine stabilité avec un sentiment de sécurité au travail», explique-t-elle. L’experte tient à préciser que ce type de contrat comprend aussi des inconvénients. Ceux-ci portent sur les conditions et les procédures à suivre en cas de rupture à l’initiative du collaborateur.
«Le CDD reste temporaire, ce qui n’offre pas au salarié ce sentiment de stabilité. La durée fixée par le Code du travail marocain est comprise entre 6 mois et 1 an», clarifie-t-elle. Et d’ajouter que le recours au CDD ne se fait que dans des cas précis, notamment le remplacement d’un salarié absent, l’accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise, l’emploi saisonnier ou encore l’existence d’un objet spécifique. En se basant sur son expérience dans l’accompagnement des ressources humaines, Nabila Benohoud est convaincue que le CDD est le type de contrat qui permet au collaborateur de bien travailler sur lui-même. «Avec une durée déterminée, on a souvent tendance à chercher à faire ses preuves dans l’espoir de gagner la confiance du recruteur et, par conséquent, être retenu par le recruteur pour une durée indéterminée», note-t-elle. Pour notre interlocutrice, le CDI est rassurant, certes, mais il y a le risque que le candidat tombe dans le piège de «la zone de confort». Sur ce volet, l’invitée de l’émission lance un appel aux candidats : que vous soyez en CDI ou en CDD, soyez productifs et travaillez sur vous-mêmes.
«Le CDD reste temporaire, ce qui n’offre pas au salarié ce sentiment de stabilité. La durée fixée par le Code du travail marocain est comprise entre 6 mois et 1 an», clarifie-t-elle. Et d’ajouter que le recours au CDD ne se fait que dans des cas précis, notamment le remplacement d’un salarié absent, l’accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise, l’emploi saisonnier ou encore l’existence d’un objet spécifique. En se basant sur son expérience dans l’accompagnement des ressources humaines, Nabila Benohoud est convaincue que le CDD est le type de contrat qui permet au collaborateur de bien travailler sur lui-même. «Avec une durée déterminée, on a souvent tendance à chercher à faire ses preuves dans l’espoir de gagner la confiance du recruteur et, par conséquent, être retenu par le recruteur pour une durée indéterminée», note-t-elle. Pour notre interlocutrice, le CDI est rassurant, certes, mais il y a le risque que le candidat tombe dans le piège de «la zone de confort». Sur ce volet, l’invitée de l’émission lance un appel aux candidats : que vous soyez en CDI ou en CDD, soyez productifs et travaillez sur vous-mêmes.