L’une des pires situations que l’on puisse vivre en entreprise, c’est de collaborer avec des personnes toxiques. Le véritable danger, selon les spécialistes, réside dans le fait que les comportements toxiques ne se manifestent pas toujours de manière spectaculaire. Au contraire, «ils se glissent subtilement dans la communication quotidienne : remarques dépréciatives, critiques incessantes, pessimisme permanent, minimisation des réussites ou encore insinuations qui fragilisent», explique Nabila Benohoud, professeure de communication et de développement personnel à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Agdal (FSJES Agdal-Rabat) et coach certifiée en Programmation neurolinguistique (PNL), invitée de l’émission «Kifach Nja7 Fkhdemti ?»
Malheureusement, ajoute-t-elle, même si ces comportements peuvent sembler isolés ou «supportables», ils entraînent à moyen terme une fatigue psychologique profonde. «L’entourage, peu à peu, se met sur la défensive, redoute les interactions et se trouve émotionnellement drainé», précise-t-elle. Selon notre experte, l’impact à long terme peut se manifester par un stress chronique, des troubles du sommeil, une perte de confiance en ses compétences et une difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions. «Les effets peuvent également se répercuter sur la productivité et la cohésion d’équipe, car un environnement affecté par des comportements toxiques génère tensions, absentéisme et repli. Autrement dit, la toxicité n’est pas uniquement un problème individuel : elle devient un enjeu collectif», insiste-t-elle.
Malheureusement, ajoute-t-elle, même si ces comportements peuvent sembler isolés ou «supportables», ils entraînent à moyen terme une fatigue psychologique profonde. «L’entourage, peu à peu, se met sur la défensive, redoute les interactions et se trouve émotionnellement drainé», précise-t-elle. Selon notre experte, l’impact à long terme peut se manifester par un stress chronique, des troubles du sommeil, une perte de confiance en ses compétences et une difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions. «Les effets peuvent également se répercuter sur la productivité et la cohésion d’équipe, car un environnement affecté par des comportements toxiques génère tensions, absentéisme et repli. Autrement dit, la toxicité n’est pas uniquement un problème individuel : elle devient un enjeu collectif», insiste-t-elle.
Travailler sur soi : la clé d’une meilleure cohabitation
Face à ce constat, la tentation est souvent de blâmer l’autre ou d’entrer dans un bras de fer émotionnel. Pourtant, Nabila Benohoud recommande une démarche différente, centrée d’abord sur soi : «Avant de chercher à corriger l’autre, il faut travailler sur sa propre posture, identifier ce qui nous atteint, comprendre où se situent nos limites et apprendre à dire non. Sans ce travail intérieur, on risque de reproduire les mêmes schémas», souligne l’experte.
Dans cette perspective, le développement personnel devient un véritable outil de protection, car il permet de :
• Reconnaître ses propres vulnérabilités émotionnelles.
• Clarifier ce que l’on accepte ou non.
• Poser des limites fermes, mais respectueuses.
• Réagir avec calme et assertivité.
• Renforcer son indépendance émotionnelle.
«Ce travail peut s’appuyer sur des techniques telles que l’affirmation de soi, la communication non violente ou encore des stratégies de distanciation émotionnelle», ajoute Nabila Benohoud. Ainsi, l’objectif n’est pas de neutraliser la personne toxique, mais de réduire son emprise sur notre espace mental.
Dans cette perspective, le développement personnel devient un véritable outil de protection, car il permet de :
• Reconnaître ses propres vulnérabilités émotionnelles.
• Clarifier ce que l’on accepte ou non.
• Poser des limites fermes, mais respectueuses.
• Réagir avec calme et assertivité.
• Renforcer son indépendance émotionnelle.
«Ce travail peut s’appuyer sur des techniques telles que l’affirmation de soi, la communication non violente ou encore des stratégies de distanciation émotionnelle», ajoute Nabila Benohoud. Ainsi, l’objectif n’est pas de neutraliser la personne toxique, mais de réduire son emprise sur notre espace mental.
L’option du départ : une voie parfois nécessaire
«Si, malgré le travail sur soi, la relation reste destructrice, alors il faut savoir quitter. C’est parfois la seule manière de protéger son équilibre et son état mental», avertit Nabila Benohoud. Elle précise que le fait de quitter un environnement toxique – qu’il s’agisse d’un poste, d’un service ou d’une relation personnelle – ne doit pas être perçu comme une fuite, mais comme un acte de lucidité et de courage. «Partir permet de rompre le cercle de l’usure émotionnelle et d’ouvrir la porte à une reconstruction plus saine», poursuit-elle.
De manière générale, l’experte est convaincue que composer avec des personnes toxiques exige lucidité, recul et maturité émotionnelle. «Il s’agit moins de changer l’autre que d’apprendre à se protéger intelligemment, en plaçant la santé mentale au cœur des priorités», insiste Nabila Benohoud. À l’heure où les interactions humaines se multiplient et se complexifient, comprendre et maîtriser ces dynamiques devient plus que jamais un véritable enjeu de bien-être personnel et collectif.
De manière générale, l’experte est convaincue que composer avec des personnes toxiques exige lucidité, recul et maturité émotionnelle. «Il s’agit moins de changer l’autre que d’apprendre à se protéger intelligemment, en plaçant la santé mentale au cœur des priorités», insiste Nabila Benohoud. À l’heure où les interactions humaines se multiplient et se complexifient, comprendre et maîtriser ces dynamiques devient plus que jamais un véritable enjeu de bien-être personnel et collectif.
