Les candidats ont tendance à accepter tout de suite une offre d’emploi qui vient d’être formulée. Ceci est parfaitement compréhensible, surtout si on est au chômage ou on n’arrive plus à supporter les conditions actuelles du travail. De l’avis des experts en développement de carrière, cette attitude est à bannir. «Que vous soyez débutant(e) ou expérimenté(e), prenez le temps d’étudier l’offre qu’on vous propose et de vérifier qu’elle vous convient parfaitement», souligne Nabila Benohoud, professeure de Communication & Développement personnel à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) Agdal-Rabat et coach certifiée en PNL.
Une attention particulière, ajoute-t-elle, devrait être accordée à certains éléments comme :
1. Le salaire : si ce qu’on vous propose ne vous convient pas, n’hésitez pas à négocier. Bien entendu, si vous faites une demande fantaisiste, le recruteur prendra cela comme un refus de travailler pour lui. En revanche, une offre réaliste et alignée sur le marché du travail sera observée avec attention.
2. Les avantages sociaux : il est important aussi de vérifier et de négocier les avantages sociaux que l’entreprise propose. Ce type d’avantages permet d’économiser les frais qui pourraient être à votre charge.
3. L’adéquation entre l’offre du recruteur, les objectifs de carrière et les valeurs du candidat : réfléchissez bien en quoi ce nouveau poste s’inscrit dans votre carrière et si la culture de l’entreprise vous convient parfaitement. Même si vous êtes sûrs à 99%, n’oubliez pas d’investiguer et de vous poser toutes les bonnes questions au regard de votre évolution de carrière.
4. L’environnement de travail : s’il est toxique, vous risquez d’être impacté négativement, d’où l’intérêt de vérifier le climat du travail. Il est facile aujourd’hui, dans un monde connecté, d’avoir ce type d’informations. Il suffit de vérifier sur les réseaux sociaux, et le cas échéant, de rentrer en contact avec des profils qui ont déjà travaillé pour l’entreprise.
L’experte tient, par ailleurs, à rassurer les candidats qui craignent de perdre l’opportunité s’ils demandent un délai de réflexion. Pour elle, aucun recruteur ne retirera l’offre si le candidat demande un délai pour réfléchir. Mieux encore, ajoute-t-elle, certains recruteurs préfèrent accorder ce délai au candidat pour qu’il soit sûr et certain de sa décision. L’experte tient, toutefois, à noter que le délai demandé ne doit pas dépasser les trois jours qui suivent la formulation de l’offre.
Ce qu’il faut vérifier dans une proposition d'emploi
Invitée de l’émission emploi «Kifach Nel9a Khadma ?», l’experte met en garde contre toute précipitation et recommande de bien vérifier les détails contractuels, notamment la période d’essai, les clauses spécifiques et les primes.Une attention particulière, ajoute-t-elle, devrait être accordée à certains éléments comme :
1. Le salaire : si ce qu’on vous propose ne vous convient pas, n’hésitez pas à négocier. Bien entendu, si vous faites une demande fantaisiste, le recruteur prendra cela comme un refus de travailler pour lui. En revanche, une offre réaliste et alignée sur le marché du travail sera observée avec attention.
2. Les avantages sociaux : il est important aussi de vérifier et de négocier les avantages sociaux que l’entreprise propose. Ce type d’avantages permet d’économiser les frais qui pourraient être à votre charge.
3. L’adéquation entre l’offre du recruteur, les objectifs de carrière et les valeurs du candidat : réfléchissez bien en quoi ce nouveau poste s’inscrit dans votre carrière et si la culture de l’entreprise vous convient parfaitement. Même si vous êtes sûrs à 99%, n’oubliez pas d’investiguer et de vous poser toutes les bonnes questions au regard de votre évolution de carrière.
4. L’environnement de travail : s’il est toxique, vous risquez d’être impacté négativement, d’où l’intérêt de vérifier le climat du travail. Il est facile aujourd’hui, dans un monde connecté, d’avoir ce type d’informations. Il suffit de vérifier sur les réseaux sociaux, et le cas échéant, de rentrer en contact avec des profils qui ont déjà travaillé pour l’entreprise.
L’experte tient, par ailleurs, à rassurer les candidats qui craignent de perdre l’opportunité s’ils demandent un délai de réflexion. Pour elle, aucun recruteur ne retirera l’offre si le candidat demande un délai pour réfléchir. Mieux encore, ajoute-t-elle, certains recruteurs préfèrent accorder ce délai au candidat pour qu’il soit sûr et certain de sa décision. L’experte tient, toutefois, à noter que le délai demandé ne doit pas dépasser les trois jours qui suivent la formulation de l’offre.