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Nizar Baraka : 45% du budget de l’Équipement vont à la maintenance des routes

Nizar Baraka a indiqué que 45% du budget du ministère de l'Equipement vont à la maintenance de plus de 50.000 kilomètres (km) de route que compte le Maroc dont 1.800 km d’autoroute et 1.600 km de voie express. Répondant, lundi, aux questions des parlementaires, le responsable a assuré que son département prévoit dans le PLF 2023 un budget important pour la maintenance aussi bien des routes que des ponts.

Nizar Baraka : 45% du budget de l’Équipement vont à la maintenance des routes

Le ministère de l’Équipement et de l’eau veut poursuivre les efforts pour améliorer la qualité des routes avec l’ambition d’atteindre 62% de routes de bonne qualité à fin 2023. Livrant quelques chiffres sur le réseau routier national lors de son passage, lundi, devant la Chambre des représentant, le ministre de tutelle, Nizar Baraka, a rappelé que le Maroc dispose aujourd’hui de 50.000 km de route, dont 1.800 km d’autoroute et 1.600 km de voie express. Dans le même sens, le responsable a souligné que 45% du budget de son département était consacré à la maintenance des routes.

 

Les routes rurales, un impact économique et social 

Interpellée sur la situation des routes rurales et leur rôle dans le désenclavement des zones reculées, le ministre a fait savoir que son département travaillait en étroite collaboration avec les régions pour développer ce réseau routier selon les besoins de chaque région. Une priorité est donnée aux routes qui ont le plus d’impact économique et social, aussi bien en termes de réalisation que de maintenance. Mettant en avant la «forte volonté» du gouvernement de réduire les disparités entre les régions, il a rappelé, dans ce sens, les deux précédents programmes nationaux de routes rurales et qui ont permis la réalisation d’un réseau de 25.000 km et ont permis le désenclavement de plus de 4 millions de personnes. Cet effort se poursuit actuellement avec la réalisation de 14.000 km de routes supplémentaires.

Répondant aux questions des parlementaires, le ministre a fait savoir que son département a proposé de nouvelles dimensions dans la priorisation de la réalisation et de la maintenance des routes régionales. Les nouvelles dimensions à prendre en considération sont notamment, la promotion du tourisme, les routes menant à des marchés, à des écoles ou aux dispensaires et hôpitaux. Ces nouveaux éléments s’ajoutent à la dimension relative au nombre de voitures empruntant la route en question.

Le ministre a souligné, par ailleurs, la réservation d’un budget important pour un programme spécial de sauvegarde et de restauration des ponds en 2023.

>> Lire aussi Routes : Nizar Baraka annonce un nouveau plan à l’horizon 2035

La pénurie d'eau au Maroc : les solutions de Baraka 

La problématique de l’eau a été également très présente lors de cette séance parlementaire. Interpellé sur les mesures de son département pour généraliser l’accès à l’eau potable à tous les citoyens, M. Baraka a rappelé que les mesures en question se basent sur la feuille de route dont les grandes lignes ont été fixées par le Souverain lors de Son Discours à l’ouverture de la session parlementaire. Dans ce sens, le responsable a rappelé la construction, en 2022, de 129 petits barrages et barrages collinaires. Une stratégie qui se poursuivra jusqu’en 2024, a précisé le ministre.

Dans le même sens, M. Baraka a passé en revu les différente mesures prises cette année et qui ont permis de passer l’été sans un grand impact sur l’approvisionnement en eau potable. Il s’agit notamment des programmes de dessalement de l’eau de mer. Des unités sont lancées au niveau de Casablanca, Dakhla, Safi et El Jadida, en attendant une nouvelle station à Nador et dans d’autres régions du Royaume. Rappelant que l’économie de l’eau est la responsabilité de tous, le ministre a mis en avant la campagne de sensibilisation lancée par son département depuis mars dernier et qui se poursuit toujours. À elle seule, cette campagne n’est pas suffisante, a souligné le ministre, qui a insisté sur l’importance de la mobilisation de la société civile dans l’effort de sensibilisation. «Une plateforme numérique sera mise en place pour intégrer toutes les initiatives civiles dans ce sens», a assuré M. Baraka. Le ministre a attiré l’attention, par ailleurs, sur les différentes études annonçant une raréfaction des ressources hydriques dans les 30 prochaines années. Le ministre a ainsi fait état du passage d’un stress hydrique à une rareté des ressources à l’horizon 2030. D’où l’importance d’actualiser la stratégie nationale de l’eau pour 2050 et la préparation des programmes régionaux pour une vision plus globale de l’avenir. 

>> Lire aussi : Comment le gouvernement compte lutter contre l’exploitation frauduleuse des ressources en eau

 

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