S’exprimant lors d’un entretien accordé au média italien «Corriere Dello Sport», jeudi en matinée, Abdelhamid Sabiri a assuré que le Maroc est arrivé au Qatar avec de grandes ambitions et que l’équipe compte toujours déjouer les pronostics face au Portugal : «Nous ne sommes pas venus au Qatar pour jouer seulement trois matchs. Maintenant, nous allons affronter le Portugal et essayer d'exploiter nos qualités. Les matchs durent 90 minutes, voire plus, comme vous avez pu le constater. Nous ne partons pas battus».
Le milieu de la
Sampdoria a également rappelé sa période de préparation difficile, marquée par une blessure : «J'ai été blessé. En effet, il y avait le risque que je ne puisse même pas participer à la Coupe du monde. Mais j'ai travaillé dur, avec beaucoup de physiothérapie. En Italie, beaucoup pensaient que la blessure était fausse, mais le club connaît la vérité. J'ai aussi envoyé des photos IRM au personnel médical pour le prouver. Même ici au Qatar, je ne joue pas continuellement pour cette raison. Je ne me sens pas bien. Je ressens de la douleur après 15-20 minutes, comme contre le Canada. Mais je résiste ! Quand tu représentes ton pays à ces niveaux, tu es prêt à tout pour l'aider : j'aurais botté le penalty même sur une jambe», a confié le milieu marocain.
«C'est une personne incroyable et c'est le meilleur entraîneur que je connaisse»Sabiri a également couvert d'éloges son sélectionneur,
Walid Regragui, assurant qu’il est le meilleur coach avec lequel il a travaillé : «C'est une personne incroyable et c'est le meilleur entraîneur que je connaisse. Je devrais vous emmener au vestiaire pour vous faire comprendre à quel point c'est important pour nous. Il a toujours un plan précis pour les matchs». Samedi prochain à partir de 16 h, Abdelhamid Sabiri pourrait encore être sollicité pour muscler le jeu en ligne médiane. La qualité de ses tirs et de ses coups francs directs pourrait aussi permettre au Maroc de faire la différence face au Portugal.
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