L'équipe nationale caractérisée par une solidité défensive
Depuis le début de la compétition, les Lions de l’Atlas impressionnent les observateurs par leur solidité défensive. Un seul but encaissé jusqu’à présent contre le Canada en phase de poules (but de Nayef Aguerd contre son camp). Les armadas offensives croate, belge et espagnole se sont cassées les dents sur la muraille défensive marocaine incarnée par Romain Saïss, Nayef Aguerd et Sofyan Amrabat, positionné dans l’entrejeu, sans oublier les sacrifices de Azzedine Ounahi et de Selim Amallah. À cela s’ajoute la vigilance du gardien de but Yassine Bounou qui a écœuré ses adversaires par plusieurs arrêts de classe mondiale.
Les Lions de l'Atlas et la rigueur tactique
Positionnés en 4-1-4-1, les Lions de l’Atlas ont déjoué les plans de jeu de leurs adversaires. Préférant laisser le ballon à ses adversaires, le Maroc a montré une efficacité inouïe quand il n’avait pas le ballon. L’Espagne en a fait l’amère expérience. La Roja a réussi 1.028 passes face au Maroc, mais elle n’a jamais su quoi en faire, parce que les Lions de l’Atlas ont fermé toutes les issues. Le sélectionneur national, Walid Regragui, n’a pas manqué de louer la rigueur tactique de ses joueurs à la fin du match : «On avait dit qu'on venait pour représenter l'Afrique, que notre niveau était plus relevé. Vous l'avez vu sur le plan tactique, on a été énorme et on n'a rien laissé aux Espagnols», a-t-il déclaré à la fin de la rencontre.
Négociation excellente des phases de transition
En plus de cette rigueur tactique, les Lions de l’Atlas excellent à merveille dans les phases de transition offensive. Dès que les Marocains récupèrent le ballon, ils arrivent facilement à porter le danger dans la partie adverse, grâce à la qualité technique de Soufiane Boufal et Hakim Ziyech. Cette habileté à créer le danger à tout moment sème la panique chez l’adversaire. Il suffira aux Lions de l’Atlas d’une action bien menée pour surprendre la défense portugaise.
Un mental d’acier
Les Lions de l’Atlas impressionnent aussi par leur force mentale. À chaque match qu’ils abordent, ils croient jusqu’au bout en leurs chances. Ils n’abdiquent pas, même quand plusieurs joueurs jouent sur une jambe ou avec des douleurs. Comme l’a dit et redit Regragui, ils sont en mission. Tenir 120 minutes face à l’Espagne, dans un match irrespirable avec plus de 77% de possession du ballon pour les Espagnols, nécessite des qualités mentales inestimables. C’est là aussi l’un des points forts de nos Lions pour faire craquer les Portugais. Autant de raisons de croire à la victoire du Maroc et de sa capacité à rallier le dernier carré.
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