Dans son intervention, Abdenbi Dachine a présenté une lecture sur les documentaires participants, les personnages choisis, les espaces utilisés et les conditions de vie dans les espaces où ces films ont été tournés. Il a, également, fait ressortir les faits et détails sur lesquels les réalisateurs ont pointé le doigt, notamment les personnages emblématiques, certains lieux culturels, puis des espaces de vie intérieurs et extérieurs. Abdenbi a essayé de montrer les points forts de chaque film. Sans oublier pour autant le rôle de la musique, qui est dans certains cas utilisée uniquement pour remplir des vides.
Alors que son rôle, comme il l’a précisé, est essentiel pour contribuer à la narration dans le film. De son côté, Khalil Damoun a, dans son intervention, considéré que le fait de parler maintenant de la dimension artistique de ces films est un peu difficile. «Car, cet événement est encore jeune. Il est à peine à sa sixième édition. Il faut qu’il devienne une école ou un mouvement pour pouvoir évoquer sa vision artistique». Damoun a, aussi, indiqué qu’il y a deux catégories de films documentaires dans ce festival : ceux faits par des réalisateurs de la région et qui sont très attachés à leur environnement ; puis d’autres par des réalisateurs d’autres villes du Royaume et qui ont leur propre vision sur cette région. «Dans les deux cas, nous trouvons dans ces films une matière riche évoquant la culture hassanie et la profondeur d’un héritage ancestral. D’où ces films sont très ancrés dans la tradition et aussi instructifs pour le spectateur». Damoun a, de ce fait, souligné que cette culture connue pour être orale, pleine de poésie et de sagesses, mérite d’être immortalisée et devenir une culture visuelle. «Cela demande du temps, du travail et une formation continue», conclut-il.
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