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Produits alimentaires : 3.325 infractions enregistrées depuis le début de l'année

3.325 infractions ont été enregistrées du 1er janvier au 22 février 2023 par les commissions mixtes de contrôle des prix et de la qualité. Près de 400 tonnes de produits impropres à la consommation ont été saisies et détruites sur la même période.

Produits alimentaires : 3.325 infractions enregistrées depuis le début de l'année
Mustapha Baïtas, porte-parole du gouvernement.

Du 1er janvier au 22 février 2023, ce sont 64.034 points de production, de stockage et de vente des produits qui ont été contrôlés par les commissions mixtes de contrôle des prix et de la qualité. C’est ce qu’a révélé le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, lors du point de presse hebdomadaire organisé à l'issue du Conseil de gouvernement. « 3.325 infractions ont été enregistrées durant la même période », a-t-il précisé. Et d’ajouter que durant cette période, il a été procédé à la saisie et à la destruction de près de 400 tonnes de produits impropres à la consommation.

Deux issues possibles pour les produits alimentaires saisis

En réponse à une question sur l’issue des produits saisis par les commissions, le responsable gouvernemental a affirmé que les produits impropres à la consommation sont détruits. « Les aliments qu’on peut toujours consommer sont plutôt vendus aux enchères publiques », a-t-il affirmé. Il a tenu, par ailleurs, à préciser que les missions de contrôle des produits ne datent pas d’aujourd’hui et que le ministère a l’habitude de les effectuer chaque année. Pour appuyer ses propos, il a partagé quelques chiffres relatifs à l’année 2022 : 308.543 points de production, de stockage et de vente des produits contrôlés, 12.452 infractions enregistrées et 2.597 avertissements émis aux responsables des infractions. M. Baitas a révélé qu’en 2022, 9.855 dossiers ont été transférés au Procureur du Roi.  

A noter que le gouvernement s’était engagé à approvisionner les marchés en produits à des prix abordables et à intensifier les contrôles à l’approche du Ramadan.

>>Lire aussi: Hausse des prix : le gouvernement défend ses choix, l’opposition et les syndicats dubitatifs​

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