Le 13 novembre 2020 a marqué un tournant décisif dans le combat que le Maroc mène pour son intégrité territoriale contre l’Algérie, par polisario interposé. Ce jour-là, une opération pacifique des Forces Armées Royales a permis de restaurer la libre circulation à travers le passage de Guergarate, qui assure le flux des biens et des personnes entre le Maroc et la Mauritanie par voie terrestre. L’opération, qui s'est déroulée de manière pacifique, a pris au dépourvu le polisario – et derrière lui l’Algérie – qui tablait sur le blocage de ce point stratégique pour perturber le trafic entre le Maroc et ses voisins subsahariens, mais aussi pour entretenir l’illusion de sa présence dans la zone tampon. Après avoir donné toute sa chance à une solution diplomatique – l’ONU a été plusieurs fois saisie en vain au sujet du blocage de ce poste frontalier –, l'action était nécessaire et les agissements des séparatistes ne pouvaient rester sans réponse. L’objectif de l’action militaire lancée par les FAR était donc de mettre un terme aux provocations inacceptables du polisario qui menaçait la paix dans la région.
Malika Zekhnini, professeure de relations internationales à l’Université Moulay Slimane de Béni Mellal et membre du groupe socialiste à la Chambre des représentants, estime à cet égard que les provocations du polisario en novembre 2020 visaient à exercer une pression sur le Conseil de sécurité des Nations unies, alors en préparation de sa résolution sur le Sahara. Selon elle, ce blocage était un moyen pour le mouvement séparatiste, et l’Algérie derrière lui, de maintenir et de favoriser un climat de contestation face aux développements sur le terrain, notamment l’ouverture de consulats dans les villes marocaines de Dakhla et Laâyoune. «C’était un message selon lequel les séparatistes maîtrisaient le sol», explique-t-elle, soulignant que le Maroc a mis fin à leurs gesticulations et à leur projet chimérique.
L’intervention des FAR s'est déroulée sans atteinte à la vie et à la sécurité des civils, et en présence de la Minurso qui l’a observée de bout en bout. Aucune victime n’a été enregistrée durant cette action non offensive qui a été unanimement saluée par le peuple marocain dans toutes ses composantes, particulièrement les populations du Sahara. Ponctuelle et limitée dans le temps, l’opération a eu pourtant un impact majeur sur l’évolution du dossier du Sahara marocain. La portée géopolitique de cette étape cruciale et son importance stratégique ont été telles que le Royaume a renforcé irréversiblement sa présence sur le terrain en poussant les milices séparatistes dans leurs derniers retranchements sur le territoire algérien. La zone tampon est depuis cette date complétement interdite au polisario, conformément aux termes de l’accord du cessez-le-feu.
C’est ce que confirme Mohamed Badine El Yattioui, docteur en science politique, qui tient à rappeler que Guergarate se situe dans une zone tampon entre le Maroc et la Mauritanie, instaurée dans le cadre du cessez-le-feu de 1991. Cette zone, précise-t-il, bien que démilitarisée, avait été le théâtre de nombreuses incursions du polisario, ce qui avait conduit à un climat d’instabilité. «Le Maroc a pris la décision d'intervenir pour garantir la liberté de circulation et protéger ses intérêts économiques et sécuritaires. L’objectif de l’intervention était de rétablir la situation sur le terrain et de renforcer la souveraineté du Maroc sur cette zone», analyse ce spécialiste en politiques publiques et relations internationales.
Malika Zekhnini, professeure de relations internationales à l’Université Moulay Slimane de Béni Mellal et membre du groupe socialiste à la Chambre des représentants, estime à cet égard que les provocations du polisario en novembre 2020 visaient à exercer une pression sur le Conseil de sécurité des Nations unies, alors en préparation de sa résolution sur le Sahara. Selon elle, ce blocage était un moyen pour le mouvement séparatiste, et l’Algérie derrière lui, de maintenir et de favoriser un climat de contestation face aux développements sur le terrain, notamment l’ouverture de consulats dans les villes marocaines de Dakhla et Laâyoune. «C’était un message selon lequel les séparatistes maîtrisaient le sol», explique-t-elle, soulignant que le Maroc a mis fin à leurs gesticulations et à leur projet chimérique.
L’intervention des FAR s'est déroulée sans atteinte à la vie et à la sécurité des civils, et en présence de la Minurso qui l’a observée de bout en bout. Aucune victime n’a été enregistrée durant cette action non offensive qui a été unanimement saluée par le peuple marocain dans toutes ses composantes, particulièrement les populations du Sahara. Ponctuelle et limitée dans le temps, l’opération a eu pourtant un impact majeur sur l’évolution du dossier du Sahara marocain. La portée géopolitique de cette étape cruciale et son importance stratégique ont été telles que le Royaume a renforcé irréversiblement sa présence sur le terrain en poussant les milices séparatistes dans leurs derniers retranchements sur le territoire algérien. La zone tampon est depuis cette date complétement interdite au polisario, conformément aux termes de l’accord du cessez-le-feu.
C’est ce que confirme Mohamed Badine El Yattioui, docteur en science politique, qui tient à rappeler que Guergarate se situe dans une zone tampon entre le Maroc et la Mauritanie, instaurée dans le cadre du cessez-le-feu de 1991. Cette zone, précise-t-il, bien que démilitarisée, avait été le théâtre de nombreuses incursions du polisario, ce qui avait conduit à un climat d’instabilité. «Le Maroc a pris la décision d'intervenir pour garantir la liberté de circulation et protéger ses intérêts économiques et sécuritaires. L’objectif de l’intervention était de rétablir la situation sur le terrain et de renforcer la souveraineté du Maroc sur cette zone», analyse ce spécialiste en politiques publiques et relations internationales.
Une opération à fort impact géostratégique
Après la libération du passage, le polisario et l’Algérie derrière lui ont perdu une carte qu’ils n’hésitaient pas à utiliser auparavant dans le cadre de leur guerre de provocation contre le Maroc. D’où l’importance stratégique de cette opération, qui plus est a été menée pacifiquement et de manière professionnelle par les FAR. À cet égard, Malika Zekhnini évoque une «étape majeure» dans la consolidation de la souveraineté du Maroc sur ses territoires, car, selon elle, toute perturbation au niveau de ce passage constituait une «faille sécuritaire» qui portait atteinte aux relations économiques et diplomatiques du Maroc avec sa profondeur africaine. «Cette action a permis de sécuriser la zone et d'éviter toute menace pour les échanges commerciaux avec la Mauritanie et l’Afrique subsaharienne», précise-t-elle, tout en soulignant que la présence permanente des Forces armées marocaines le long de la route entre Guergarate et la Mauritanie a mis fin à la contrebande et à d’autres activités illégales.
Pour Mohamed Badine El Yattioui, l’importance stratégique de cette opération a trait avant tout à la souveraineté du Maroc sur cette zone. «En prenant le contrôle de Guergarate, le Maroc a mis fin aux violations répétitives par les séparatistes de l’accord de 1991», explique-t-il. D’autant que cette intervention a reçu un soutien fort et agissant de la part de la Communauté internationale, puisque de nombreux pays africains, arabes, européens, latino-américains, caribéens et autres, ainsi que des organisations internationales et régionales ont unanimement soutenu l’action décisive du Maroc ayant permis de restaurer la libre-circulation dans le passage de Guergarate. «Le Maroc a prouvé sa capacité à contrôler cette région et à maintenir l'ordre, tout en envoyant un message fort à la communauté internationale», ajoute-t-il.
Le Maroc, acteur de paix et de stabilité dans la région
Depuis quatre ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et le Maroc a établi sa souveraineté de manière irrévocable sur cette zone qui permettait aux éléments du polisario de faire de la propagande tapageuse. Pour Malika Zekhnini, la situation géopolitique a profondément changé depuis et les nouvelles dynamiques sur le terrain montrent la pertinence de l’intervention des FAR qui ont, pour ainsi dire, pacifié cette zone en la mettant à l’abri des bandes criminelles, des mercenaires et autres organisations terroristes. Mohamed Badine El Yattioui abonde dans le même sens, précisant que la situation qui prévalait avant 2020, avec sa zone tampon, n’est plus envisageable. «Le Maroc a démontré sa capacité à garantir la sécurité et la liberté de circulation dans cette région stratégique», indique-t-il. Selon lui, à travers cette opération, le Maroc a non seulement neutralisé les agissements belliqueux et déstabilisateurs du polisario, mais il a conforté son statut d’acteur de paix, de stabilité et de prospérité dans la région.
S.M. le Roi : le Royaume continuera à prendre les mesures nécessaires afin d’assurer l’ordre et garantir une circulation sûre et fluide des personnes et des biens dans cette zone
La mise en place en 2020 par les Forces Armées Royales (FAR) d’un cordon de sécurité au niveau du passage de Guergarate constitue, sans conteste, un autre tournant majeur dans le dossier du Sahara marocain. Le 13 novembre 2020, les FAR ont mené, sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d'État-Major général, une opération ayant permis de restaurer la libre circulation à travers ce passage qui assure le flux des biens et des personnes entre le Maroc et la Mauritanie par voie terrestre. L’opération, qui s'est déroulée de manière pacifique, a pris au dépourvu le polisario – et derrière lui l’Algérie – qui tablait sur le blocage de ce point stratégique pour perturber le trafic entre le Maroc et ses voisins subsahariens, mais aussi pour entretenir l’illusion de sa présence dans la zone tampon.
L’objectif de l’action militaire lancée par les FAR était de mettre un terme aux provocations inacceptables du polisario qui menaçait la paix dans la région. Après avoir donné toute sa chance à une solution diplomatique – l’ONU a été plusieurs fois saisie en vain au sujet du blocage de ce poste frontalier –, les agissements des séparatistes ne pouvaient rester réponse. Le Maroc, ayant fait preuve de la plus grande retenue face aux abus intolérables des séparatistes depuis 2016, se devait d’intervenir pour sécuriser ses frontières, défendre son intégrité territoriale et mettre fin aux menaces qui pesaient sur le respect du cessez-le-feu.
Le 16 novembre 2020, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au sujet de la situation dans la région. Lors de cet entretien, Sa Majesté le Roi a souligné qu’après l’échec de toutes les tentatives louables du Secrétaire général, le Maroc avait pris ses responsabilités dans le cadre de son droit le plus légitime et avait rétabli la situation à Guergarate, réglé définitivement le problème et restauré la fluidité de la circulation dans cette zone entre le Maroc et la Mauritanie.
Le Souverain a par ailleurs affirmé que le Royaume continuerait à prendre les mesures nécessaires afin d’assurer l’ordre et garantir une circulation sûre et fluide des personnes et des biens dans cette zone. Tout en réitérant à M. Guterres l’attachement constant du Maroc au cessez-le-feu, Sa Majesté le Roi a tenu à rappeler que le Royaume demeurait fermement déterminé à réagir, avec la plus grande sévérité, et dans le cadre de la légitime défense, contre toute menace à sa sécurité et à la quiétude de ses citoyens.
L’objectif de l’action militaire lancée par les FAR était de mettre un terme aux provocations inacceptables du polisario qui menaçait la paix dans la région. Après avoir donné toute sa chance à une solution diplomatique – l’ONU a été plusieurs fois saisie en vain au sujet du blocage de ce poste frontalier –, les agissements des séparatistes ne pouvaient rester réponse. Le Maroc, ayant fait preuve de la plus grande retenue face aux abus intolérables des séparatistes depuis 2016, se devait d’intervenir pour sécuriser ses frontières, défendre son intégrité territoriale et mettre fin aux menaces qui pesaient sur le respect du cessez-le-feu.
Le 16 novembre 2020, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au sujet de la situation dans la région. Lors de cet entretien, Sa Majesté le Roi a souligné qu’après l’échec de toutes les tentatives louables du Secrétaire général, le Maroc avait pris ses responsabilités dans le cadre de son droit le plus légitime et avait rétabli la situation à Guergarate, réglé définitivement le problème et restauré la fluidité de la circulation dans cette zone entre le Maroc et la Mauritanie.
Le Souverain a par ailleurs affirmé que le Royaume continuerait à prendre les mesures nécessaires afin d’assurer l’ordre et garantir une circulation sûre et fluide des personnes et des biens dans cette zone. Tout en réitérant à M. Guterres l’attachement constant du Maroc au cessez-le-feu, Sa Majesté le Roi a tenu à rappeler que le Royaume demeurait fermement déterminé à réagir, avec la plus grande sévérité, et dans le cadre de la légitime défense, contre toute menace à sa sécurité et à la quiétude de ses citoyens.