Le chercheur universitaire Mustapha Masrour, de la Faculté des sciences d’Ibn Zohr à Agadir, a confirmé l’importance scientifique des empreintes récemment découvertes à Taghazout. Selon les premières analyses des couches géologiques, ces traces remontent à la période du Crétacé supérieur, soit à près de 85 millions d’années. Elles pourraient représenter les dernières espèces de dinosaures ayant existé avant leur extinction totale — une rareté à l’échelle du continent africain.
Ces empreintes ont été identifiées comme appartenant à des dinosaures de type théropodes, des carnivores bipèdes, dont la présence avait déjà été attestée à Anza, plus au sud, en 2013. Le lien entre les deux sites est désormais confirmé par les experts de l’Association Marocaine de l’Orientation et la Recherche Scientifique (AMORS), qui y voient un axe paléontologique continu, révélateur de l’importance de la façade atlantique marocaine à l’époque préhistorique.
L'association a procédé à un moulage d’une des nouvelles empreintes, dans l’objectif de l’exposer prochainement au musée de la géologie et de l’histoire naturelle d’Anza. Une manière de renforcer la mise en valeur de ces découvertes auprès du public local comme des visiteurs.
Avec ces nouvelles données, Agadir se positionne de plus en plus comme une destination de tourisme géologique. Cette forme de tourisme scientifique et culturel vient compléter l’offre déjà riche en sports nautiques, notamment avec les quatorze plages dédiées au surf. L’intégration de circuits de découverte paléontologique entre Anza et Taghazout pourrait constituer un levier puissant pour diversifier l’économie touristique de la région.
Les experts soulignent néanmoins que la valorisation de ces sites reste en retard par rapport à leur importance scientifique. Malgré les missions de terrain, les cartes 3D et les publications en préparation, la fragilité des empreintes — exposées à l’érosion marine et à l’activité humaine — pose la question urgente de leur protection.
Ces empreintes ont été identifiées comme appartenant à des dinosaures de type théropodes, des carnivores bipèdes, dont la présence avait déjà été attestée à Anza, plus au sud, en 2013. Le lien entre les deux sites est désormais confirmé par les experts de l’Association Marocaine de l’Orientation et la Recherche Scientifique (AMORS), qui y voient un axe paléontologique continu, révélateur de l’importance de la façade atlantique marocaine à l’époque préhistorique.
Un corridor préhistorique entre Taghazout et Anza
Les chercheurs ont mis en évidence trois empreintes nettes formant un court sentier fossile à Taghazout, situé non loin des célèbres spots de surf de la région. Ce sentier vient compléter les quelque 200 empreintes conservées à Anza, réparties sur un plateau rocheux de plus de 300 mètres, considéré aujourd’hui comme l’un des plus longs circuits de traces de dinosaures au Maroc.L'association a procédé à un moulage d’une des nouvelles empreintes, dans l’objectif de l’exposer prochainement au musée de la géologie et de l’histoire naturelle d’Anza. Une manière de renforcer la mise en valeur de ces découvertes auprès du public local comme des visiteurs.
Avec ces nouvelles données, Agadir se positionne de plus en plus comme une destination de tourisme géologique. Cette forme de tourisme scientifique et culturel vient compléter l’offre déjà riche en sports nautiques, notamment avec les quatorze plages dédiées au surf. L’intégration de circuits de découverte paléontologique entre Anza et Taghazout pourrait constituer un levier puissant pour diversifier l’économie touristique de la région.
Les experts soulignent néanmoins que la valorisation de ces sites reste en retard par rapport à leur importance scientifique. Malgré les missions de terrain, les cartes 3D et les publications en préparation, la fragilité des empreintes — exposées à l’érosion marine et à l’activité humaine — pose la question urgente de leur protection.
