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Selon les bilans provisoires du séisme d’Al Haouz, plus de 6.000 maisons ont été détruites ainsi que des monuments historiques classés au patrimoine mondial. Si l’urgence est maintenant au relogement des sinistrés, la reconstruction des logements et des infrastructures est également une priorité. Pour Nabil Mekaoui, ingénieur, docteur en parasismique & enseignant-chercheur à l’École Mohammedia des ingénieurs, il faut reconstruire localement avec les matériaux traditionnels, mais dans le respect des normes parasismiques. Une équation difficile, mais possible pour garder le cachet de ces régions sinistrées et permettre aux populations de maintenir leurs modes de vie d’avant-catastrophe.

Le gouvernement s’apprête à recevoir avant fin septembre une indemnité estimée à 250-300 millions de dollars de Gallagher Re, un courtier mondial en réassurance. Le Fonds de solidarité contre les catastrophes naturelles avait, en effet, signé en 2020 avec Gallagher Re un contrat d’assurance paramétrique, le premier du genre en Afrique, destiné à couvrir les tremblements de terre. Un groupe de plus de 20 réassureurs, dirigé par de grands réassureurs mondiaux, est en charge de la couverture. Le géant Gallagher Re déclare au journal «Le Matin» que son équipe travaille actuellement avec le FSEC et les réassureurs pour que tout paiement dû en vertu de la couverture puisse être entre les mains du Maroc le plus rapidement possible.

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