Choquant. Près de 7,7% des élèves ont expérimenté la cigarette électronique avant l’âge de 10 ans, d’après une enquête nationale datée de 2021. Ce taux, selon la même source, augmente de manière significative avec l’âge : 9,6% entre 10 et 12 ans, 23,4% entre 13 et 14 ans, et atteint un pic alarmant d’environ 60% chez les 15 ans et plus. Ces chiffres nous ont été rappelés par le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. Le responsable, qui répondait à une question écrite du Parti justice et développement (PJD), a assuré que son département œuvre pour freiner la propagation de ce phénomène, surtout auprès des adolescents.
Le ministère mise également sur le renforcement des compétences des professionnels de la santé en élargissant les programmes de formation spécialisés. Ces projets viennent, en effet, appuyer ceux qui avaient été déjà lancés par le ministère en réponse aux recommandations des agences des Nations Unies pour sensibiliser aux dangers du tabagisme et fournir des soins et services de santé complets.
Parmi ces projets figure celui baptisé « Institutions d’enseignement supérieur sans tabac (PEEST) ». Ce projet a vu le jour lors de la Semaine nationale de la santé universitaire pour l’année 2022-2023 et vise à créer un environnement 100% sans tabac dans les institutions d’enseignement supérieur en fournissant des services de consultation pour arrêter de fumer.
L’importance de renforcer la santé mentale
Le ministre de la Santé fait savoir qu’un accord de partenariat est en cours de finalisation avec le ministère de l’Éducation nationale pour élaborer un plan d’action conjoint 2024-2026. Cet accord, explique-t-il, rentre dans le cadre du programme national de la santé scolaire et universitaire au titre de l’année 2024. De plus, ajoute le ministre, une ligne d’assistance sera mise en place pour soutenir les jeunes et les adolescents souffrant de problèmes psychologiques ou de comportements addictifs.Le ministère mise également sur le renforcement des compétences des professionnels de la santé en élargissant les programmes de formation spécialisés. Ces projets viennent, en effet, appuyer ceux qui avaient été déjà lancés par le ministère en réponse aux recommandations des agences des Nations Unies pour sensibiliser aux dangers du tabagisme et fournir des soins et services de santé complets.
Parmi ces projets figure celui baptisé « Institutions d’enseignement supérieur sans tabac (PEEST) ». Ce projet a vu le jour lors de la Semaine nationale de la santé universitaire pour l’année 2022-2023 et vise à créer un environnement 100% sans tabac dans les institutions d’enseignement supérieur en fournissant des services de consultation pour arrêter de fumer.