Le Syndrome du côlon irritable (SCI) touche un nombre croissant de personnes dans le monde et, bien sûr, le Maroc n’est pas épargné. Pourtant, les spécialistes estiment que cette pathologie reste mal comprise, ce qui complique son diagnostic et, par conséquent, sa prise en charge. Partant de là, une conférence de sensibilisation a été organisée à Zagora, le 8 février courant, afin de sensibiliser la population à cette maladie, ses implications et les solutions possibles pour y faire face. L’événement, soutenu par la Délégation provinciale du ministère de la Santé, le Conseil provincial de la ville et des associations locales, a été animé par Dr Issam Hamrerras, spécialiste en chirurgie générale et chirurgie du tube digestif. Il s’agit de la deuxième conférence du genre organisée dans la même ville, après celle consacrée à la maladie des kystes hydatiques en octobre dernier.
• Les facteurs individuels : Le stress chronique, les antécédents familiaux, ainsi que le sexe féminin, les femmes étant deux fois plus nombreuses à souffrir de cette pathologie que les hommes.
• L’alimentation : Un régime riche en sucres fermentescibles, notamment les FODMAP (sucres qui fermentent dans l’intestin), la caféine, l’alcool, ainsi que des aliments gras ou épicés, peut déclencher ou aggraver la maladie.
• Les facteurs environnementaux : Les infections gastro-intestinales passées, telles que la gastro-entérite, jouent également un rôle dans l’apparition du SCI.
Concernant le traitement du SCI, le médecin précise que la démarche est multidisciplinaire et qu’elle s’adapte aux besoins spécifiques de chaque patient. Parmi les approches les plus courantes, l’on retrouve :
• L’alimentation : Un régime pauvre en FODMAP a prouvé son efficacité pour soulager les symptômes chez environ 75% des patients. Ce régime consiste à limiter certains aliments difficiles à digérer, comme l’ail, les oignons ou les haricots.
• Les traitements pharmacologiques : Selon le sous-type de SCI, des médicaments tels que des antispasmodiques (ex. : le phloroglucinol), des laxatifs ou des antidiarrhéiques peuvent être prescrits. Des probiotiques, qui aident à restaurer l’équilibre du microbiote intestinal, sont également couramment utilisés.
• La thérapie comportementale : Des approches comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou l’hypnothérapie peuvent aussi être proposées pour aider les patients à gérer le stress et améliorer la perception des symptômes. Dr Hamrerras souligne que l’accent doit être mis sur le stress psychologique, qui peut aggraver les symptômes physiques.
Les causes du Syndrome du côlon irritable
Le Dr Hamrerras décrit le SCI comme un trouble fonctionnel digestif chronique, caractérisé principalement par des douleurs abdominales récurrentes et des troubles du transit intestinal, souvent localisés dans la partie inférieure gauche de l’abdomen. Ces douleurs, explique-t-il, sont souvent accompagnées de symptômes variés tels que des épisodes de diarrhée, de constipation, ou encore une alternance des deux, ainsi que des signes extra-digestifs comme la fatigue chronique, les céphalées et les troubles du sommeil. Le médecin souligne également que le SCI n’a pas seulement un impact physique, mais peut aussi entraîner des conséquences sociales, émotionnelles et économiques, telles que l’isolement social, l’absentéisme au travail, ainsi que des troubles psychologiques comme la dépression ou l’anxiété. Quant aux causes de la maladie, celles-ci varient d’un patient à l’autre. Parmi les facteurs les plus courants, le médecin distingue :• Les facteurs individuels : Le stress chronique, les antécédents familiaux, ainsi que le sexe féminin, les femmes étant deux fois plus nombreuses à souffrir de cette pathologie que les hommes.
• L’alimentation : Un régime riche en sucres fermentescibles, notamment les FODMAP (sucres qui fermentent dans l’intestin), la caféine, l’alcool, ainsi que des aliments gras ou épicés, peut déclencher ou aggraver la maladie.
• Les facteurs environnementaux : Les infections gastro-intestinales passées, telles que la gastro-entérite, jouent également un rôle dans l’apparition du SCI.
Un diagnostic complexe, un traitement sur mesure
Dr Hamrerras explique que le diagnostic du SCI repose sur les critères de Rome IV, qui stipulent que les douleurs abdominales récurrentes doivent être présentes au moins un jour par semaine durant les trois derniers mois, accompagnées de deux des critères suivants : des douleurs liées à la défécation, une modification de la fréquence des selles, et des changements dans la consistance des selles, devenant plus molles ou plus dures. «Des examens complémentaires, comme des analyses de selles ou des endoscopies, sont également réalisés pour exclure d’autres pathologies telles que la maladie cœliaque ou les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI)», ajoute-t-il.Concernant le traitement du SCI, le médecin précise que la démarche est multidisciplinaire et qu’elle s’adapte aux besoins spécifiques de chaque patient. Parmi les approches les plus courantes, l’on retrouve :
• L’alimentation : Un régime pauvre en FODMAP a prouvé son efficacité pour soulager les symptômes chez environ 75% des patients. Ce régime consiste à limiter certains aliments difficiles à digérer, comme l’ail, les oignons ou les haricots.
• Les traitements pharmacologiques : Selon le sous-type de SCI, des médicaments tels que des antispasmodiques (ex. : le phloroglucinol), des laxatifs ou des antidiarrhéiques peuvent être prescrits. Des probiotiques, qui aident à restaurer l’équilibre du microbiote intestinal, sont également couramment utilisés.
• La thérapie comportementale : Des approches comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou l’hypnothérapie peuvent aussi être proposées pour aider les patients à gérer le stress et améliorer la perception des symptômes. Dr Hamrerras souligne que l’accent doit être mis sur le stress psychologique, qui peut aggraver les symptômes physiques.
