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Sahara : à l’ONU, les lignes bougent en faveur de la proposition d’autonomie du Maroc
Imperceptiblement mais inexorablement, la question du Sahara marocain est en train d’évoluer vers son dénouement. La prudence habituelle du langage diplomatique et les circonlocutions d’usage dans les arcanes de l’ONU ont laissé place, mardi dernier à New York, au discours de la vérité et du pragmatisme qu’imposent les derniers développements du dossier. Dans son exposé à huis clos devant le Conseil de sécurité, l’envoyé personnel du SG de l’ONU a exploré un champ lexical nouveau : «Une autonomie authentique», «un moment politique à saisir», «relance d’un processus figé»… autant de formules qui s’apparentent à un changement d’approche pour le règlement de ce différend. Tout en se gardant de qualifier la proposition d’autonomie, l’émissaire onusien a affirmé qu’elle devait être «mieux expliquée», ce qui signifie que Staffan de Mistura prend en compte désormais la directive de Washington, cette dernière ayant réaffirmé il y a quelques jours par le biais de son secrétaire d’État Marco Rubio que pour les États-Unis «une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible».
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