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Selon le Rapport 2025 de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, consacré aux pêches et à l’aquaculture en Méditerranée et en mer Noire, le Royaume domine la pêche de capture, notamment les petits pélagiques, et reste l’un des rares pays excédentaires à l’export. Pourtant, sa consommation de produits aquacoles demeure dérisoire : 0,1 kg par habitant et par an, soit seulement 0,6% de l’assiette nationale. Malgré une stratégie, un cadre légal et deux façades maritimes, l’aquaculture marocaine reste embryonnaire. Et pendant ce temps, les chalutiers rejettent jusqu’à 43,7% de leurs prises, alerte une étude inédite citée par l’ONU : un paradoxe criant entre puissance halieutique et fragilité écologique.
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