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La loi marocaine ne freine pas l’essor de la greffe

La loi marocaine ne freine pas l’essor de la greffe

Le Maroc dispose depuis de nombreuses années de la loi 16-98 réglementant le don d’organes et de tissus humains. Cette loi est claire. Elle exige que le don, le prélèvement ou la transplantation d’organes humains ne puisse avoir qu’un but thérapeutique ou scientifique et qu’il ne puisse être pratiqué sans le consentement préalable du donneur. Ce consentement est toujours révocable par le donneur. Ce texte stipule également que le don d’un organe humain doit être gratuit et ne peut, en aucun cas, et sous aucune forme, être rémunéré ou faire l’objet d’une transaction. Aussi, le prélèvement ne peut être effectué s’il est de nature à mettre en danger la vie du donneur ou à altérer de manière grave et définitive sa santé. Enfin, le donneur et les membres de sa famille ne peuvent connaître l’identité du receveur et il ne peut être divulgué aucune information susceptible de permettre l’identification de ce donneur ou du receveur, sauf en cas de nécessité thérapeutique. 
En 2014, le projet de loi n° 109.13 complétant l’article 11 de cette loi a été adopté.
La modification proposée vise à permettre de prélever des cellules hématopoïétiques d’un mineur au profit d’un frère ou d’une sœur, étant donné qu’il y a eu des cas ayant nécessité le prélèvement de ce type de cellules d’un mineur afin de sauver la vie de son frère, en l’absence d’un donneur proche adulte. «Les textes de la loi marocaine sur le don d’organes et tissus sont suffisants et cette loi est complète et verrouillée», souligne Mohamed Nasser Samkaoui, président du comité de greffe d’organes et de tissus humains au CHU Mohammed VI à Marrakech. Et d’ajouter que «Toutefois, il existe un groupe d’experts marocains qui travaillent sur l’amélioration de ces textes en essayant 
de proposer certains amendements pour faciliter le don d’organes, comme le fait de remplacer le registre de consentement par le registre de refus, mais ça nécessitera encore un peu de temps pour que mûrisse ce genre de décisions».

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