Le Maroc dispose depuis de nombreuses années de la loi 16-98 réglementant le don d’organes et de tissus humains. Cette loi est claire. Elle exige que le don, le prélèvement ou la transplantation d’organes humains ne puisse avoir qu’un but thérapeutique ou scientifique et qu’il ne puisse être pratiqué sans le consentement préalable du donneur. Ce consentement est toujours révocable par le donneur. Ce texte stipule également que le don d’un organe humain doit être gratuit et ne peut, en aucun cas, et sous aucune forme, être rémunéré ou faire l’objet d’une transaction. Aussi, le prélèvement ne peut être effectué s’il est de nature à mettre en danger la vie du donneur ou à altérer de manière grave et définitive sa santé. Enfin, le donneur et les membres de sa famille ne peuvent connaître l’identité du receveur et il ne peut être divulgué aucune information susceptible de permettre l’identification de ce donneur ou du receveur, sauf en cas de nécessité thérapeutique.
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