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Le Maroc a besoin d’une agence nationale de gestion des prélèvements et des greffes

Le Maroc a besoin d’une agence nationale  de gestion des prélèvements et des greffes

Parmi les principaux problèmes qui bloquent l’essor de la greffe au Maroc figure l’absence d’une agence nationale de gestion des prélèvements et des greffes. Il n’existe, en effet, aucune structure qui se charge de lister les donneurs et transmettre leurs noms aux hôpitaux et CHU qui ont des patients en attente d’organes. «La présence d’une agence nationale de gestion des prélèvements et des greffes est primordiale dans la régulation et l’appui aux programmes de don et de greffe d’organes, et certainement elle permettra d’augmenter le rendement des équipes qui greffent. Maintenant, il faudrait juste que le ministère de tutelle se penche sur la question et prépare le terrain à sa mise en place», a indiqué à ce sujet, Mohamed Nasser Samkaoui, président du comité de greffe d’organes et de tissus humains au CHU Mohammed VI à Marrakech.
De son côté, Saïd Fathallah, président de l’Association marocaine de transplantation cardiaque (AMTC) affirme que la création d’une agence nationale de réglementation, promotion et gestion de don d’organes est primordiale pour un pays qui veut réellement s’inscrire dans le développement de la greffe d’organes. «Nous ne pouvons pas réussir dans notre mission sans la mise en place de cette agence. L’exemple de l’Agence française de biomédecine en est la preuve. Cet organisme soulage tous les acteurs impliqués dans le processus de la greffe, y compris les familles des donneurs, car tout le monde travaille efficacement autour d’une organisation crédible, experte, efficace et équitable», a-t-il souligné. «La Tunisie a créé son agence depuis des années, ce qui montre la différence dans les chiffres malgré les circonstances politiques de ce pays. L’Algérie vient également de lancer son agence l’année dernière et ils vont certainement avancer petit à petit sur le sujet. Le Maroc n’a pas encore pris cette décision pour des raisons que les professionnels du domaine et la société civile ignorent toujours», déplore Saïd Fathallah. 

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