La majorité gouvernementale rassure le corps enseignant et l’appelle à cesser sa grève. Lundi, à l’occasion de sa réunion tenue à Rabat, les leaders des partis du RNI, du PAM et du PI se sont exprimés sur la crise qui frappe le secteur de l’éducation nationale, ébranlé par les grèves des enseignants qui contestent l’adoption du nouveau statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale.
enseignants contractuels, qui paralysait l’école marocaine depuis des années, mission désormais accomplie grâce à ce nouveau statut. Et le président du RNI d’affirmer que ce nouveau statut est accepté à peu près dans son ensemble, précisant que si des points litigieux se présentent, comme ceux relatifs aux pénalités, «ils peuvent être mis sur la table du dialogue».
aux enseignants nouvellement recrutés, mais pas aux anciens. Aussi, «nous avons compris que les syndicats voulaient que cette augmentation de 2.500 dirhams soit appliquée à la fin et non au début (de la carrière d’un enseignant) et ceci a été inclus dans le nouveau statut», a dit M. Akhannouch, faisant savoir que par conséquent, le budget correspondant à cette augmentation passerait de 5 à 9 milliards de dirhams.
Une commission ministérielle pour régler les points litigieux du nouveau statut
Une commission ministérielle sera mise en place pour régler les points litigieux de ce nouveau statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale, a annoncé le président du RNI, Aziz Akhannouch. Cette commission sera composée du ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, du ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, et du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ. «Et je suis disposé à présider la première réunion de cette commission pour définir la voie que nous emprunterons. Et après, je veillerai à suivre son travail pour parvenir à des solutions qui permettront à nos enfants de reprendre leurs cours», a affirmé M. Akhannouch, ajoutant : «nous nous soucions des enseignants et nous voulons qu’ils reprennent le travail. Ce sont les élèves et leurs parents qui attendent leur retour en classe». Rappelant que le secteur de l’Éducation nationale a été le premier à engager le dialogue social, dès la première semaine suivant l’entrée en fonction du gouvernement, M. Akhannouch a souligné que le gouvernement était déterminé à régler définitivement le problème desenseignants contractuels, qui paralysait l’école marocaine depuis des années, mission désormais accomplie grâce à ce nouveau statut. Et le président du RNI d’affirmer que ce nouveau statut est accepté à peu près dans son ensemble, précisant que si des points litigieux se présentent, comme ceux relatifs aux pénalités, «ils peuvent être mis sur la table du dialogue».
Akhannouch s’explique sur l’augmentation de 2.500 dirhams
Sur la question de la promesse d’augmenter les salaires des enseignants de 2.500 dirhams, M. Akhannouch a confirmé que le programme de sa formation prévoyait bien cette mesure d’augmentation progressive du salaire mensuel net des enseignants pour atteindre 7.500 dirhams pour les porteurs de la certification de la qualification pédagogique. Cependant, à la suite du dialogue avec les syndicats, ceux-ci ont objecté que cette mesure bénéficieraitaux enseignants nouvellement recrutés, mais pas aux anciens. Aussi, «nous avons compris que les syndicats voulaient que cette augmentation de 2.500 dirhams soit appliquée à la fin et non au début (de la carrière d’un enseignant) et ceci a été inclus dans le nouveau statut», a dit M. Akhannouch, faisant savoir que par conséquent, le budget correspondant à cette augmentation passerait de 5 à 9 milliards de dirhams.