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Economie

La politique de mobilisation du foncier privé de l’État confirme son rôle stratégique dans l’appui à l’investissement productif. En 2024, près de 50.000 hectares ont été alloués à 242 projets pour un volume d’investissement dépassant les 56 milliards de dirhams, avec la création attendue de plus de 37.000 emplois. Les régions du Sud, notamment Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, concentrent l’essentiel des superficies mobilisées, dominées par les projets énergétiques. Ces derniers ont absorbé plus de 80% du foncier attribué, traduisant la priorité donnée à la transition vers les énergies propres. En parallèle, l’agriculture a poursuivi sa transformation autour de quatre filières phares : l’arboriculture, le maraîchage, l’agrumiculture et l’oléiculture – renforçant la dynamique de la stratégie «Génération Green». Au premier semestre 2025, la tendance se confirme, avec un recentrage sur les projets à forte valeur ajoutée, notamment dans l’énergie et l’agroalimentaire durable.

Depuis le lancement, en 2009, de la Stratégie Énergétique Nationale, le Maroc s’est engagé dans une réforme profonde de son système énergétique, articulée autour de deux objectifs majeurs : porter la part des énergies renouvelables à 52% de la capacité électrique installée et réduire la consommation d’énergie de 20% à l’horizon 2030. Ces ambitions s’appuient sur un cadre juridique et institutionnel renforcé et sur une série de projets structurants qui traduisent la volonté du pays de concilier croissance économique, sécurité énergétique et respect de l’environnement. Le Projet de Loi de Finances 2026 accorde une place centrale à la consolidation du modèle de développement axé sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la diversification des ressources et la modernisation du secteur minier.