Economie
La région de Dakhla-Oued Eddahab s’apprête à accueillir un projet structurant à fort impact stratégique combinant une station de dessalement d’eau de mer, un parc éolien et un système d’irrigation couvrant 5.200 hectares de terres agricoles. Porté par le ministère de l’Agriculture dans le cadre d’un partenariat public-privé, ce chantier mobilisera les meilleures technologies disponibles dans les domaines du dessalement et de la distribution d’eau. Une assistance technique d’un montant de 13,5 millions de dirhams sera mobilisée dès décembre prochain pour assurer le contrôle, le suivi administratif, juridique et financier, la coordination entre les acteurs publics et privés ainsi que la gestion contractuelle de l’ensemble du dispositif. L’usine de dessalement, d’une capacité de 37 millions de m³ par an, sera implantée à Bir Anzarane, à 130 km au nord de Dakhla, et alimentée par un parc éolien de 60 MW, tandis que le réseau d’irrigation s’étendra sur 115 km. Ce projet emblématique illustre la volonté de l’État de concilier développement agricole, sécurité hydrique et valorisation des ressources renouvelables au service d’une agriculture durable et résiliente.
Selon les dernières prévisions de BMCE Capital Global Research (BKGR), la capacité bénéficiaire agrégée des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca devrait progresser de 30,8% en 2025 pour atteindre 41,2 milliards de dirhams, dépassant ainsi le seuil historique des 40 milliards. Ce scénario traduit une révision haussière des anticipations précédentes, qui tablaient sur une croissance de 29,4%. Même retraité des éléments exceptionnels, le résultat net part du groupe (RNPG) ressortirait en nette amélioration de 12,3%, contre 10,8% auparavant.
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