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Le projet de loi organique fixant les conditions et les modalités de l’exercice du droit de grève au Maroc suscite de vifs débats. Après des années de blocage, le gouvernement actuel semble déterminé à faire aboutir ce texte crucial pour l’équilibre social. Cependant, le chemin vers un consensus reste semé d’embûches. Les syndicats, notamment l’Union marocaine du travail (UMT), posent leurs conditions, exigeant l’abandon du projet initial jugé trop répressif. Le gouvernement, par la voix du ministre de l’Emploi, Youness Sekkouri, affirme sa volonté de dialogue et de compromis. Les groupes parlementaires, majorité comme opposition, appellent à privilégier l’esprit de consensus. Entre la nécessité de garantir les droits des travailleurs et celle de préserver la stabilité économique, l’enjeu est de taille. Ce dossier sensible, qui cristallise les tensions sociales, pourrait marquer un tournant dans les relations entre l’Exécutif, le patronat et les syndicats au Maroc.
Un total de 126.870 candidats, scolarisés et libres, ont passé les épreuves de la session de rattrapage, dont 72.054 ont pu décrocher leur baccalauréat, avec un taux de réussite de 56,8%. Ainsi, le nombre total de candidats ayant réussi l'ensemble des deux sessions, normale et de rattrapage, s'élève à 347.861, soit un taux de réussite global de 79,4%, contre 74,3% en 2023.
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